LES LIAISONS DANGEREUSES TOKYO PARTIE 12

Mar 06, 2012 21:34

Titre: Les liaisons dangereuses Tokyo
Rating: NC-17
Personnages/Pairings: Jun/Sho Ohno/Aiba Jun/Aiba
Résumé: Masaki entre dans une prestigieuse université de Tokyo, réservée à l'élite. Il y fait de nombreuses rencontres plus ou moins heureuses...
Ceci est une version moderne des "Liaisons Dangereuses" de Choderlos de Laclos






En sortant de la chambre de Nino, Jun sortit son portable de sa poche et sourit amèrement en constatant qu'aujourd'hui était le jour où il avait invité Sho au restaurant pour fêter la fin de ses partiels... A l'heure qu'il était, il devait probablement déjà l'attendre à la table qu'il leur avait réservé.

Il prit sa voiture et roula dans la direction opposée à celle du restaurant de luxe. Jun savait exactement ce qu'il allait faire... depuis des mois -en fait depuis qu'il avait jeté son dévolu sur Sho- il n'y avait pas mis les pieds et pour être honnête, il n'y avait même pas pensé.

Le « Fanbangers » était un lieu tout à fait spécial de Tokyo connu seulement de quelques initiés du milieu underground. A peine le seuil totalement anodin passé, une odeur de fumée et d'encens entêtante le saisit à la gorge. Une musique électronique répétitive passée en sourdine, une ambiance intimiste et feutrée qui ne laissait pas filtrer la lumière du jour à l'intérieur, plongeait le visiteur dans un monde dérangeant et obsédant qui lui faisait perdre rapidement contact avec la réalité. Ici tout était permis et encouragé. Jun sourit en coin en voyant passer devant lui une femme en sous-vêtement tenir une autre femme en laisse. Et dire qu'à une époque pas si lointaine, il y venait presque tous les soirs... à se demander comment il avait pu supporter ça pendant tant de temps sans perdre pied. Mais malgré le recul qu'il tentait de prendre, il ne put refréner davantage l'excitation si propre à ce lieu interlope de l'emporter. Il s'assit à une table après avoir commandé un verre, seul, sachant qu'il ne le serait pas longtemps et commença à observer les clients de ce soir, qu'il connaissait pour la plupart. Des habitués, quelques couples venus chercher l'aventure avec un nouveau partenaire, des esclaves en quête d'un maître ou d'une maîtresse et de nombreux professionnels vendant leur charme.

« Ca faisait un moment qu'on ne vous avait pas vu au Fangbangers Matsumoto-sama... » lui souffla une voix rauque, alors qu'à ses côtés venait s’asseoir la coqueluche du club, Toma-kun.

« J'étais très pris par mes études... »

Toma partit d'un grand éclat de rire qui mit en valeur ses traits harmonieux. En voyant ce visage d'ange et cette tenue punk, personne n'aurait pu imaginer que cet homme était l'un des prostitués les plus recherchés de Tokyo.

« Et les examens sont terminés ? » ironisa-t-il.

« Ouais on peut dire ça... » souffla Jun en le regardant dans les yeux en allumant la cigarette qu'il tenait entre les dents.

« Alors c'est une sorte de fête de fin de semestre ?

-Exactement... tu es libre ?

-Pour l'heure à venir ? Non, je suis aussi un homme très pris. Sans vouloir faire de jeu de mots salace...

-Pour toute la nuit. » dit Jun en lui soufflant la fumée au visage, coupant à Toma son envie de rire.

« Et... qu'est-ce qu'on va faire toute la nuit ?

-Tu trouveras bien à m'occuper... » murmura Jun en embrassant son cou avec sensualité.

« C'est que... ça n'est pas donné.

-J'ai les moyens de me payer la meilleure pute de Tokyo, t'en fais pas pour moi. »

Toma réfléchit un instant en sondant son regard sans broncher avant de se lever.

« Je vais prévenir le patron. »

Jun l'attendit en avalant son scotch et quelques minutes plus tard, Toma se planta devant lui en souriant.

« Tu veux boire encore un verre ? Je suppose qu'on a le temps... tu as payé pour la nuit.

-Non, on monte maintenant »

Le jeune homme le tira par la cravate, lui faisant un geste de la main pour qu'il le suive.

A l'étage, ils passèrent devant des chambres closes au-dessus desquelles une lumière verte ou rouge était allumée. Jun admira le déhanché de Toma qui le précédait de quelques mètres et qui balançait sciemment des hanches pour le mettre en condition.

Ils entrèrent dans la seule suite de l'établissement et la porte à peine passée, Toma balança au sol son T-shirt sur lequel la tête de la Reine d'Angleterre était imprimée et fit sauter d'un geste sûr les boutons de son jean serré. Il colla Jun au mur et l'embrassa avec fougue, le faisant gémir de surprise.

« Qu'est-ce que tu veux pour commencer ? » murmura Toma à son oreille.

Jun glissa sa main entre eux et ouvrant son pantalon susurra :

« Fais-moi voir ce que tu sais faire avec ta langue... »

Toma lui sourit et s'agenouilla sans le quitter des yeux, faisant sortir de son pantalon son membre à demi dur et passa la langue sur son extrémité.

« Te freine pas... » lui dit Jun « Tu as même le droit de me laisser des marques aujourd'hui...

-Je ne me retiendrai pas alors... » opina Toma en le prenant tout entier dans sa bouche.

Jun sentit son portable vibrer dans la poche intérieure de sa veste et décrocha après avoir vu du coin de l'œil qui l’appelait.

« Jun, qu'est-ce que tu fais ? Je t'attends au restaurant.

-Ahhh... » gémit-il avant de laisser tomber au sol le portable encore allumé, la voix de Sho résonnant lourdement dans la pièce.

Quand il rentra au dortoir le surlendemain, ensommeillé et sale à faire peur, il alla directement à la chambre de Sho.

Celui-ci était allongé sur son lit, un casque sur les oreilles et ne prêta pas attention au nouveau venu. Ce n'est que lorsque Jun s'assit près de lui qu'il sembla le remarquer.

« Salut... » souffla Jun en souriant.

« Je pensais que tu ne reviendrais pas. » dit Sho d'une voix blanche.

« Je reviens toujours... il faut juste être patient.

-Je t'ai attendu l'autre soir au restaurant.

-C'est vrai ? Quel restaurant ?

-Celui dans lequel tu m'avais donné rendez-vous.

-J'ai oublié, excuse-moi. Tu dis quel soir ?

-Jeudi.

-Oh, j'étais occupé, je suis tombé sur un vieux copain. » dit Jun en se penchant pour l'embrasser.

Sho ne protesta pas, remarquant simplement les nombreuses marques sur son cou et sur son torse, visible entre les boutons ouverts de sa chemise.

« Un vieux copain, hein ? » chuchota Sho en tournant la tête.

« Ouais, un vieux copain...

-Et c'est avec lui que tu es depuis ?

-Oui, on s'est un peu amusé... »

Sho se redressa et s'éloigna de Jun.

« Pourquoi tu fais ça ?

-Quoi ?

-Jouer au mec odieux avec moi ? Me mettre sous le nez le fait que tu couches avec d'autres ?

-Peut-être pour te faire réagir, qui sait ?

-Qu'est-ce que tu attends de moi ? Qu'est-ce que tu espères ? » éructa Sho, la colère autant que le dégoût lui tordant l'estomac.

« J'espère qu'enfin, tu vas te montrer jaloux, qu'enfin tu vas prendre l'initiative dans notre couple, me dire que tu as envie de moi !!

-Pourquoi ?

-Parce que tu me tues, Sho. Je ne vaux pas mieux qu'un sex-toy pour toi ! J'ai l'impression que le jour où je ne te dirais plus que j'ai envie de toi, tout sera fini entre nous. J'ai l'impression que je ne suis là que pour te sauter... que ça pourrait être n'importe qui... que si Maki avait accepté de coucher avec toi je ne serais pas là. Je ne me reconnais plus... donc... j'ai bien réfléchi et c'est fini. » dit-il d'une voix grave, regardant Sho droit dans les yeux, guettant sa réaction.

« C'est... fini ? Qu'est-ce que tu veux dire ?

-Exactement ce que tu comprends. Je te quitte. Je reprends ma liberté.

-Je ne t'ai jamais aliéné, il me semble » dit Sho en désignant les marques qui parcouraient son cou.

« Je ne t'aime plus... je crois que ton indécision a fini par me lasser. »

Jun vit le regard de Sho changer à ses mots.

De l'incrédulité qu'il affichait jusqu'à présent en prenant cet échange pour l'un des jeux habituels de Jun, ses yeux s'emplirent d'angoisse.

« Tu ne ... peux pas faire ça...

-Bien sûr que je peux le faire... on n'est pas marié tout de même » ricana-t-il bêtement comme s'il faisait une bonne plaisanterie, ravalant le dégoût qui lui venait de lui-même en lisant une réelle souffrance dans les yeux de l'homme qui lui faisait face et qui ne se tenait plus debout que par habitude. « C'est la vie... on se lasse de tout, c'est pas ma faute. » murmura Jun en se raccrochant au discours bien rodé de Nino pour ne pas flancher.

« Je t'aime... J'ai... qu'est-ce que je vais faire sans toi ? » dit Sho comme frappé par la foudre, réalisant combien Jun était devenu indispensable à sa vie, comme il perdait tout en le perdant lui.

« Trouve-toi un autre amant, j'en sais rien, fais le tour des back room, je suis sûr qu'avec ton air soumis t'auras un succès fou. Surtout si t'emmènes un jeu de corde avec toi ! » continua-t-il en se retournant pour ne plus voir ce regard agonisant. En cet instant précis il se détestait de toutes ses forces, s'enfonçant pourtant toujours plus loin dans la cruauté. « C'est le meilleur conseil que je puisse te donner, si tu ne le suis pas, ce n'est pas ma faute. Je t'ai pris avec plaisir, je te quitte sans regret, je te reviendrais peut-être, ainsi va le monde, ça n'est pas ma faute... » conclut-il en s'éloignant vers la porte.

Il entendit un bruit sourd derrière lui et se retourna sans réfléchir pour constater que Sho s'était effondré à genoux, la tête basse.

Il faillit faire un pas vers lui instinctivement avant de se morigéner intérieurement. Bien sûr que non, il ne devait pas y aller, tout se passait comme prévu.

Ils gagnaient, les autres perdaient. Sho avait perdu. Jun avait gagné son pari et il aurait Nino.

Il ouvrit la porte et s'arrêta dans son élan, le cœur au bord des lèvres, hésitant avant de dire à voix basse :

« Je suis une ordure de la pire sorte mais tu le savais, non ? Tes parents t'avaient prévenu... Ne prends pas trop à cœur ce que je t'ai dit, ne va pas dans les backrooms... »

Quand il jeta un dernier regard mal assuré à Sho il vit qu'il s'était mis à pleurer sans bruit. Il passa la porte, en serrant les poings, un goût salé sur ses lèvres, se rendant compte avec effroi qu'il avait lui aussi les joues trempées de larmes.

~*~*~*~*

Cette nuit-là, il y a presque deux mois, Nino avait quitté la maison de Jun en souriant.

Il avait enfin réussi à mettre Aiba dans le lit de celui-ci et aucun doute que Jun saurait lui donner le goût du sexe.

Lui, de son côté avait une autre idée en tête...

Depuis un moment qu'il observait le petit couple, se demandant sans cesse pour quelle raison Ohno ne faisait rien pour provoquer un rapprochement entre lui et Aiba, il avait fini par en venir à la conclusion que lui aussi devait être vierge. L'intervention de Jun serait-elle alors suffisante pour qu'enfin il se passe quelque chose entre eux ?

Soit, Masaki ne serait plus vierge, soit il aurait une vidéo en bonne et due forme -elle devait être en cours d'enregistrement- mais ce n'était pas réellement ce que Nino souhaitait. Il voulait qu'Aiba, par devoir filial, emmène Meisa à l'autel, il voulait que lors de sa nuit de noce elle se rende compte que jamais il ne la toucherait et ce ne serait qu'après que, vidéo à l'appui, il lui ferait découvrir l'ampleur de la tromperie. Une fois qu'elle serait liée à lui et que leur divorce ne pourrait être prononcé sans faire de vague. Que sa réputation soit faite à jamais...

Et pour cela il était indispensable que Masaki soit engagé envers un autre homme. Jun ne ferait jamais l'affaire, c'était clair comme de l'eau de roche, bien trop versatile et séducteur... non, il fallait déniaiser le potier. Au départ il avait pensé demander à son comparse mais il avait vite tiré un trait sur l'idée. Un passait encore, mais deux...

Et puis, Nino ne pouvait pas s'empêcher d'éprouver une pointe de rancune envers Jun. Ce qui se passait entre lui et Sakurai ne lui convenait pas du tout...

Il n'avait pas besoin de lui être redevable une fois de plus.

Sur le chemin du retour, il appela Ohno pour demander à lui parler au sujet d'Aiba, lui donnant rendez-vous dans sa chambre un peu plus tard dans la soirée.

A l'heure dite, il s'installa sur son lit et brancha son PC à son poste de TV et lorsqu'il entendit frapper à la porte, lança la vidéo qu'il avait préparée.

Ohno entra s'excusant de son intrusion, discret comme à son habitude, jetant des regards inquiets en découvrant que la chambre était dans la pénombre.

« Oh, Satoshi-kun, entre, je t'en prie ! » lança Nino en se levant de son lit. « Tu veux boire quelque chose ? Assieds-toi.

-Non... non... je n'ai pas... » commença-t-il avant de s'immobiliser face à la TV sur laquelle passait une vidéo pornographique mettant en scène deux hommes. Nino s'activait en cuisine comme si de rien n'était, absolument pas gêné d'être pris en flagrant délit de perversité.

Nino lui mit une bière dans les mains et retourna s'asseoir sur son lit avant de fixer Ohno qui n'avait toujours pas bougé d'un iota.

« Assieds-toi ! » lui dit-il un peu plus fort pour être entendu.

« Je... tu ne devrais pas éteindre ça ? » demanda-t-il, incrédule.

« Ça te dérange ?

-Bien sûr que ça me dérange... enfin, c'est pas le genre de chose qu'on regarde... avec quelqu'un...

-Tu plaisantes ? C'est bien plus drôle de regarder à plusieurs ! T'as jamais fait ça ? »

Ohno hocha négativement la tête, sans parvenir à détacher son regard de l'écran malgré toute la volonté dont il aurait souhaité faire preuve. Il s'assit en douceur près de Nino, le bruit des gémissements des 'acteurs' emplissant la pièce.

Nino l'observa un moment, alors qu'il buvait sa bière et se dit qu'il était encore plus mignon qu'Aiba à sa façon. Plus mature sûrement, moins enfantin, plus masculin... il glapit en sentant sur sa cuisse la main d'Ohno glisser imperceptiblement jusqu'à son entrejambe.

Pour un homme qui ne savait pas faire preuve d'initiative, se dit Nino, il était plutôt audacieux... même si ce n'était pas le but de cette séance privée. Il voulait simplement lui ouvrir les yeux sur les joies de la sexualité, sûrement pas en être un acteur.

« Att... » souffla Nino en sentant la main se poser avec assurance sur sa braguette.

Mais il n’eut pas le temps de répliquer, Ohno avait déjà posé sa bouche sur la sienne en le plaquant au mur.

Une bouche douce mais demandeuse qui s'ouvrit rapidement pour tenter de faire pénétrer sa langue entre les lèvres de Nino. Celui-ci lutta un moment, gardant la bouche obstinément close et Ohno se recula pour le regarder d'un air interrogateur.

« T'as pas envie ?

-C'est pas que... enfin...

-Alors tais-toi ! » lâcha Ohno prenant de toute évidence cette hésitation comme un accord tacite.

Il prit Nino par la taille et le positionna à cheval sur lui avec une force insoupçonnée, le serrant contre lui, reprenant sa bouche. Il lui pétrit les fesses et le colla à lui.

Sans comprendre pour quelle raison, en sentant contre lui ce corps ferme et exigeant, son membre déjà dur contre son entrejambe, sa langue qui forçait le passage de ses lèvres, un frisson de désir lui parcourut l'échine. Depuis quand un homme lui faisait de l'effet... à ce point-là ? Ohno avait déjà glissé les mains sous son T-shirt et pinçait ses tétons avec brusquerie, lui faisant pousser un cri de douleur qui le prit au bas-ventre. Ohno lui enleva son T-shirt et enleva le sien, le reprenant contre lui, le caressant sans douceur avant de le coucher sous lui.

Il plongea sa bouche dans son cou, mordillant le haut de son épaule, avant de lécher son torse et d'ouvrir les boutons de son jean sans que Nino n'ait même l'idée de l'en empêcher.

Il poussa un cri en sentant une main ferme le prendre et faire des mouvements de va-et-vient sans attendre.

Nino était loin des doux attouchements des jeunes filles en fleur du club des jeunes chastes ou des doigts légers et expérimentés des femmes mariées avec lesquelles il avait eu des aventures... Il baissa les yeux sur le potier et ses joues s'enflammèrent en le voyant refermer sa bouche sur son sexe l'engloutissant tout entier.

Nino passa les doigts dans ses cheveux clairs, le caressant et l'encourageant, poussant des petits cris alors qu'il sentait sa jouissance arriver.

Il n'aurait jamais pensé pouvoir jouir dans la gorge d'un garçon et encore moins de celui-là... Jun à la rigueur... Mais alors que sa respiration se faisait de plus en plus courte, Ohno le relâcha dans un bruit de succion et se releva. Nino ne put réprimer un sifflement de frustration.

« Qu'est-ce que tu fais ? » dit-il en mettant la main sur son membre, continuant à se caresser seul.

« Te touche pas ! » ordonna Ohno en éloignant sa main d'une tape.

« Tu rigoles ? Suce-moi alors ! »

Ohno se mit à rire et enleva son jean et son boxer d'un même mouvement révélant sa propre érection à Nino qui eut une soudaine poussée d'angoisse.

« Qu'est-ce que tu vas faire ?

-A ton avis ? » souffla-t-il d'un ton rieur en prenant une crème hydratante qui se trouvait sur la table de chevet de Nino.

« N'y pense même pas ! » dit-il en serrant les jambes « J'suis pas une nana. »

Ohno lui écarta les jambes après s'être enduit les mains de crème et introduisit son index en douceur dans son intimité, le faisant crier.

« Personne t'a jamais pris ? » demanda Ohno d'un air étonné.

« Putain enlève ton doigt, tu me fais mal.

-Dis que t'as envie de moi. » dit-il en prenant le sexe du président des étudiants dans la main, commençant à le masturber, enfonçant un deuxième doigt en lui.

« Dégage !

-Dis-le ! » ordonna-t-il en le fouillant jusqu'à trouver ce qu'il cherchait.

« Je.... oh.... put***** »

Ohno sourit et lâcha le sexe de Nino pour enduire le sien de crème avant de lui écarter davantage les cuisses.

Il retira ses doigts d'un coup et les remplaça immédiatement par son membre, faisant crier un peu plus Nino.

Ohno s'immobilisa une fois qu'il fut entièrement en lui et se pencha sur lui en douceur, prenant le menton de Nino entre ses doigts pour qu'il le regarde. Des beaux yeux doux et apaisants.

« Chut... détends-toi... »

Nino le fixa avec incrédulité et le vit sourire tendrement. Ohno l'embrassa doucement, le caressant avec application, prenant le temps de le détendre sous lui.

« Kazunari... » chuchota-t-il entre deux baisers, le faisant gémir de plaisir. « Je vais bouger maintenant. »

Nino le fixa, remarquant son visage mouillé de sueur, sa propre peau moite, ses cheveux collés à son front, qu'Ohno balaya d'un geste affectueux. Il opina.

Le potier reprit sa bouche avant de commencer à bouger les hanches.

« Mets tes jambes autour de ma taille. »susurra-t-il.

Nino fit ce qui lui était demandé, aucune pensée cohérente ne parvenant à se former dans son esprit. Pourquoi acceptait-il ça ? Pourquoi prenait-il autant de plaisir ? Il en aurait crié de rage et d'excitation.

« Dis-le. » répéta Ohno en accélérant ses mouvements.

« Je...

-DIS-LE !

-J'ai envie de toi.

-C'est bien. » siffla-t-il en prenant en main le membre de Nino en récompense, le faisant enfin jouir dans un grand cri.

Nino continua de bouger contre lui jusqu'à ce qu'il le sente se répandre en lui.

Ohno l'embrassa à nouveau, ne se retirant pas de lui tout de suite, lui souriant dans la plénitude de l'après sexe. Puis il s'allongea à ses côtés retrouvant peu à peu une respiration normale.

« C'était bien... » dit-il au creux de l'oreille à un Nino encore totalement abasourdi à l'idée qu'il venait de se faire prendre par un homme. « On recommencera.

-Certainement pas !!

-Bien sûr que si... » dit Ohno d'un ton confiant.

Nino se leva en faisant une grimace douloureuse pour aller prendre une douche, sous le regard de l'autre, se disant qu'il avait raison. Ça avait été trop excitant et inédit. Ils recommenceraient.

Les jours puis les semaines étaient passées et ils avaient recommencé. Souvent. Pourtant Ohno était toujours amoureux de son Masaki et ne faisait pas plus preuve d'initiative envers lui. Nino dut se rendre à l'évidence qu'il s'était lourdement trompé à leur sujet. Ils n'avaient pas besoin de sexe pour s'aimer sincèrement. Ils n'avaient pas besoin d'amour pour prendre du plaisir au lit avec d'autres... c'était à s'arracher les cheveux pour un homme tel que lui qui avait toujours pensé tout savoir sur la nature humaine.

Il sortait de la douche de la maison de ses parents ce soir-là, nettoyant les dernières traces du passage d'Ohno lorsqu'il entendit frapper à la porte de la maison.

Il passa une serviette autour de ses hanches et alla ouvrir, découvrant sur le seuil un Jun défait, le regard noir. Il arqua un sourcil dans sa direction.

« C'est fait. J'ai quitté Sakurai. » dit-il en entrant dans la maison.

Nino referma la porte derrière lui, étouffant un sourire.


pairing : matsumoto jun/aiba masaki, pairing : arashi/arashi, genre : ua, pairing : ohno satoshi/aiba masaki, rating : nc-17 / ma, pairing : sakurai sho/matsumoto jun

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