Déjà la dixième part ! J'en reviens pas. Bon, j'ai pas tout à fait fini le chapitre trois, désolée, ce sera pour la prochaine fois !
***
Reprendre les bases de l’entraînement.
Pendant les deux jours de son entraînement, Sosuke s’évaluait par rapport aux autres. Il n’y avait que les subordonnés de Limon pour lui servir d’adversaires.
Choisir la route à prendre, déterminer la position de son campement puis traverser la rivière, c’était la base même de la poursuite. C’était aussi une forme de combat. Mais ce n’était certainement pas le meilleur endroit pour le faire.
Il y avait plusieurs variétés de fourmis et des moustiques géants et même en se couvrant le corps d’insecticide, il n’y avait pas moyen de s’en débarrasser. Ce n’était pas un endroit fréquenté et il y avait peu de traces de passage humain.
Même en étant prudent et en évitant les toiles d’araignées de la forêt, la moindre empreinte de pas était comme une enseigne lumineuse criant ‘on est passé par là’.
L’équipe avait été scindée en deux groupes, mais vu le terrain, le champ de recherche de chaque équipe restait très étendu.
Si un côté se trouvait pris dans une embuscade, il faudrait trop longtemps à l’autre pour arriver en renfort.
Si les quatre membres de l’équipe étaient éliminés, les pièges restants seraient suffisants.
Bon, ce serait peut-être temps de se dépêcher un peu…
Devait-il parier là-dessus ?
Sosuke attendait qu’ils perdent de leur concentration pour les attaquer. Là où des traces de repas avaient été stratégiquement laissées ; ils allaient atteindre les racines d’un grand arbre, le chef de file remarqua les traces et le reste de l’équipe rampa du côté gauche.
Les traces pouvaient avoir été laissées délibérément. D'ailleurs, Sosuke s’approcha du dernier homme de la file et l’attrapa sans faire de bruit et posant son couteau sur sa gorge, il murmura : « Tu es mort. »
Puis il baissa et continua.
Le reste du groupe était à seulement huit mètres devant lui, mais un buisson épais coupait leur champ de vision.
Bon, encore une personne de plus. Ça commençait à devenir difficile.
Sosuke avança un peu et tourna à gauche pour se rapprocher de ses adversaires. La première personne à sentir la présence du ‘meurtrier’ cria pour prévenir ses camarades.
C’était le problème des hommes avec lesquels il s’entraînait. Il ne pouvait pas les tuer en silence.
Avec ce constat en tête, il rengaina son couteau et prit sa mitraillette pour avancer vers l’ennemi.
Circulant tranquillement à travers le feuillage, ses adversaires n’étaient qu’à quelques pas devant lui. Ils visèrent Sosuke mais celui-ci tira le premier. Le son des coups de feu résonna dans la jungle. Les balles de peinture fusèrent vers la tête et la poitrine.
La douleur fut cuisante et celui qui avait été touché cria.
« Outch, c’est fait mal !
- Un cadavre ne parle pas. »
Sosuke continua immédiatement sa progression. Les deux derniers hommes avaient entendu les coups de feu et les cris et ils réagirent en se dirigeant vers les buissons et tirèrent sans attendre. Les échanges de tirs résonnèrent dans tous les environs.
S’ils avaient utilisé de vraies balles, ils seraient pu l’atteindre en perçant à travers le feuillage et Sosuke serait mort. Mais par chance, ils n’avaient que des cartouches de peinture inoffensives qui n’avaient pas la force nécessaire pour s’extraire au travers des branches. En plus, l’ennemi n’avait pas la capacité de maintenir sa position convenablement et chaque mouvement était laborieux.
Alors que pour Sosuke, le terrain était un avantage. Il avait une connaissance parfaite des lieux puisqu’il avait passé la nuit précédente à arpenter chaque recoin. Même les yeux fermés il pourrait savoir où il était. Ainsi, c’était maintenant du un contre deux.
Bien que se sentant particulièrement vicieux, Sosuke s’occupa habilement des deux derniers opposants. Bien sûr, les quatre hommes se plaignirent.
« Vous ne pouvez pas mourir en silence ! » cria Sosuke, tout content de son piège.
Vingt minutes après les premiers coups de feu, ceux de l’autre groupe arrivèrent enfin. Et cinq minutes après, ils furent tous tués au combat. Et ils en voulurent à Sosuke.
-oOo-
Après l’exercice, Sosuke et les autres retournèrent au camp où Limon et Courtney les attendaient en jouant aux échecs devant un ventilateur électrique.
« C’est ça ! Mais je n’ai pas triché !
- Non ! C’est une putain tricherie ! Mon pion n’était pas là tout à l’heure ! Tu l’as forcément bougé pendant que je regardai ailleurs ! Espèce de connard de tricheur !
- Et laissez-moi vous dire que j’ai un QI de 150 et j’ai étudié à la Sorbonne, alors je suis un petit peu intelligent et encore jeune. Donc je ne vois pas pourquoi je devais perdre contre un vieil excentrique comme vous ! Alors, s’il vous plait, arrêtez de raconter n’importe quoi !
- Comment tu oses dire ça ! Mon oncle est mort à Omaha Beach, on vous a sauvés, bande de petits Français faiblards de ce putain d’Hitler !
- Ha ! Et alors ? Mes ancêtres vous ont fourni des armes en cadeau quand vous étiez de pauvres expatriés sur le nouveau continent il y a deux siècles !
- C’est faux ! C’est parfaitement faux !
- Et alors, vous mentiez aussi, non ?
- Hein ? De quoi ? Si tu veux une preuve, alors j’en ai une ! C’est une photo de la maison en Arizona à cette époque… merde, attends ici demain ! Je reviens, je vais la chercher ! »
Pensait-il sérieusement à faire les deux mille cinq cents kilomètres jusqu’à l’Arizona pour défendre le nom de Courtney ? A ce moment-là, les deux hommes remarquèrent la présence de Sosuke et des autres.
« Hn. Quel est le problème avec vous ?
- L’exercice est terminé. Les huit hommes ont été vaincus, » répondit l’adjudant en charge de l’équipe et Courtney écarquilla les yeux.
« Ho ho ?
- C’est pas croyable. Alors vous vous entraîniez pour ça. Et vous avez vraiment été battu pas Sagara ?
- Non, si ça avait été un vrai combat, j’aurais été tué après avoir seulement éliminé trois hommes. Je ne suis pas encore dans ma condition normale, » expliqua Sosuke. Puis il sortit de sa ceinture son matériel, ses cartouches et les radios.
Pendant que les hommes se chargeaient de leur maintenance, la conversation se poursuivit.
« Quelle confiance en soi ! murmura Limon en regardant Sosuke aligner son équipement avec efficacité. Si tu avais été dans ton état normal, tu dis que tu les aurais vaincus tous les huit même en combat réel ?
- Affirmatif. Si je ne peux pas au moins faire ça, je ne peux pas combattre contre Amalgame, répliqua Sosuke sans la moindre animosité.
- C’est peut-être vrai, mais il semble que tu te remets plutôt bien.
- ?
- C’est Nickelo, un des endroits que tu as mentionnés. Grâce à ça, on a pu rétrécir le champ de recherches. »
Un PC portable était ouvert sur le bureau et Limon lui montra une série de diagrammes. C’était une image satellite d’une petite ville dans la région de Pochutla au sud du Mexique, près de la côte vers Nickelo. Il n’y avait rien de particulier à première vue, mais c’était un endroit isolé et face à la mer se trouva une grande villa.
« C’est une photo prise il y a environ vingt heures par le satellite de surveillance NATO et même si la résolution est mauvaise, on a pu prendre des images.
- Hmm… comme c’est pratique, grogna Courtney en jetant un œil à l’écran.
- C’est pourquoi j’ai dit que j’étais intelligent. Et je n’ai pas triché, je peux vous battre !
- La ferme. Ca n’a rien à voir ! »
Sosuke interrompit le débat entre Limon et Courtney en demanda simplement :
« Et alors ? Elle a quoi cette villa ?
- C’est la propriété d’un milliardaire. Un Mexicain appelé Mendoza qui gagne sa vie dans l’informatique. Il est apparu une fois à la une du Wall Street Journal, mais sinon, il est plutôt discret et il n’utilise pas vraiment cette résidence. Pourtant, quantités d’argent y sont apportées. J’ai regardé les gens q’il a fréquenté l’an dernier, ses contrats avec les compagnies de construction et son agent et aussi les transferts de fonds depuis sa banque… »
Au bout d’un moment, Limon montra plusieurs documents officiels et rentra dans les détails techniques de circulation d’argent et de lois que Sosuke et les autres n’arrivaient pas à suivre.
« Et en d’autres termes ? »
Personne à part Limon ne comprenait ce jargon et ils étaient tous impatients de comprendre.
Avec une certaine fierté, Limon leur répondit d’un air détaché.
« En d’autres termes, cette villa est utilisée par quelqu’un qui cache son identité.
- Qui serait relié à Amalgame ?
- Cet endroit spécial est assez semblable à au programme des environs de Namsak, avec neuf parties.
- Ca pourrait être un gang d’un réseau de drogue.
- Peu probable. Il y a bien trop de sécurité pour un simple gang. Admirez la photo satellite. »
En effet, la demeure était superbe mais entourée par de nombreuses silhouettes qu’on devinait sur l’image. Cette fois, tout le monde acquiesça.
« Je vois. C’est vraiment protégé. »
Au grand minimum il devait y avoir seize sentinelles équipées d’armes automatiques. Les autres étaient des géants aux mains nues. Il y avait également quatre véhicules blindés avec des mitraillettes sur le toit.
« A quelle heure ça a été pris ?
- 17h passées. Ca doit être pire le soir. Facilement un peloton. Je pense qu’on peut rentrer en force.
- Impossible, annonça Sosuke. Ces géants qui se promènent au milieu des autres gardes portent des imperméables. Ils ne sont pas humains. Ce sont des AS autonomes ultra-réduits.
- … C’est ce qu’on appelle des Arastors, c’est ça ? »
En quittant le camp, Sosuke avait parlé des différents équipements d’Amalgame et il avait donné les détails de ses combats contre eux, laissant de côté la partie concernant Kaname.
« A moins d’avoir une arme de guerre vraiment puissante ou des balles de calibre au moins cinquante, c’est impossible de se débarrasser de ces adversaires. Si besoin, un système d’autodestruction peut les faire exploser. Même mon unité a eu des problèmes contre eux.
- Hmm… mais au moins, avec ça, on est sûr que c’est bien une maison d’Amalgame.
- Affirmatif, mais il y a toujours des problèmes, remarqua Sosuke en pointant l’écran. Il y six blocs autour des bâtiments, ça ressemble à des garages, mais c’est probablement des hangars pour ranger les AS.
- Qu’est-ce que t’as dit ?
- C’est comme Sagara dit, ajouta Courtney. J’ai déjà vu ce genre de trucs dans le Nevada. Avec le toit ouvert, c’était le même genre de construction.
- Alors c’est ça, Lieutenant. Si nous comptons le matériel et les munitions, deux blocs ayant une unité, peut-être trois…
- Ha… »
Limon se frotta les tempes.
« Et à propos de ces appareils, c’est des Savages ?
- Si c’est une importante résidence pour Amalgame, ce ne sera pas des ennemis aussi faciles. Plutôt des Codarls.
- Ceux équipés d’un Lambda Driver…
- C’est peut-être un peu beaucoup, mais il n’y a pas de contre attaque possible. Même avec plusieurs bons pilotes dans des M9, ce n’est pas un modèle que l’on peut vaincre facilement. Et il faut compter sur les dégâts dans les environs. »
Un silence pesant envahit la pièce.
- J’abandonne. Il y en a trois comme ça et on ne peut même pas lever le petit doigt ?
- Si ce type était là, ce ne serait pas difficile de les vaincre…
- Ce type ?
- Al. Le seul AS équipé d’un Lambda Driver de Mithril.
-La première version de Al, mais oui. L’ARX-7. »
Le Savage blanc qui avait combattu à Namsak, il l’avait appelé Al II.
Limon baissa les yeux tristement. En repensant à sa condition, physique et psychologique, la raison pour laquelle Sosuke avait été attaqué sur l’île de Havi Oa n’était probablement pas liée à l’exposition de l’Arbalest à Tokyo. Il n’y avait pas moyen de réparer l’unité vu l’état dans lequel il l’avait laissée, mais le système du Lambda Driver, et dans une certaine mesure Al qui était le cœur même de la machine, avait pu survivre. Et si quelqu’un était capable de le faire à nouveau fonctionner, c’était Sosuke et lui seul.
A ce moment-là, Amalgame n'avait pas d'autre raison logique de s'en prendre à lui de la sorte.
Bien sûr, il y avait aussi la possibilité de la revanche ; Sosuke avait éliminé Gauron, Kurama et bon nombre d'autres membres de l'organisation. Mais il ne voyait pas les choses ainsi. Il s'était arrangé délibérément avec la DGSE et ce genre d'attaque précipitée n'était pas due au hasard.
Il devait y avoir autre chose.
Avaient-ils détesté l'offre d'informations de Limon ? Leur système de commandement était-il chaotique ? Quels étaient les motifs personnels de Leonard Testarossa ? Prendre sa revanche pour Gauron et Kurama ? Tout était-il lié en une situation complexe et tortueuse ?
S'il commençait à y réfléchir, c'était sans limite. Les propositions initiales, la relation entre lui et Al était la plus adaptée.
« ... non, c'est impossible, même si on pense à une unité perdue. Réfléchissons plutôt à une opération réaliste, » dit Sosuke, oubliant ses doutes.
Limon soupira.
« Tu dis ça. Avec cette force de frappe, c'est impossible, capturer les dirigeants ou les chefs est impossible. Mes hommes sont importants pour moi, je ne veux pas les envoyer au combat s'ils ne peuvent pas en revenir.
- Je ne prévoyais pas de te demander d'aller jusque-là. En fait, je comptais y aller seul.
- Encore, t'es toujours comme ça... Ca suffit avec ton côté loup solitaire ! »
Limon haussa la voix et Courtney fronça les sourcils.
« Oh, la ferme ! Tu cries comme une fille !
- Je ne crie pas !
- La ferme! Connard de tricheur !
- C'est...
- Exact. Nous avons besoin de les regrouper et de nous occuper de ces putains d'AS d'une manière ou d'une autre, non ?
- Comme je l'ai dit, ce n'est pas possible, d'où la difficulté !
- Hmph... peu importe le genre d'unité dont il s'agit, s'il n'y a pas de pilote, c'est qu'un putain de tas de ferraille ! Nous n'avons qu'à récupérer un AS et les attaquer et avant qu'ils ne bougent, on les baise avec des boulettes de quarante millimètres, affirma Courtney avec une étrange assurance.
- Un AS. Mais à l'heure actuelle, mon organisation ne peut m'en fournir et donc nous n'avons pas le moindre modèle sous la main.
- Mais si on en avait un, ça irait ?
- Ouais, encore qu'il ne faudrait pas une vieillerie comme celle qu'on trouve en Amérique du Sud ou à Namsak.
- Hmm... Sergent, qu'est-ce que vous avez en tête, demanda Courtney à Sosuke.
- Si nous devions lancer une attaque avec un AS, il nous faudrait au moins un modèle de deuxième génération, relativement silencieux et avec une bonne manoeuvrabilité. Un système de contrôle des armes et des systèmes de communications devraient être au minimum du niveau de ce qui se fait actuellement. Si on compare avec les capacités d'un Savage, c'est insuffisant. »
Après cette réponse, il était évident que l'obtention d'un tel modèle était impossible. En s'infiltrant depuis la mer, ils pourraient poser des explosifs de type C4 mais c'était en comptant avec une difficulté irraisonnable et ils auraient peu de chance de succès.
Cependant, Courtney acquiesça tranquillement et dit :
« Je vois. Alors on va pouvoir le faire.
- ? »
D'un coup, un son étrange se fit entendre au loin. C'était le bruit léger d'un moteur ajouté à celui de l'air qui se faisait battre par intermittence. C'était le bruit d'un hélicoptère. Et il s'approchait du camp.
« Il est là. »
Face aux regards dubitatifs de ses interlocuteurs, Courtney leur demanda de le suivre et il sortit du salon. Petit à petit le bruit de l'hélicoptère se faisait de plus en plus fort et finalement il apparut au-dessus d'eux accompagné d'une explosion sonore.
« Monsieur Courtney, qu'est-ce que...
- Jette un oeil. »
Les buissons s'agitèrent et tremblèrent violemment, les feuilles virevoltèrent sous le vent en direction de l'énorme appareil.
La cabine était peinte en gris. C'était un CH-53 personnalisé,de la génération d'avant les transporteurs MH-67 Pave Mare qui étaient utilisés par Sosuke au temps de Mithril. Et sous ce géant, il y avait l'ombre d'un Arm Slave suspendu par un câble.
Avec son armure gris foncé, il avait des membres solides. Avec son harnais, il ressemblait à un homme court sur pattes.
C'était un M6 Bushnell.
Et en plus, c'était un modèle amélioré pour les forces spéciales avec le dernier A3, une machine appelée Dark Bushnell. Bien que ce ne soit pas un M9 de troisième génération, il pouvait se vanter d'être aussi maniable et pendant un court instant, il pouvait être silencieux grâce à un moteur électrique.
C'était bien mieux que le premier modèle et obtenir cet appareil était loin d'être simple.
« Bon, ben, c'était facile, dit Courtney fièrement devant Limon et les autres qui le dévisageaient la bouche ouverte.
- Et donc, c'est pour cette histoire-là que vous vouliez aller jusque dans l'Arizona.
- Hmm, j'ai dit un truc comme ça ? »
Descendant de l'hélicoptère toujours en vol, la silhouette d'un homme apparut.
C'était un autre homme âgé. Un vieux camarade de Courtney, le colonel Roy Seals qui était avec lui auparavant dans un pub. Un ancien officier de la marine américaine que Sosuke avait croisé au banquet où il avait servi d'escorte à Tessa. Cet homme avait des avances poussées à son capitaine même s'il était pourtant considéré comme un élément de valeur par l'armée.
Une fois l'AS débarqué, l'hélicoptère se posa et Seals avança vers le groupe immédiatement. Il ignora complètement Limon et Sosuke et jetant un oeil ici et là à travers le camp, il se tourna vers Courtney et cria :
« Les documents sont prêts ! Alors où est Tessa ?
- Ah, à propos de ça, elle est pas là, répondit calmement Courtney. »
Seals le dévisagea durement, regarda autour de lui et s'arrêta.
« Comment ça ? Tu m'as bien dit qu'elle attendait ici. J'ai amené le M6A3 ici et elle devait m'attendre avec sa petite tenue d'infirmière et me cajoler et...
« Désolé. J'ai menti. »