Fandom : Assassin's Creed.
Personnages : Altair, Malik, Maria.
Rating : K +
Warning : Spoilers Assassin's Creed Revelation. Canonical death character.
Note : inspiré par ce fameux moment qui a fait pleurer tout le monde devant sa console de jeux et par
ce magnifique fanart.
Altaïr a enfin fini sa tâche. Il peut s’asseoir un peu et se reposer. La chaise n’est pas très confortable pour le Grand Maître de l’ordre mais la vie aussi n’a pas été très confortable avec lui.
Il ferme les yeux un instant, pour se reposer un peu. Il est vieux, si vieux et si fatigué.
Les yeux clos, il sent une présence devant lui et un rire grave, un peu étouffé.
« Un vrai novice. »
La voix est amusée et étrangement familière, comme une voix qu’il n’aurait pas entendu depuis des années mais qui lui serait restée chère.
« Debout, novice ! »
Il n’y a qu’un seul homme pour l’appeler ainsi… Mais cet homme est mort depuis bien longtemps.
« Pardon. Je suis tellement désolé, Malik. »
Il sent Malik s’agenouiller devant lui et poser sa main sur son genou.
« Tu n’as rien à te faire pardonner, Altaïr. Rien.
- Tu peux ouvrir les yeux mon amour, fait une seconde voix. Nous n’allons pas disparaître. »
Cette voix… Altaïr sent ses yeux le piquer mais n’ose pas les ouvrir, de peur de ne voir personne, de peur que ce ne soit encore qu’un rêve. Une main fine se pose sur son épaule et un rire aérien, si chéri et si longuement regretté, résonne dans l’air.
« Toujours aussi entêté, rit à son tour Malik.
- C’est bien notre Altaïr. Regarde-nous. Nous sommes là. »
Il ouvre enfin les yeux et Maria est là, souriante et jeune, debout devant lui et le regarde avec tant d’amour qu’Altaïr se sent tout petit. Elle a une main posée sur l’épaule d’Altaïr et l’autre sur celle de Malik. Malik qui sourit, d’un sourire heureux qui n’a été que trop rare chez cet homme si marqué par la vie. Malik qui a ses deux bras et qui le regarde lui aussi avec un amour qu’Altaïr sait n’avoir jamais mérité.
« Bon retour à la maison, l’accueille Malik. Tu nous as manqué.
- Viens avec nous voir les autres. Ils t’attendent. »
Ils lui ont tous manqué aussi. Il est prêt à rentrer à la maison, avec les gens qu’il aime.
« Je viens, » sourit Altaïr.