[fanfic][Doctor Who] Eleven, Rose, OC - Juste un bond dans le passé (chap.16)

Jun 20, 2011 18:47

Titre : Juste un bond dans le passé (chapitre 16)
Fandom : Doctor Who
Personnages : Eleven, Rose, River, Rory, Amy, OC
Type d’œuvre : fanfic 
Défi : hors défi
Rating : PG
Spoilers : Aucun.
Disclaimer : Tout appartient à la Grande, la Merveilleuse, la Divine, l'Unique, l'Inégalable (j'en passe et des meilleurs) BBC ! Agenouillons-nous tous devant le génie des scénaristes de cette chaîne formidable (et en particulier devant Sa Sainteté Moffat)..

Chapitres précédents :
Prologue Chapitre 1 -  Chapitre 2 -  Chapitre 3 -  Chapitre 4 -  Chapitre 5 -  Chapitre 6 -  Chapitre 7 -  Chapitre 8 -  Chapitre 9 - Chapitre 10 -  Chapitre 11 -  Chapitre 12 -  Chapitre 13 - Chapitre 14 - Chapitre 15

River avait essayé de se faufiler dans le TARDIS alors que le Doctor et Rose quittait la maison des Ponds après près de trois semaines, mais son père avait remarqué son manège et l'avait attrapée avant qu'elle puisse se cacher dans le vaisseau.

-Un jour, promis, avait assuré Rory, mais pas encore.
-Quand ?
-Dans… une vingtaine d'années. Je suppose.

Alors que la fillette faisait promettre au Doctor qu'il viendrait la chercher un jour - mais avant qu'elle soit « aussi vieille que [sa] mère » - et qu'il l'emmènera voir l'Univers, Rose disait au revoir à Amy et la remerciait de l'avoir accueillie les quelques jours où elle avait dû se reposer après sa sortie de l'hôpital.

-Surveille-le, demanda la rouquine. Il a tendance à courir au devant du danger, qu'importent les risques.
-Compte sur moi, je ne tiens pas à ce qu'il lui arrive quoi que ce soit.

À quelques mètres des deux jeunes femmes, le Timelord fouilla dans ses poches, puis s'agenouilla à hauteur de la petite fille.

-J'ai un cadeau pour toi. C'est un carnet de bord. C'est pour que tu puisses y raconter chacune de nos rencontres.
-Ça veut dire que je te reverrai, alors.
-Bien sûr, je te l'ai promis, non ?
-Oui...
-En attendant la prochaine fois, tu pourras écrire ce que nous avons fait depuis que je suis arrivé l'autre jour.
-Mais pourquoi, je devrais écrire ça ?
-Crois-moi, un jour ce carnet, et tout ce que tu y auras écrit, sera très important pour nous deux.

River prit le carnet bleu TARDIS que lui tendait le Doctor et sourit. Le vieil homme déposa un baiser sur le front de la fillette et se releva.
Après une dernière étreinte avec les Pond, le Timelord et sa compagne regagnèrent le TARDIS, prêts à partir vers de nouvelles aventures.

-Où voulez-vous aller, Rose ?, questionna le Timelord, avec un énorme sourire.
-Dans un endroit extraordinaire. À vous de voir pour le reste.
-Alors je sais exactement où vous emmener. Au Pays des Merveilles. Enfin... Presque.
-Le Pays des Merveilles ? Ne me dites pas que les romans de Lewis Carroll sur Alice sont en réalité des histoires vraies.
-Je ne vous le dis pas.
-Doctor...
-Non, ce n'est pas une histoire vraie.
-Sûr ?
-Sûr et certain. Je vous le jure. Et nous n'aurons même pas besoin d'entrer dans le terrier d'un lapin. D'ailleurs, je ne crois même pas qu'il y ait de lapin, là-bas.
-Non, sérieusement, Doctor. Où allons-nous.
-Je vous l'ai dit, au Pays des Merveilles. Enfin, la planète Phantasmagoria. Mais ça revient au même, je vous assure.

Le Doctor regardait sa compagne d'un air amusé et attendri à la fois la confusion qui se lisait sur le visage de la jeune humaine lui paraissait adorable.
Il aimait ces moments où il réussissait à l'impressionner juste avec quelques mots.

***

Lorsqu'ils sortirent du TARDIS, Rose ne put s'empêcher de pousser un cri de surprise, provoquant un nouveau sourire attendri sur le visage du Timelord.

-J'ai l'impression d'être plongée en plein dans le dessin animé de mon enfance, s'exclama Rose.

En effet, la flore de la forêt dans laquelle ils avaient atterri était tout aussi atypique que celle dans laquelle l'héroïne de Carroll était perdue.
Les fleurs étaient toutes sans exception hautes de plusieurs mètres tandis que les arbres dépassaient rarement la trentaine de centimètres. De plus, les formes et les couleurs des plantes qui poussaient là étaient telles que personne ne pourrait les décrire sans éprouver la plus grande difficulté.
Quant à la faune, elle était tout aussi extraordinaire. Autour d'eux, se mouvaient des insectes gros comme des chevaux, alors que justement de tout petits équidés, aussi menus qu'un moineau, voletaient en compagnie d'autres minuscules mammifères ailés. Rose regarda un petit éléphant qui s'agitait autour d'elle et qui finit par se poser au somment d'un petit arbre à fraisier.

-On s'attendrait presque à voir se promener des fées, déclara la jeune humaine avec espoir.
-Croyez-moi, vous ne voulez pas rencontrer de fées, Rose. Ce sont d'horribles créatures, bien loin de l'image idylliques de petits personnages bienveillants que véhiculent les contes pour enfants.
-Vous en avez déjà rencontré ?
-Quelques fois, oui. Et je n'ai pas l'intention de renouveler l'expérience. Ce qui tombe parfaitement bien, car il n'y a pas de fée à Phantasmagoria. Par contre, je crois qu'il y a...

Le Doctor mit un doigt dans la bouche, le sortit, le pointa vers le ciel - invisible alors car les fleurs formaient une épaisse canopée - et le remit à la bouche, comme pour goûter l'air.
-Oui, c'est bien ça, il y a un lac de thé à environ cinq cent mètres à l'ouest, avec des canards en sucre qui nagent à la surface. Et ils ne fondent pas. Vous voulez voir ?

Main dans la main, le Timelord et Rose s'enfoncèrent un peu plus profondément dans la forêt, admirant le paysage et s'amusant des pirouettes aériennes qu'exécutait une petite troupe de zèbres à bascule.
L'air sentait la barbe à papa, mais sans que cela soit écoeurant, remarqua la jeune humaine. Mais bientôt se fut une odeur de darjeeling qui se fit sentir. Et le lac - ou plutôt la mare - de thé se dessina devant eux ; une légère brume de lait s'étendant au-dessus des canards en sucre multicolores qui nageaient gaiement à la surface.

-Quand j'étais petite, ma mère m'emmenait parfois au parc le dimanche matin et nous nourrissions les canards. Je me rappelle que je mettais chaque morceau de pain possible de côté durant la semaine pour pouvoir les lancer aux canards lors de notre balade.
-Je n'ai pas pensé au pain, sourit le Doctor. D'ailleurs, je doute que ces canards mangent du pain.
-Ça serait parfaitement stupide, en effet, déclara une voix d'homme juste à côté de Rose.

Les deux voyageurs spatio-temporels se tournèrent vivement vers l'étranger, surpris de ne pas l'avoir vu plus tôt.

-Ils se nourrissent de petites gaufrettes, bien sûr. Est-ce que vous mangez du pain sec avec votre thé ?
-Je préfère les Jammy Dodgers, déclara le Gallifréen l'air de rien.
-Ils aiment aussi les langues de chat. Mais seulement le dimanche. et le mardi matin, ils refusent tout ce qui n'est pas un toast à la marmelade d'orange amère.

L'homme se tut et jeta une grosse poignée de raisins secs dans la mare, faisant fuir les canards.

-Les abeilles ont cessé de butiner et la jolie fleur est reparue. Mais bientôt elle sera cueillie et fanera, déclara l'homme sans s'adresser à personne en particulier. L'homme-pendule s'est trop éloigné de l'eau qui coule.

Il se tut quelques instants, le temps de lancer une nouvelle poignée de raisins secs et d'observer les pauvres volatiles en sucre s'enfuir à tire-d'aile.

-Ce sont les gaufrettes à la vanille qu'ils préfèrent. Qui êtes-vous ?, demanda-t-il après quelques instants de silence, comme s'il s'apercevait juste à l'instant de la présence des deux autres.
-Je suis le Doctor. et voici Rose Tyler.
-On m'appelle Dodgy par ici. Ou Lewis, mais je ne sais pas pourquoi.
-Oh, vous devez être Charles Dodgson, alors, s'enthousiasma le Timelord.
-Attendez, intervint Rose. Charles Dodgson ? Charles "Lewis Carroll" Dodgson ?
-Lui-même, répondit le Doctor - car Charles semblait trop occupé à chercher des nouvelles munitions fruitières dans les poches de sa redingote.
-Lewis Carroll est un alien ?
-Yep. Bien sûr qu'il l'est.
-Mais... Non, il ne peut pas être Lewis Carroll, j'ai déjà vu des photos de lui et il ne ressemblait pas du tout à Dodgy.
-Je suis multiforme, évidemment, répondit ledit Dodgy sans regarder son interlocutrice, le regard toujours fixé sur le plan de thé. Vous me rappelez une jeune fille que j'ai rencontré une fois. Elle aussi était une petite sotte qui posait sans cesse des questions idiotes. Debout !

À ce cri, Charles se jeta au sol, la tête protégée par ses bras repliés.

-Que faites-vous ?, ne put s'empêcher de demander Rose, même si elle se doutait que la réponse serait déconcertante.
-Je me protège du Jabberwocky, évidemment.
-Du Jabber... Mais il n'y a rien, remarqua la jeune femme.
-Si fait. Le Jabberwocky m'attaquera hier.
-Le Temps se déroule plus ou moins à l'envers ici, souffla le Doctor à l'oreille de la jeune femme.
-Pourquoi chuchotez-vous ?, questionna Rose sur le même ton.
-Le Temps pourrait s'offenser, murmura le Gallifréen.

Non seulement le discours de Charles Dodgson semblait n'avoir aucun sens, mais le Doctor avait l'air, lui aussi, de parler par charade.

-Je ne comprends rien, avoua Rose.
-Le Temps est vivant par ici. Enfin, je devrais plutôt dire qu'une créature manipule le Temps à sa guise sur cette planète. Je ne sais pas de quoi ou qui il s'agit qu'il se fait appeler le Temps et est extrêmement susceptible. Et qu'il peut modifier votre ligne temporelle pour vous punir. J'aimerai le rencontrer, d'ailleurs.
-C'est très simple, dit Dodgy. Il habite très loin à seulement trois minutes à pieds.
-Qu'en dites-vous, Rose ? Prête à rendre visite au Temps ?
-Je suppose.

[hors défi], doctor (eleven), rose tyler, rory williams, [type: fanfic], [fandom: doctor who], amy pond, oc, river song

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