A y est ! J'ai fini le premier texte de "Du côté de chez Sven". Et c'est du NC-17/MA pur. Une grande première pour moi ( bon, j'ai déjà écrit des petits lemon, mais là, c'est du porn quasi-intégrale ). C'est bizarre, il y a quelques temps encore, j'étais gênée de glisser des allusions sexuelles dans un texte, et là, je fonce en plein dans le porno.
Du coup, ce qui suis est - comme le titre du post l'indique - interdit au moins de 18 ans ( même si je sais que ce genre d'indication ne fais que pousser les plus jeunes à lire - on est tou(te)s pareil(le)s ^^ )
Part.1 : Découverte du "Palais"
Depuis que Sven avait découvert la luxure à l'âge de quatorze ans dans les bras - et le lit - de son entraîneur de basket, il n'avait de cesse de chercher à connaître de nouveaux plaisirs, de tenter de nouvelles expériences. Tout était bon à prendre du moment que c'était agréable.
L'ouverture du "Palais" lui promettait de découvrir de nouveaux horizons. Ce havre du plaisir semblait avoir été créé pour lui. Et bientôt il en fut l'habitué le plus régulier, une sorte de légende locale.
D'ailleurs, dès sa première visite au "Palais", il avait attiré l'attention de tout le monde, clients comme personnel. Sa beauté nordique, sa peau blanche, ses cheveux d'or, son physique élancé, son charisme, tout en lui était une véritable tentation.
Le fait qu'il soit venu accompagné ne dérangea guère de personnes et nombreux furent les hommes et les femmes qui vinrent lui proposer de "s'amuser" avec eux. S'il refusa systématiquement de répondre favorablement aux dernières, il accepta la proposition d'un homme d'une petite quarantaine d'années, Yann, qui l'invita à se joindre à lui et son compagnon, Manuel.
Étonnamment, en presque dix ans d'expérimentation, il n'avait jamais eu l'heur de tenter le triolisme, bien qu'il ait toujours été attiré par cette pratique.
Abandonnant là son propre compagnon - qui de toute façon était déjà occupé à gémir sous les coups de langue savants qu'une femme à la poitrine découverte donnait à sa verge durcie de plaisir - il suivit les deux hommes à l'étage, où se trouvaient des chambres pour les clients désirant un peu d'intimité.
Si l'adjectif avait pu se rapporter à une pièce, Sven aurait qualifié la chambre de sexuelle. La plafond recouvert d'un immense miroir, les draps de satin du lit King Size, les menottes accrochées au montant de celui-ci, la lumière rouge et tamisée, les dizaines de "jouets" qui trônaient sur une étagère, les tableaux de nus. Et surtout l'odeur, mélange d'encens et de sexe ; tout dans cette pièce poussait à la luxure.
Mais il n'eut pas le temps d'admirer plus longtemps le décor ; déjà Yann l'embrassait langoureusement, glissant ses mains sous son tee-shirt, alors que Manuel, derrière lui, entreprenait de le déshabiller lentement. Les doigts de ses deux amants étaient partout sur sa peau. Sans cesser d'embrasser Yann, il s'attaqua à la chemise de celui-ci, dévoilant un torse qui n'était pas parfait mais néanmoins attirant, et un ventre qui commençait à présenter quelques rondeurs.
Leurs langues tournaient, dansaient, bataillaient tandis que dans son dos, celle de Manuel traçait un chemin humide et chaud vers son bassin. Le souffle court, il se libéra des lèvres possessives de Yann et se retourna pour faire face à l'homme qui lui ôtait ses vêtements - il ne lui restait que son tee-shirt qu'il fit passer par-dessus sa tête et son boxer - pour le déshabiller à son tour. Et contrairement à celui de Yann, le corps de Manuel était parfait, des pectoraux finement ciselés, des abdominaux fermes aussi appétissants qu'une tablette de chocolat. Sentant réagir son sexe à cette vision divine, Sven se pencha vers le torse découvert et prit un téton entre ses dents, le mordillant légèrement et pinça le second entre le pouce et l'index. De sa main libre, il débarrassa Manuel de son pantalon et de son sous-vêtement.
Yann se colla dans son dos - il pouvait sentir son excitation contre sa cuisse - et prit son sexe dans une main, le faisant haleter de surprise, et commença à y exercer un lent mouvement de va-et-vient. Gémissant doucement, il pencha la tête en arrière, offrant à Manuel un accès total son cou si blanc. Les lèvres chaudes suçotaient le dessous de l'oreille, laissant une petite trace rouge sur la peau.
La main de Yann bougeait de plus en plus vite et bientôt Sven atteignit les portes du plaisir et jouit entre les doigts du plus âgé de ses amants. Léchant ses doigts, ce dernier alla s'asseoir sur le lit. Sven se sépara de Manuel et rejoignit Yann. À quatre pattes sur le lit, il avança tel un félin et sans prévenir, il plongea sa tête entre les jambes de l'homme et prit son sexe dans sa bouche.
Alors que le lit s'affaissait un peu plus alors que Manuel se joignait à eux, une main se glissa jusqu'à ses fesses et un doigt humide le pénétra. Sa langue caressait la hampe de chair, s'arrêtant parfois au bout pour titiller le gland. Un deuxième doigt rejoignit le premier dans son intimité tandis qu'une main lui caressait les testicules, lui faisant oublier la légère douleur que provoquait la pénétration. Puis les doigts se retirèrent pour laisser place au membre viril de Manuel, lui tirant un petit cri de douleur, étouffé par le fait qu'il avait toujours la verge de Yann - qui gémissait bruyamment - dans sa bouche, alors que la main de Manuel s'activait sur son sexe.
Bientôt, il n'y eut plus que râles et gémissements dans la chambre, toutes pensées cohérentes quittant l'esprit embrumé des trois hommes. Les corps se mêlaient, glissaient les uns sur les autres, les uns dans les autres.
Yann fut le premier à jouir, dans la bouche de chaude de Sven qui avala la semence et se lécha les lèvres en souriant de façon provocante à l'homme en face de lui. Mais le plaisir montait toujours plus et il se crispa avant de se libérer dans un cri rauque. Sentant les muscles fessiers se resserrer autour de son sexe, Manuel ne tarda pas à rejoindre ses compagnons dans l'extase et ils s'effondrèrent les uns sur les autres avant de démêler leurs corps imbriqués.
-Ça, c'était la meilleure expérience de toute ma putain de vie, assura Sven à bout de souffle.
Une expérience à renouveler.
Par contre, je trouve la fin minable... mais bon, ça sera mieux ( j'espère ) la prochaine fois.