(no subject)
Je vais bien ne t'en fais pas
Rating : K
Commu' : 31_jours et 30_originaux
Thèmes : "Je vais bien ne t'en fais pas" et "Lettre"
.
Petite Clo',
Tu te souviens ?, je t'appelais souvent comme ça quand nous étions enfants. Ça te faisait enrager. Mais cette fois, ce n'est pas mon but, j'espère donc que ce surnom ne te fâchera pas.
Comme tu dois t'en douter, j'ai bien reçu la lettre que tu m'as envoyée via Théo. J'avoue avoir été surpris quand il m'a dit qu'une des lettres de ses admirateurs m'était adressée. En principe, il détruit tous les courriers me concernant venant de ses fans avant que je puisse les lire, étant donné qu'ils sont habituellement remplis d'insultes en tous genres ; je n'ai d'ailleurs appris leur existence que lorsque Jonathan, l'éditeur de Théo, m'en a parlé - c'est-à-dire très récemment.
Et j'ai été encore plus surpris quand il me la remise et que j'ai découvert qui l'avait écrite. Je n'aurais jamais pensé qu'un membre de la famille veuille encore me parler après que je vous ai tous abandonnés sans un mot durant des années.
Petite Clo', j'espère que tu m'excuseras de t'avoir laissée et causé autant d'inquiétude. Mais désormais tu n'as plus à t'en faire pour moi, je vais bien.
Tu me dis vouloir savoir tout ce que j'ai fait durant ces années. La vérité, c'est que je n'ai pas fait grand-chose si ce n'est me détruire pendant longtemps. Jusqu'à ce que je rencontre Théo.
Tu écris que tu as lu "Sabotage" de Théo, tu as donc un aperçu très proche de la réalité de ce qu'ont été les trois premières années de ma "disparition" ( hormis ce qui concerne la drogue - je n'en ai pris que très rarement - tous les faits relatés dans ce roman sont vrais ). Quant aux deux dernières années, j'ai réappris à vivre "normalement", me débarrassant peu à peu de mes démons. Et récemment, j'ai trouvé un travail dans un bar gay - ironique pour un ancien alcoolique, n'est-ce pas ?
Bref, je vais bien et je suis heureux dans ma nouvelle vie. Tout comme je suis heureux de voir que ma merveilleuse cousine ne pas oublié.
Mais dis-moi, comment se passe ta vie ? Dans ta lettre tu ne me disais que ton inquiétude à mon sujet et ta joie de me savoir en vie. J'ignore tout de la jeune femme que tu es devenue ( je sais que c'est entièrement ma faute ; je n'avais qu'à pas couper les ponts ). Étudies-tu encore ? Dans quel domaine ? Si tu as fini tes études quel travail fais-tu ? As-tu un petit-ami ( ou une petite-amie ) ? Je veux tout savoir de ta vie.
Par contre, pour ce qui est de ta demande, au sujet de nous rencontrer, je n'ai rien contre, mais c'est encore un peu trop tôt pour moi ; on vient juste de reprendre contact. Que dirais-tu qu'on continue à s'écrire ( ou se téléphoner - je te joins mon numéro de portable ) pendant quelques temps avant de se revoir ?
À bientôt, j'espère.
Bisous,
Erwan.
PS : pourrais-tu m'envoyer une photo de toi ? J'aimerais voir à quel point ma petit Clo' est devenue une grande jeune femme.
Rating : K
Commu' : 31_jours et 30_originaux
Thèmes : "Je vais bien ne t'en fais pas" et "Lettre"
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Petite Clo',
Tu te souviens ?, je t'appelais souvent comme ça quand nous étions enfants. Ça te faisait enrager. Mais cette fois, ce n'est pas mon but, j'espère donc que ce surnom ne te fâchera pas.
Comme tu dois t'en douter, j'ai bien reçu la lettre que tu m'as envoyée via Théo. J'avoue avoir été surpris quand il m'a dit qu'une des lettres de ses admirateurs m'était adressée. En principe, il détruit tous les courriers me concernant venant de ses fans avant que je puisse les lire, étant donné qu'ils sont habituellement remplis d'insultes en tous genres ; je n'ai d'ailleurs appris leur existence que lorsque Jonathan, l'éditeur de Théo, m'en a parlé - c'est-à-dire très récemment.
Et j'ai été encore plus surpris quand il me la remise et que j'ai découvert qui l'avait écrite. Je n'aurais jamais pensé qu'un membre de la famille veuille encore me parler après que je vous ai tous abandonnés sans un mot durant des années.
Petite Clo', j'espère que tu m'excuseras de t'avoir laissée et causé autant d'inquiétude. Mais désormais tu n'as plus à t'en faire pour moi, je vais bien.
Tu me dis vouloir savoir tout ce que j'ai fait durant ces années. La vérité, c'est que je n'ai pas fait grand-chose si ce n'est me détruire pendant longtemps. Jusqu'à ce que je rencontre Théo.
Tu écris que tu as lu "Sabotage" de Théo, tu as donc un aperçu très proche de la réalité de ce qu'ont été les trois premières années de ma "disparition" ( hormis ce qui concerne la drogue - je n'en ai pris que très rarement - tous les faits relatés dans ce roman sont vrais ). Quant aux deux dernières années, j'ai réappris à vivre "normalement", me débarrassant peu à peu de mes démons. Et récemment, j'ai trouvé un travail dans un bar gay - ironique pour un ancien alcoolique, n'est-ce pas ?
Bref, je vais bien et je suis heureux dans ma nouvelle vie. Tout comme je suis heureux de voir que ma merveilleuse cousine ne pas oublié.
Mais dis-moi, comment se passe ta vie ? Dans ta lettre tu ne me disais que ton inquiétude à mon sujet et ta joie de me savoir en vie. J'ignore tout de la jeune femme que tu es devenue ( je sais que c'est entièrement ma faute ; je n'avais qu'à pas couper les ponts ). Étudies-tu encore ? Dans quel domaine ? Si tu as fini tes études quel travail fais-tu ? As-tu un petit-ami ( ou une petite-amie ) ? Je veux tout savoir de ta vie.
Par contre, pour ce qui est de ta demande, au sujet de nous rencontrer, je n'ai rien contre, mais c'est encore un peu trop tôt pour moi ; on vient juste de reprendre contact. Que dirais-tu qu'on continue à s'écrire ( ou se téléphoner - je te joins mon numéro de portable ) pendant quelques temps avant de se revoir ?
À bientôt, j'espère.
Bisous,
Erwan.
PS : pourrais-tu m'envoyer une photo de toi ? J'aimerais voir à quel point ma petit Clo' est devenue une grande jeune femme.