Et finalement, on y arrive.
Ce matin, en me réveillant, je n'avais pas nécessairement envie d'écrire pour les 7_peches , en fait, j'avais une flemme terrible qui me poussait à attendre la dernière minute pour écrire ce fichu OS qui n'était vraiment pas décidé à venir. Allez savoir si c'était le manque de motivation, de temps, ou même, la peur d'écrire sur un fandom que je n'ai pas réellement expérimenté auparavant: je tâtonne, je teste, je fais parfois fausse route, je recommence, aussi. Je dois m'habituer à travailler avec de nouveaux persos, bien que je connaisse l'univers comme ma poche. Mini, finalement, m'aura donné bien du fil à retordre. Certes, c'est le personnage stéréotypé par excellence, la garce populaire qui sort avec le garçon populaire, et qui souffre de troubles alimentaires parce qu'en fait, elle se sent mal dans sa peau. Mini n'était pas que ça. Mini, j'en avais une version bien précise en tête, une Mini plus humaine, plus vulnérable, au fond. Et je me dis que finalement, Mini, elle est bien comme ça. J'en aurai cramé des neurones pour parvenir à un tel résultat. Tout ça pour dire que non, je n'ai toujours pas posté sur la communauté, malgré la deadline qui approche, mais j'ai retrouvé l'inspiration, et le goût d'écrire pour les communautés.
Ca m'a pris comme ça, alors que ce midi, j'attendais mon bus. Je voulais écrire ce OS. Les idées ont commencé à fleurir, et l'étincelle de l'inspiration a surgi de nulle part, venant tout embraser. dès lors que je suis rentrée, je m'y suis mise, et j'ai commencé à écrire. Les pages word ont défilé. Je savais précisément où je devais aller, même si le concept, en soi, est un peu bizarre. Mais la gourmandise, c'est vaste comme sujet, alors, on peut interpréter librement. Et c'est ce que j'ai fait. J'ai écrit sur un sujet difficile. Un sujet qui me parle un peu plus que ce que je devrais. Non pas les troubles alimentaires, mais le manque de confiance en soi. L'importance du regard des autres. Plein de choses qui font que somme toute, cet écrit est plus personnel qu'il ne devrait l'être. j'ai aimé écrire cette histoire, bien qu'à l'heure actuelle, où j'écris ce billet, elle est inachevée. Je devrais en poser la dernière pierre demain, j'ai déjà écrit le paragraphe de conclusion. Et fait le plan de ce qui me restait à écrire. Bref, j'ai eu le déclic.
Enthousiasmée par cette inspiration retrouvée, je me suis sentie de taille à affronter ma première participation aux 7_couples et pourtant, j'en ai passé des semaines, voire des mois, à tergiverser sur ce que j'allais bien pouvoir écrire. C'est cyclique chez moi, je me mets à écrire comme une dingue lorsque je sais pertinemment que la période qui va s'ensuivre est particulièrement chargée et que je serais occupée jusqu'à ne plus savoir où donner de la tête. Pourtant, l'envie d'écrire sur Mini me démange à nouveau, j'ai précisément en tête ce que je veux écrire. Alo sera évidemment de la partie, parce que Mini sans Alo, c'est comme Paris sans Tour Eiffel (quoique, ils envisageaient de la démolir après l'Exposition Universelle qui l'avait présentée au monde entier, alors, tout est possible.) Et vous savez quoi? J'ai tellement envie d'écrire sur ce fandom (Skins) que je vais écrire dans la foulée mes autres histoires pour bingo_fr, parce qu'au total, j'ai prévu pas moins de 7 histoires pour ce défi. (il y en a encore plus que pour HP, voyez-vous donc.) Et, toujours dans la foulée, j'ai décidé quels personnages j'allais utiliser pour 7 péchés, toujours. Ma liste est (presque) fixe. Et j'ai presque envie de les écrire tous, maintenant, tout de suite, parce que mince, j'en ai envie. Figurez-vous que j'ai déjà mon idée de personnage pour le round 2. Je tiens aussi précisément ce que je veux écrire. Ce sera sans doute un peu politique, mais aussi une réflexion sur la nature humaine à travers le regard d'un homme d'affaires (ou un tradeur, je ne sais pas encore quoi...) à travers des petites scènes de la vie quotidienne. J'espère vraiment parvenir à ce résultat, parce que dans ma tête, ça rend bien. Quoique, ça rend toujours bien dans ma tête, et au moment de le transposer sur le papier...aïe, aïe, aïe. Bizarrement, c'est moins chouette que ça en avait l'air.
J'ai à nouveau envie d'écrire, et putain, ça fait du bien. Quant au syndrome de la page blanche, je n'en veux plus.