Fic: La force d'avancer - Harry, Draco, Ginny - Pour Picadillly

Jan 10, 2010 22:48

Chère picadillly, le Père-Noël t'envoie ce cadeau maintenant, pour te réchauffer et Merlin sait que c'est pas du luxe en ce moment XD Nous te souhaitons une excellente année 2010!!

Titre : La force d'avancer
Disclaimer : Je ne suis malheureusement pas Anglaise, donc tout est à JKR en dehors de cet écrit.
Pairing : Harry, Draco, Harry/Ginny, Draco/Astoria et en toile de fond, pas mal de Slytherins et de Gryffindors.
Rating : PG
Nombre de mots : presque 1500
Mot de l'auteur : Joyeux Noël, Picadilly ! Ton présent a été recommencé plusieurs fois (ce qui explique mon retard ^^; ), mais j'espère que sa forme finale te plaira. Normalement, j'ai éradiqué le fluff juste pour toi. Quoi qu'il en soit, j'espère que tu as passé d'excellentes fêtes et que ceci te fera un peu rire, beaucoup sourire et surtout plaisir. Je t'embrasse très fort (parce que c'est Noël ou presque) et je te souhaite encore un joyeux Noël. Ta lutine.


"Potter,
Peux-tu m'expliquer comment as-tu osé nous faire ce coup-ci ? Ta Weaslette pourrait être en train d'accoucher que je ne vois pas pourquoi tu devrais encore te comporter comme le pire des abrutis congénitaux et te prendre les premiers sorts qui passent ! La prochaine fois que je te vois passer la porte du service, je te remet moi-même sur le trottoir de Sainte-Mangouste. Ce n'est pas parce que Daphné pense à éventuellement fréquenter Thomas que je suis tenu de te réserver un lit dans une chambre seule de mon service.
Abruti !
D. Malfoy"

Douceur, délicatesse et beuglante semblaient être les maîtres-mots de la matinée du médicomage en chef du services des Sorts Dangereux, Pathologie des sortilèges, quatrième étage. Il avait découvert pour la troisième fois en moins de quatre mois, le nom de "Potter, Harry James" dans la liste de ses patients. Cet idiot avait eu la bonne idée de s'engager parmi les Aurors à la fin de la guerre et donc courait après les apprentis mages noirs, les nostalgiques du Lord et autres cinglés en tous genres. Lui, il était parti vers une carrière nettement moins dangereuse, en temps normal : médicomage. Sauf qu'il se trouvait qu'après plusieurs rafistolages d'Aurors aux urgences, où il avait été nommé originellement, certaines sommités avaient suggéré qu'il pourrait reprendre les rennes du service Sorts Dangereux.
En effet, le personnel médical de cette partie de Sainte-Mangouste avait été décimé durant la guerre. Ils ne posaient pas de questions sur d'où venaient les blessures, comme leur serment leur imposait, soignant tous ceux qui se présentaient sans distinctions. Après la victoire de Harry, les cas avaient été plus normaux, sorts tournant mal à Poudlard, magie involontaire, ... et aucun médicomage en chef n'avait été nommé pendant trois ans. Néanmoins, au bout de ces trois années, les Aurors avaient de nouveau été les principaux patients du service et coordonner les décisions devenait nécessaire. Draco s'était trouvé catapulté à ce poste, sans avoir réellement donné son accord, mais avec celui de tous ceux qui n'avait pas hériter de celui-ci. Il fallait avouer que c'était l'un des plus complexes qu'il y ait : composer avec les impératifs médicaux et les lubies des Aurors. Autant dire que les questions relationnelles étaient la majorité de son travail

L'autre argument -outre le fait qu'il était compétent avec les Aurors aux urgences- en la faveur de cette décision était qu'il était proche de Potter. Même s'il n'était à l'époque qu'un Auror comme les autres -il était capitaine, maintenant- il y avait toujours cette fichue aura autour de lui. Il était le Sur-vi-vant. Si quelqu'un ne l'avait pas encore compris.Quant à être proche de lui, disons qu'ils avaient fait la paix durant l'après-guerre, lors de leur dernière année à Poudlard. Cela avait éventuellement un rapport avec le fait que Potter lui avait sauvé la vie et que Mère avait sauvé la vie de Potter. L'humour de celui-ci n'était pas si mauvais que cela et Draco de son côté pouvait même être aimable.
Bref. Ils avaient passé du temps ensemble. A cela, s'ajoutait aussi le fait que Weasley et Granger avaient décidé de se marier juste après leurs A.S.P.I.C.s et qu'ils ne cessaient d'en parler. Harry n'était pas passionné par la question, même si la Weaslette semblait trouver l'idée très romantique. Cela arrangeait Draco. Tous les Slytherins n'étaient pas revenus. Certains étaient morts, comme Vince. D'autres étaient en prison, comme Purcey. Tous avaient changé et l'insouciance était loin. Théodore Nott sursautait à certains bruits. Il n'avait jamais été un enfant épanoui, à cause de son père, mais l'immense balafre sur son torse -punition du Lord envers son père- l'avait fait se refermer un peu plus sur lui. Blaise Zabini ne pouvait plus dormir sans potion, car il avait vu sa mère se faire assassiner. Personne n'avait pu lui faire dire par quel camp. Pansy n'était pas revenue et il avait appris par la presse qu'elle s'était mariée aux Etats-Unis. On murmurait qu'elle ne tenait debout que grâce aux potions. Milli était à Poudlard, mais... Elle avait annoncé avant les fêtes de Noël qu'elle ne reviendrait pas. La seule Slytherin qui semblait résister était Daphné. Elle avait tendance à les secouer, à continuer à vouloir tous les faire avancer. Il se demandait d'où elle tirait sa force.

***

"Draco,

Tu es ronchon le matin, te l'a-t-on déjà dit ? Comment Astoria fait-elle pour te supporter ?

Ginny propose que tu viennes dîner Samedi, avec ta femme et Scorpius, comme les vacances vont bientôt finir et que tu m'as encore sauvé la vie. Je te laisse le soin de lui expliquer que tu n'as rien fait, car tu étais de repos.

Tu devrais -par contre- faire attention à ton coeur, c'est mauvais pour lui de t'énerver comme cela.

A bientôt,

Harry.

P.S. Soit un minimum heureux, j'ai évité un Crucio, cette fois-ci. Pas de problèmes avec mes organes internes.
P.S. 2 Tu devrais apprendre à juste dire "je m'inquiète pour toi". Cela ferait moins mal aux oreilles. "

***

Lui, il avait trouvé la force d'avancer dans ses moments avec Potter. Cet idiot restait idéaliste et malgré ce qu'il avait pu voir, il ne semblait pas arriver à voir le monde tel qu'il était. Laid. Ils s'étaient réellement rapprochés. Draco l'avait aidé à trouver une robe digne de ce nom pour le mariage de Weasley et Granger -pardon, Granger-Weasley, Draco, tu devrais le savoir, tu t'y trouvais. Il y aurait peut-être pu y avoir quelque chose entre eux deux. Certains regards avaient été un peu trouble. Draco s'était surpris à rester observer les lèvres de Harry. Ce dernier avait touché sa joue une fois, pour retirer une bourde de pollens. Il aurait pu y avoir quelque chose. Réellement. Enfin, il le semblait à Draco. Ils n'en avaient jamais parlé, car ni l'un, ni l'autre ne savait comment aborder la chose. Puis, il y avait eu Théo et Blaise. Un matin, Daphné était venue lui raconter comment elle les avait surpris tous les deux, à être l'un à côté de l'autre. Intime. Il n'avait pas envie d'être un autre à jouer cela. Il était heureux pour eux, car ils méritaient de connaître un peu de paix. S'ils la trouvaient ensemble, c'était bien ainsi.
Cela aurait aussi été nier autre chose. Il y avait la Weaslette, à qui Harry était sincèrement attaché depuis toujours. Il ne lui avait jamais caché qu'il s'imaginait à ses côtés, pour leur mariage, lors de l'entrée à Poudlard de leurs enfants, lors de la naissance de leurs petits enfants. Harry aimait la Weaslette.
Lui... Il y avait la sœur de Daphné. La famille Malfoy avait besoin d'un héritier et Astoria semblait être l'épouse Malfoy idéale. Intelligente, belle, discrète et cultivée. Elle n'était pas opposée à ce mariage. Ce n'était pas de l'amour, mais il appréciait le temps qu'ils passaient ensemble. Elle ferait une excellente mère et Draco se disait qu'avec un peu de temps, cela pourrait devenir de l'amour. Quand on voulait un héritier, l'amour ne primait pas, mais cela pourrait arriver. Alors, ni Draco, ni Harry n'avaient jamais parlé de ce trouble.

Et l'amour était arrivé. Draco s'était réellement pris au jeu de courtiser sa jeune fiancée, puis sa jeune épouse. Ce ne serait vraisemblablement jamais la passion folle, comme dans les romans d'amour de Narcissa, mais ils s'aimaient et le blond était heureux de n'avoir jamais formulé ce qui aurait pu être. Il était heureux de ce qu'il avait : une femme merveilleuse, le plus beau fils et un ami sincère. Bien sur, qu'il voyait cet abruti de Potter. Il semblait trouver amusant de se mettre dans la direction de tous les sorts qui passaient. Draco pouvait dénombrer une cinquantaine de séjour depuis qu'il était à la tête du service. Si la part la plus ancienne du dossier n'était pas déjà descendue aux Archives. Si ce n'était pas le cas, il faudrait le faire rapidement, celui-ci menaçait de se répandre du haut de ses huit centimètres et quatre millimètres. Draco l'avait mesuré, ce matin. Presque un record pour son service.
Le véritable record, c'était Weasley qui l'avait. Le cumul entre son travail d'Auror et les idioties de ses frères. En parlant de Weasley, lui aussi, avait été amené dans le service, cette nuit. Soupirant avec un faux air de tragédienne, Draco prit une nouvelle Beuglante.

En fait, son travail était assez amusant. Il était payé à empêcher les Aurors de faire se tuer et il pouvait même leur envoyer des lettres pour leur crier dessus. Que demander de plus ?

***

"Harry,

Andouille.

D.

P.S. Evite de te faire tuer, Scorpius apprécie trop les gâteaux de Ginny."

Fin.

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