Portfolio Sarah D éditée par l'association
LES SCULPTEURS DE BULLES Édition limitée 100 ex + 20 EA numérotés et signés par Adriano De Vincentiis, un dossier de luxe en tissue noire contient 12 dessins inédit format 30x40 cm de Sarah D.
Prix de vente: 30 premiers exemplaires en souscription au prix de 120 euros ; 70 derniers exemplaires hors souscription au prix de 150 euros.
Préface par Luca Buoncristiano
Graphic Design par
Luca DI Sabatino
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Qui est Sarah D? Elle est une fille réel, Sarah D est une jeune fille italienne comme beaucoup d'autres qui voulaient se livrer aux yeux de l'artiste à l'étoile des images et des histoires de fantaisie, peut-être bientôt, même dans la bande dessinée ...
Pour toutes souscriptions, info et commandes:
lessculpteursdebulles@laposte.net
Par téléphone : 06.20.42.16.67
L'association Les Sculpteurs de Bulles édités pour l'occasion deux affiches de haute qualité: Deux dessins grand format en édition limitée numérotés et signés par l'auteur:
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Sarah D exclusive:
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Girls Only:
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Adriano De Vincentis est né pour dessiner des corps de femmes. Il faudrait lui laisser remplir une infinité de feuilles de ces créatures rouges et bleues. Il faudrait le libérer des chaînes du texte.
J’ai eu la chance d'apprendre à le connaître, il y a plusieurs années de celà, grâce à une alchimie qui s’est produite entre deux inconnus. J’ai, dès cet instant, essayer d'appréhender l'essence de son travail, l'âme de ses images. J’ai vu que ses histoires n’étaient que des prétextes pour illustrer des corps féminins. J’ai remarqué la démesure de ses femmes : enfermées dans des cases, des planches, introduites de force dans des espaces-temps, inexorablement livrées à des histoires, qui ne peuvent cependant jamais les posséder. Elles s’envolent loin des cases de la planche, franchissent les bordures des feuilles de papier et les limites de leur propre corps. Puissantes. Comme seule l’essence de la féminité peut l’être.
J’écris à présent une introduction à ses dessins, à ses signes. Ce sont les travaux d’Adriano que j’aime le plus. Terrestres comme le rouge dont ils sont faits et le papier sur lequel ils se posent, et cependant si évanescents, si suspendus. Comme seule l’essence de la femme peut l’être.
Je le vois : Adriano dans son fortin, baigné d’une lumière factice de bord de mer qui ne se reflète pas dons son mode de vie, en proie à une extase fiévreuse, écoutant un vinyle de musique électronique, dessinant humblement un sein. Je le vois, la tête penchée, suivre le son, tout intérieur, de courbes séduisantes. L’harmonie des lèvres. L’élan sonore des jambes. N’est-il pas musique le corps de la femme ? Et voilà que la techno qui remplit la pièce s’éloigne, comme lorsqu’on écoute de la musique la tête plongée dans l’eau. Une nouvelle mélodie se révèle. Je vois ses mains calmes et précises se faire l'artisan de cette nouvelle musique, pendant qu’il bat la mesure du pied. Puis il n’y a plus de tempo. Il n’y a plus de vue : seule une écoute.
Adriano orchestre dans ses planches la naissance, la mort et la résurrection de ces corps éternels. Il célèbre l’érotisme qui se fait musique et qui est toujours et uniquement féminin.
C’est l’éros qui s'incarne sur la feuille. C’est la sexualité qui se dévêt de ses codes terrestres, de ses jeux de couples, triviaux et vulgaires, pour s’ériger en vibrant dans une extase suprême. Il n’y a pas d’orgasme dans les travaux d'Adriano De Vincentis, car au moment où la femme se réapproprie sa divinité, l’autre est mis à l’écart : Il n’y a plus d’espérance, il n’y a qu’un abandon.
Luca Buoncristiano
Traduction: Angelo Pavia