Le combat qu'il nous faut gagner au Québec
Le combat qu'il FAUT gagner au Québec est celui contre le fait suivant.
La discrimination.
Cette semaine, j'ai choisi de discuter du problème qu'est le racisme au Québec.
Exemple le premier. Je soumets pour votre considération le maire de Saguenay, Jean Tremblay. Ce bonhomme soutient qu'on devrait maintenir la prière (catholique) avant chaque conseil municipal de la ville. Il est aussi l'énergumène qui a répondu ce qui suit à Mme. Djamila Benhabib, candidate du PQ dans Trois-Rivières, qui avait soutenu (avec raison!) qu'elle souhaiterait voir disparaître les symboles religieux des institutions publiques et parapubliques:
"Il a dit se méfier d'une personne qui «arrive d'Algérie».
«Nous les mous, les Canadiens français, on va se faire dicter comment se comporter, comment respecter notre culture par une personne qui arrive d'Algérie. On n'est même pas capable de prononcer son nom», a affirmé Jean Tremblay, mercredi matin sur les ondes du 98.5 FM. Ses propos ont été dénoncés tout au long de la journée par la classe politique.
(...) «Je n'aime pas que ces gens-là (sous-entendu les immigrants) arrivent ici pis établissent leurs règles. Qu'on aille toucher à leurs règles pour le fun», a ajouté le maire Tremblay en ciblant la candidate péquiste, qui est arrivée au Québec depuis la fin des années 1990." (Cet article se trouve ici.)
Le maire de Trois-Rivières, quant à lui, aurait réagi de la façon suivante aux propos du Monsieur: "Sans approuver la forme, le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, est venu apporter son soutien sur le fond à son collègue de Saguenay, en affirmant que «c'est ce que la majorité des gens pensent de façon silencieuse»." (Cet article se trouve ici.)
Bon. Visiblement, le Québec a lui aussi son problème d'intégrisme religieux.
Exemple le deuxième. Je vous rappellerai aussi la soi-disante 'controverse' qui a eu lieu au Québec plus tôt cette année, lorsque tous et toutes se tordaient les mains en se demandant s'ils allaient mourir, du fait d'avoir consommé de la viande halal sans le savoir (étant donné le fait que la viande halal ne serait pas toujours étiquetée comme telle). (Voir plus sur ce sujet ici.) Ceci peut aussi être appelé le syndrôme du 'Oh non! J'ai été contaminé(e) par du manger musulman!'. Je crois que l'idiocie et le racisme de toute cette controverse est tout simplement lamentable. Vive le Québec risible, quoi.
Exemple le troisième. Pauline Marois a soutenu, lors de la récente campagne électorale menant aux élections provinciales québécoises, qu'un gouvernement péquiste exigerait que tous les élus dans la province puissent s'exprimer en français, avant de corriger le tir 24h plus tard suite entre autres à la réponse chez les peuples autochtones de la province (qui ont souvent l'anglais et non le français comme langue seconde). Personnellement, je ne peux pas m'enpêcher d'y voir un élément discriminatoire, du moins en ce qui concerne l'idée que cette exigence s'applique aux autochtones.
De plus, le mouvement souverainiste n'a jamais, à mon avis, fait de réel effort pour reconnaître la légitimité des revendications autochtones, PLUS VALIDES même que celles des francophones (soit du mouvement séparatiste québecois). (J'avoue cependant n'avoir que mon expression personnelle en tant que citoyenne du Québec pour appuyer cette déclaration: je vais cependant tenter de trouver une référence à cet effet.)
En conclusion. Il est grand temps que tout ceci change, et que le Québec se réveille. En d'autres termes: vous voulez une nation? Commencez donc par la construire CORRECTEMENT!
(NB: Mon clavier ne me permet pas d'insérer des guillemets francophones.)
La discrimination.
Cette semaine, j'ai choisi de discuter du problème qu'est le racisme au Québec.
Exemple le premier. Je soumets pour votre considération le maire de Saguenay, Jean Tremblay. Ce bonhomme soutient qu'on devrait maintenir la prière (catholique) avant chaque conseil municipal de la ville. Il est aussi l'énergumène qui a répondu ce qui suit à Mme. Djamila Benhabib, candidate du PQ dans Trois-Rivières, qui avait soutenu (avec raison!) qu'elle souhaiterait voir disparaître les symboles religieux des institutions publiques et parapubliques:
"Il a dit se méfier d'une personne qui «arrive d'Algérie».
«Nous les mous, les Canadiens français, on va se faire dicter comment se comporter, comment respecter notre culture par une personne qui arrive d'Algérie. On n'est même pas capable de prononcer son nom», a affirmé Jean Tremblay, mercredi matin sur les ondes du 98.5 FM. Ses propos ont été dénoncés tout au long de la journée par la classe politique.
(...) «Je n'aime pas que ces gens-là (sous-entendu les immigrants) arrivent ici pis établissent leurs règles. Qu'on aille toucher à leurs règles pour le fun», a ajouté le maire Tremblay en ciblant la candidate péquiste, qui est arrivée au Québec depuis la fin des années 1990." (Cet article se trouve ici.)
Le maire de Trois-Rivières, quant à lui, aurait réagi de la façon suivante aux propos du Monsieur: "Sans approuver la forme, le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, est venu apporter son soutien sur le fond à son collègue de Saguenay, en affirmant que «c'est ce que la majorité des gens pensent de façon silencieuse»." (Cet article se trouve ici.)
Bon. Visiblement, le Québec a lui aussi son problème d'intégrisme religieux.
Exemple le deuxième. Je vous rappellerai aussi la soi-disante 'controverse' qui a eu lieu au Québec plus tôt cette année, lorsque tous et toutes se tordaient les mains en se demandant s'ils allaient mourir, du fait d'avoir consommé de la viande halal sans le savoir (étant donné le fait que la viande halal ne serait pas toujours étiquetée comme telle). (Voir plus sur ce sujet ici.) Ceci peut aussi être appelé le syndrôme du 'Oh non! J'ai été contaminé(e) par du manger musulman!'. Je crois que l'idiocie et le racisme de toute cette controverse est tout simplement lamentable. Vive le Québec risible, quoi.
Exemple le troisième. Pauline Marois a soutenu, lors de la récente campagne électorale menant aux élections provinciales québécoises, qu'un gouvernement péquiste exigerait que tous les élus dans la province puissent s'exprimer en français, avant de corriger le tir 24h plus tard suite entre autres à la réponse chez les peuples autochtones de la province (qui ont souvent l'anglais et non le français comme langue seconde). Personnellement, je ne peux pas m'enpêcher d'y voir un élément discriminatoire, du moins en ce qui concerne l'idée que cette exigence s'applique aux autochtones.
De plus, le mouvement souverainiste n'a jamais, à mon avis, fait de réel effort pour reconnaître la légitimité des revendications autochtones, PLUS VALIDES même que celles des francophones (soit du mouvement séparatiste québecois). (J'avoue cependant n'avoir que mon expression personnelle en tant que citoyenne du Québec pour appuyer cette déclaration: je vais cependant tenter de trouver une référence à cet effet.)
En conclusion. Il est grand temps que tout ceci change, et que le Québec se réveille. En d'autres termes: vous voulez une nation? Commencez donc par la construire CORRECTEMENT!
(NB: Mon clavier ne me permet pas d'insérer des guillemets francophones.)