[Mème] Mème mythologique

Jun 14, 2015 00:43

Vu sur Tumblr. Je l'ai déjà fait, je crois, mais honnêtement, je ne m'en lasse jamais !

Donnez-moi un personnage mythologique, et je vous dirai :

* Pourquoi je l'aime
* Pourquoi je ne l'aime pas
* Mythe préféré
* Citation préférée (d'eux et/ou à propos d'eux)
* BrOTP (la relation platonique que j'aime le plus)
* OTP (la relation romantique que j' ( Read more... )

fandom : mythologie, [mème]

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Héra (1/2) soleil_ambrien July 29 2015, 19:18:02 UTC
* Pourquoi je l'aime
Eh bien en fait, j'ai appris à l'aimer. Petite, je la détestais un peu. Mais c'est une épouse dévouée bien que bafouée, une grande stratège (cf l'Iliade) ; et elle est piégée dans une relation abusive, avec un abuseur connu et violeur multirécidiviste (qui, selon les versions, l'a violée elle aussi). Donc j'ai beaucoup de compassion envers elle. Pas vraiment de l'affection, comme avec Hestia, ni de l'admiration, comme envers Isis, ou encore un mélange des deux comme avec Athéna. Mais je l'aime bien. Elle a aussi un côté mauvaise mère à la dame Séli dans Kaamelott qui me fait marrer. xD

* Pourquoi je ne l'aime pas
Sa jalousie donne dans le victim blaming, que ce soit pour les conquêtes bien involontaires de son mari ou pour les fruits de ces unions illégitimes, et c'est vraiment un très gros problème. ^^"

* Mythe préféré
Celui où elle plante là Zeus - qu'elle "divorce", en somme, même si le mot n'existe même pas en grec (lol) - et que ce dernier fait semblant d'épouser une statue en bois d'elle-même pour la récupérer. Comme je disais dans "Trolls de Troie", pour une déesse du mariage, c'est pas top prestige comme histoire, mais ça me fait bien marrer !

En rigolo aussi, il y a ce passage du chant XXI de L'Iliade qui me fait beaucoup rire, avec Héra qui tape Artémis avec son propre arc. xD

...Mais la vénérable épouse de Zeus, pleine de colère, insulta de ces paroles injurieuses Artémis qui se réjouit de ses flèches :

- Chienne hargneuse, comment oses-tu me tenir tête ? Il te sera difficile de me résister, bien que tu lances des flèches et que tu sois comme une lionne pour les femmes que Zeus te permet de tuer à ton gré. Il est plus aisé de percer, sur les montagnes, les bêtes fauves et les biches sauvages que de lutter contre plus puissant que soi. Mais si tu veux tenter le combat, viens ! et tu sauras combien ma force est supérieure à la tienne, bien que tu oses me tenir tête !

Elle parla ainsi, et saisissant d’une main les deux mains d’Artémis, de l’autre elle lui arracha le carquois des épaules, et elle l’en souffleta en riant. Et comme Artémis s’agitait çà et là, les flèches rapides se répandirent de tous côtés. Et Artémis s’envola, pleurante, comme une colombe qui, loin d’un épervier, se réfugie sous une roche creuse, car sa destinée n’est point de périr. Ainsi, pleurante, elle s’enfuit, abandonnant son arc. [...] Et celle-ci parvint à l’Olympos, à la demeure d’airain de Zeus. Et, pleurante, elle s’assit sur les genoux de son père, et son péplos ambroisien frémissait. Et le père Kronide lui demanda, en souriant doucement :

- Chère fille, qui d’entre les dieux t’a maltraitée ainsi témérairement, comme si tu avais commis une faute devant tous ?

Et Artémis à la belle couronne lui répondit :

- Père, c’est ton épouse, Hèrè aux bras blancs, qui m’a frappée, elle qui répand sans cesse la dissension parmi les immortels.

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