Drabbles en folie

Jun 22, 2009 09:51



L'arbre à drabbles de Drakys est terminé !
Voici TOUS mes drabbles écrits pour l'occasion.

Récapitulatif :
• 51 drabbles regroupant 17 fandoms
• Fandoms répertoriant le plus de drabbles : Original, Bleach, Hetalia, Mythologie grecque et Golden Sun.

A la croisée des mondes

Mme Coulter, mention de Lyra - PG [Spoiler tome 3]
Cette fille née du péché c'est avant tout son enfant, sa petite Lyra, avant d'être une nouvelle Eve. Lyra, l'enfant qu'elle avait laissé, abandonné à son père. Parce qu'elle la considérait comme une plaie infâme accrochée à son flanc, prenant sa vie et son âme.
Maintenant elle la couve des yeux comme le plus doux des trésors. Un trésor perfide aux yeux du Magisterium qui veut la détruire, avant qu'elle ne les détruise.
Imaginer tous ces vieux en habits noirs trembler devant une filette fait doucement rire Mme Coulter. Cela rend son séjour plus doux, cloitrée qu'elle est dans les montagnes.

Bleach

11e division - G
- Je voudrais bien me battre moi ! beugla Yachiru, ses mains tapant le crâne d'Ikkaku.
- Vous savez bien que le capitaine vous a interdit de quitter votre chambre, tant que vous serez encore malade.
- Mais je vais bien, mamzelle à plumes. Je suis en pleine forme !
- Je peux le confirmer, soupira Madarame, son cerveau résonnant sous les coups que la lieutenant lui infligeait.
Si cette gamine n'était pas leur supérieure...
- Mais si on vous laisse partir, le capitaine va...
- Zaraki est gentil, il vous punira pas par une fessée !
"Non, par bien pire !"

12e division, Hanatorou - PG
Une grande explosion fit vibrer les locaux de la 12e division. Fait quotidien. Tout comme il était quotidien qu'un membre de la 4e division soit envoyé pour nettoyer les dégats : les scientifiques n'ont pas le temps -et surtout la basesse- de se lancer dans des tâches ménagères.
Hanatorou se retrouva alors au sein des laboratoires de la division scientifique. Balayant avec vigueur, épongeant de curieux liquides, il s'échinait à la tâche. Jusqu'à ce qu'il voit les "restes" d'une expérience et s'évanouisse.
- Akon, j'ai retrouvé le cerveau que tu cherchais. Mais on va avoir besoin de la cellule de réanimation.

Orihime, Shunô et Tsubaki - G
- Ceci dit, pour une enfant en pleine croissance, je trouves que tu manges beaucoup trop.
- Mais ce n'est que mon troisième bentô !
- Justement, une jeune fille de ton âge ne devrait pas en manger plus d'un à chaque repas. Et puis, avec quoi as-tu agrémenté ton riz ?
- Oh, c'est une sauce caramel mélangée à des morceaux de guimauve.
- Je vois... Ton plus grand problème n'est pas la quantité de nourriture que tu avales, mais tes goûts culinaires.
- Vous avez fini de jouer à la réunion des commères ? hurla Tsubaki. Je voudrais bien me battre moi !

Chizuru et Tatsuki - PG
- Ah, les garçons... Quelle espèce inutile. Le monde ne devrait être formée que de femmes, même chez les animaux !
- Imbécile, sans un homme tu n'aurais pas pu naître.
- Oh mais si, par insémination artificielle. Et puis certaines espèces animales peuvent procréer sans un mâle. La prof de sciences nous en parlés, tu sais.
- Ah, je comprends mieux pourquoi la leçon t'intéressait.
- Je suis certaine qu'un jour, l'espèce humaine ne sera formée que de femmes, qui pourront procréer ensemble. Notre fille à moi et Hime serait si jolie...
- Hors de question que tu la touches !

Ichigo et Rukia - G
Une rencontre, et sa vie change, du tout au tout.
Son univers a basculé dès que cette Shinigami est entré chez lui. Il a acquis de nouveaux pouvoirs, et aussi de nouveaux problèmes à résoudre. Être un médium est déjà un fardeau. Être un shinigami c'est comme porter le poids de tous les esprits qu'on a put libérer. Ou non.
En tant qu'humain, il trouve cette sensation pesante. Même s'il ne le montre à personne.
Il comprend de mieux en mieux certains réflexions de cette Shinigami qu'il a sauvé. Les regards qu'ils se portent suffisent à échanger leurs poids respectifs.

Keigo et Mizuiro - G
- Je le savais que çà allait mal tourner. Ichigo déteste Don Kanonji, il nous déteste pour lui avoir dit que Kanonji venait à Karakura, et il se venge en détruisant le prestige de l'émission !
Mizuiro regarde son ami pleurer à chaudes larmes en pointant du doigt Ichigo aux prises avec les forces de l'ordre. Il hausse les épaules : si Ichigo aime se mettre dans des situations inextricables, c'est son problème. Et au diable Kanonji, lui avait trouvé un meilleur passe-temps.
- Mesdemoiselles, nous devrions nous éloigner de ce chahut, glisse Mizuiro aux deux divines femmes qui l'accompagnent.

Le château ambulant

Sophie et Haoru - G
- Pas question que ton coiffeur s'approche de moi.
Sophie soupira. Quand il s'agissait de ses cheveux, Haoru était pire qu'un enfant gâté. Malgré leur vie commune, Sophie n'avait jamais eu l'autorisation de toucher cette partie de son corps.
- Tu ne vas pas rester indéfiniment ainsi. Ta frange va finir par recouvrir tes yeux.
- Mes cheveux sont ma beauté, je ne peux m'en séparer !
Sophie prit un air sournois, tentant de faire plier son compagnon de magicien.
- Tu serais comme cet homme qui, quand on coupe ses cheveux, perd toute force ?
- Oui, chérie. Toute force de séduction.

Death Note

Light et L - PG
Ils ont complètement perdu le fil de leur partie d'échec et ils sont obligés de tout recommencer. Ils y jouent dès que l'enquête leur permet une pause. L a déclaré que c'était un moyen de se reposer tout en continuant à utiliser leur réflexion et sens de l'observation. Light y voit là une nouvelle façon pour L de voir s'il est Kira ou non, comme lors de leur match de tennis.
Light prend sa reine et la met en sécurité derrière son armée de pions. Chacun de ses coups est une bravade contre L. Car il dévoile la stratégie de Kira.

Matsuda - PG-13
"Tue-le. Tue ce monstre !" hurle sa conscience, broyant son crâne.
Ses doigts tremblent, il n'arrive pas à déclencher le tir de son arme. Apprendre que Kira n'était autre que Light lui faisait perdre ses moyens. Kira venait de devenir un meurtrier dans son esprit, un enfant ayant tué sa propre famille pour arriver à ses fins. Où était passé l'homme qui nettoyait le monde de ses vices ?
"Kira est la justice. Mais Light est un meurtrier. Dois-je penser comme un policier ou comme un être humain ?"
Matsuda se laissa tomber au sol. Il était incapable de trancher.

Misa Amane - PG-13
Les ordres étaient les ordres, elle ne l'assassinerait pas avant l'heure.
- Non, je n'assasine pas, se corrigea-t-elle. Ce sont eux les assasins, moi je tue ceux qui menacent Light. Je suis le bras droit de la justice.
Bercée par l'illusion amoureuse, elle était certaine qu'en agissant ainsi, Light pourrait, un jour, lui accorder toute son attention. Si Kira n'est plus menacé par la police, Light pourra enfin vivre pleinement. Et Misa pourra, ainsi, savourer le corps de Light jusqu'à en être satisfaite.
- Au travail, Misa. Sinon, Light ne sera jamais dans ton lit.
- De quoi parles-tu, Misa ?
- Ryuzaki ?!

Final Fantasy VII

Reno - PG
Reno regarda, sidéré, son paquet de clopes vide.
- Putain de mission à la con !
Qu'on lui ordonne de tuer un citoyen qui n'avait pas appris à se la fermer, pas de problème. Qu'on lui rappelle qu'il était soumis à la puissante présidence, passe encore. Mais qu'il n'ait plus une cigarette en poche pour s'en griller une, alors là, hors de question.
- Et j'aurais pas ma paye avant le mois prochain, f'chier !
Un mois sans nicotine, il allait crever de manque. Le mieux encore était de se servir directement à la source. Nouvelle mission : trouver un citoyen à détrousser.

[Before Crisis] - Tseng - PG-13 [Spoiler sur le dernier chapitre]
Il se réveille à l'hôpital et n'arrive même pas à pleurer.
Ils sont tous morts. Il voit encore le masque de la douleur sur leurs visages, à jamais figés. Le pire est la façon dont ils ont été tués : appuyés contre un mur, une balle dans la tête. Chacun des condamnés était passé devant lui, lui offrant un regard, une parole, un geste.
Mais le pire ce fut quand leur mentor, son père adoptif, décida de se tuer plutôt que de leur occasionner d'autres ennuis. Après cela, le trou noir jusqu'à son réveil.
Il ne devait rien oublier de tout cela, aussi douloureux soit-il.

Golden Sun

Sofia, Lina et Cylia - PG
- Je crois qu'il est gay.
- Veux pas le savoir.
- Pourquoi donc ? Ce sujet te gêne ?
- C'est de mon frère qu'il s'agit, c'est normal que çà me gêne, non ?
- Oh, ton frère ou un autre... Tu ne devrais pas t'en soucier tant que çà ne concerne pas Vlad.
- De quoi parlez-vous, Sofia et Lina ?
- Bonjour, Cylia. On se demandait si Pavel n'était pas en couple avec Piers ?
- Mon frère n'est pas gay, mais introverti !
- Et si vous demandiez aux intéressés ?
- Non, ils mentiraient. Le mieux serait de les espionner.

Habitants de Val et équipe - G [post-série]
Cela suffira-t-il à relever le village de ses cendres, difficile à dire. Mais il veut y croire. Après tout, si eux, les héros ayant sauvé le monde ne peuvent le faire, qui en sera capable ? Ils sont responsables de la destruction de Val. Ce dernier point est l'argument le plus fort.
Val tout entier est à reconstruire. Mais s'ils s'y mettent tous ensemble, cet exploit sera accompli. Tous les membres de l'équipe et les habitants oeuvrent, utilisant leurs capacités, qu'elles relèvent ou non de la Psynergie.
Le nouveau Val sera plus beau que l'ancien. Brillant comme le Soleil d'Or.

Lina, Cylia et Sofia - G
Elle rougit devant les paroles des deux filles.
- Je ne suis aucunement intéressée par Vlad, s'emporte Lina avec toute l'impétuosité de son élément.
- Alors pourquoi le feu te monte au visage ?
La voix de Sofia est caressante comme un cours d'eau frais. Le rire clair de Cylia rajoute du pourpre à la peau de Lina.
- Tu devrais le mettre rapidement au courant. Qui sait si une femme, rencontrée durant notre voyage, n'a pas déjà des vues sur lui.
La jalousie titille de sa pointe ardente l'esprit de Lina. Non, elle ne l'accepterait pas. Vlad lui appartient, entièrement.

Piers et Lina - G
En riant, Lina pousse du coude Piers. Sur le coup ce dernier manque de trébucher, mais il se rattrape de justesse à la barre du navire.
- Piers, tu as quel âge ?
Il s'y attendait à cette question depuis leur départ de Lémuria. Constatant que Lina le fixait avec toute l'intensité que peut déployer la curiosité féminine, il lâcha une réponse du bout des lèvres.
- Il est impoli de demander l'âge d'un ainé.
- Je suis sérieuse, Piers. Je me moquerais pas de toi si tu as l'âge d'être mon grand-père.
Piers soupira. La suite de l'aventure s'annonçait longue.

Vlad et mention de l'équipe - G
Les yeux fixés sur les étoiles, allongé sur le pont, Vlad réfléchit à ce que Pavel et ses amis leur ont appris. Après avoir voulu éteindre les phares, voilà qu'il devait tout faire pour les allumer. Tout ceci était compliqué. Il aurait été si simple de rester à Val.
Il entend Pavel chahuter avec sa soeur, Garret se plaindre de ne pas trouver à manger pour remplir son estomac, les rires de Sofia et Ivan.
Vlad imagine déjà le futur : quand le dernier phare sera allumé, ils reviendront tous à Val. Et vivront dans la nostalgie de leur périple.

Hamlet

Hamlet/Ophélie - PG
Si belle et donc intouchable. Ophélie est belle, belle comme une fleur emplie de la sève de la vie, nourrie par la Nature. Elle s'épanouit, fraîche, élancée.
Désirable.
A chaque fois qu'il la voit, les bras d'Hamlet se tendent vers elle. Pour la cueillir. Mais il se retient. Cueillir cette fleur pour l'enfermer et la voir dépérir : il se le refuse.
N'ayant pas le choix des actes, il se contente d'arroser Ophélie de paroles galantes. Dans son esprit des paroles plus intimes se bousculent, mais il les garde pour lui même. Même si voir Ophélie s'empourprer lui plairait bien.

Ophélie - PG
- Pour qui sont tous ces pleurs ?, demandent les arbres à la femme qui cueille les fleurs poussant à leurs pieds.
- Pour deux hommes bon et tendres, que la mort a fauché. Partis ils sont, très loin de moi.
Elle chantonne, parle aux arbres et aux fleurs dont elle orne son cou délicat et fragile. Tout en fredonnant, elle monte dans les branches du peuplier qui borde la rivière.
- Partis ils sont, très loin de moi. Les rejoindre il me faut, sinon douleur me tuera. Tourne la clé, vierge n'est plus !
Elle saute à l'eau.

Hetalia

Etats-Unis - PG-13
Dans une ambiance de fin du monde, il attend que quelqu’un d’autre ose briser le silence.
Plus aucune balle n'est tirée. Rien ne frémit, comme si le monde entier venait de mourir durant cette guerre. Il a l'impression d'être le seul survivant d'un massacre.
L'américain déglutit, forçant ses mains à cesser de trembler. "Est-ce que je l'ai tué ?" Il ne voulait pas sa mort, tout ce qu'il cherchait c'était son indépendance. La liberté. Rien de plus.
Lentement, il sortit de sa tranchée, marchant sur la plaine désolée. Il entendit le déclic d'un fusil. Fermant les yeux, il attendit sa mort.

Angleterre, France - G
- Gentil idiot, va.
Francis avait le don de conclure chacune de leurs disputes par une boutade. Ce qui avait le don de faire monter la colère d'Arthur d'un cran. Qu'il était loin le temps où il combattait le français, d'épée à épée, le mettant à terre pour qu'il le supplie à genoux.
- Arthur, viens voir les enfants. Ils font des dessins !
Il le suivit pour voir les deux petits Alfred et Matthew gribouiller. Avec un sourire en coin, Alfred montra son oeuvre à Arthur : le portrait de ce dernier, sourcils triplés de volume. Charmant enfant. Un vrai artiste.

Hongrie - PG
Maintenant qu’elle est bien établie, la hongroise peut se permettre d'ériger un royaume. Point d'empire prestigieux, elle ne veut pas dominer le monde, simplement voir son peuple libre. Elizaveta parcourt toujours les plaines mais sur de plus courtes distances : elle sait qu'elle possède, dorénavant, une maison fixe, un lieu où s'abriter.
Mais un jour la guerre vient frapper à sa porte. Les autres pays veulent la conquérir, elle et ses territoires. L'épée à la main, la bride de son cheval dans l'autre, Elizaveta fait face aux envahisseurs. Personne n'aura sa liberté. Les dents serrés, elle est prête au combat.

Hongrie/Autriche - G
Un piano. C'est devenu l'instrument favori de la hongroise. Non pas qu'elle en joue, elle n'a même jamais posé ses doigts sur les touches d'ivoire. Tout simplement parce qu'elle associe le piano à une personne bien particulière, une personne qui en joue à la perfection.
Une personne qui, ne sachant pas s'exprimer par des mots, s'exprime à travers les douces mélodies du piano.
Aujourd'hui encore, elle se cache derrière la porte pour l'écouter jouer. La musique l'apaise, l'emmène loin, dans les plaines qu'elle parcourait à cheval quand elle était encore nomade. Roderich lui offre du rêve sous forme de musique.

Prusse/Hongrie - PG
Il repense à Elizaveta, toujours belle et forte même couverte du sang de ses ennemis. Et désirable avec ses formes féminines discernables sous son uniforme.
Depuis qu'elle est adulte, Gilbert la voit sous un autre jour. Toujours aussi cruelle comme durant leur enfance, mais porteuse d'une féminité qui l'intrigue et l'attire.
Une féminité que l'autrichien avait su voir et cueillir, alors que lui, le prussien indélicat, continuait à se battre avec la hongroise. C'était sa façon de lui dire qu'il l'aimait. Sa violence n'était qu'à l'égal de la passion qu'il sentait parcourir son corps. Le prussien déclarait son amour par des coups.

Russie, Biélorussie - PG
Dans une ambiance de fin du monde, il attend que quelqu’un d’autre ose briser le silence.
Il ne voit que la neige à perte de vue, linceul montrant la maigreur des arbres morts. La neige, traitresse qui masque les animaux aussi blancs qu'elle.
Il a faim. Cruellement faim. Mais sa soeur lui a dit d'attendre, chose qu'il fait. Il aperçoit alors Natalia courant après une tache blanche, se mouvant à la surface de la neige.
Il épaule et tire. Natalia ramasse le corps tremblotant, et l'amène à son frère.
- Encore du lapin ? J'aurais préféré de l'ours, y a plus de viande.

Russie, Etats-Unis - G
Tout ce qui peut toucher à la Russie le dégoûte. Il n'a jamais aimé le Russe. Ses grands sourires enfantins lui ont toujours paru cacher quelque chose.
Ivan n'est pas hypocrite, il manifeste son sadisme sous le vernis de la naïveté. Ce comportement met les nerfs de l'Amérique à vif, certain que le Russe se moque de lui à tout bout de champ.
Pire, il devait chercher à se venger de la fin de son empire. Alfred s'attend, à tout moment, de se retrouver avec une poignard russe dans le dos.
Ce n'est pas de la paranoia, juste de la crainte.

L'étrange noël de Monsieur Jack

Sally/Jack - G
Sa chose. Elle n'était qu'une de ses créations. Une simple poupée de tissu et de son, raccomodée au petit bonheur la chance.
Elle était vouée à servir son créateur. Mais Sally cumulait les gaffes, brisait et renversait les plats qu'elle devait préparer au docteur.
- Docteur, vous devriez laisser Sally prendre l'air. Le vent glacé du cimetière lui fera le plus grand bien.
Le docteur n'avait accepté que par envie de ne plus voir Sally pendant quelques heures. C'est ainsi qu'elle fit la connaissance de Jack qui, avec galanterie, lui ouvrit la porte. Avec lui, elle devenait une personne.

Sally et Jack - PG
Sally reprit quelques cafards au piment, elle les trouva exquis. Qui aurait cru que les vampires étaient d'aussi bons cuisiniers ? Il fallait croire que leur sens du goût ne se limitait pas seulement au sang. La jeune créature avait hâte de voir le gâteau qu'ils avaient confectionnés pour ce grand évènement qui aurait lieu aujourd'hui même.
Sally vérifia que sa robe en toile d'araignée n'avait subi aucun accroc. Tout devait être absolument par-fait.
- Sally, nous n'attendons que toi. Le docteur Finkelstein ne vas pas apprécier que tu sois en retard pour son mariage. Curieux qu'il est épousé sa dernière création.

Ludwig Revolution

Hansel et Gretel - G [Spoiler tome 3]
- On n'est pas sortis de l'auberge.
- Il faudrait déjà y entrer.
Gretel jeta un regard amusé à son frère. Hansel parlait rarement, et il avait sa propre perception du monde. Leurs parents l'avait toujours trouvé stupide mais pour Gretel c'était le meilleur frère qui soit.
- Je voulais dire qu'on va avoir du mal à tuer ce prince Ludwig. On a aucune piste nous menant à lui.
Hansel hocha la tête. Qu'importe qu'il est compris ou non, il serait toujours aux côtés de sa soeur. Assis l'un à côté de l'autre, ils regardent la broche, cadeau d'un ange.

Ludwig et Wilhelm - G
Sa cible tente de fuir; il tire. La proie tombe, se relève et court à nouveau, fuyant celui qui le chasse. Le chasseur ne s'avoue pas vaincu pour autant. Il poursuit sa proie, tirant sans cesse sur sa proie qui pousse des cris affolés.
La cible se retrouve acculée contre un rocher. Vaincue, elle tourne ses yeux implorants vers le chasseur. Chasseur qui a l'aspect d'un prince particulièrement enervé.
- Will, c'est la première et avant-dernière fois que tu mets une trace de cirage sur ma chemise. Pour le moment, j'ai besoin de toi pour tester la princesse de ce royaume.

Ludwig et Wilhelm + Contexte du conte "Frère Jean" - PG
"Nooooon !", tel était le cri qu'il poussait en son fort intérieur. Il était habitué à jouer les pantins à chaque ordre de son prince, mais là.
- Prince, êtes-vous certain que... ?
- Wilhelm, tu es le mieux placé pour exécuter cette tâche.
Le valet pensait tout le contraire, mais voyant son prince armer son fidèle pistolet, il se décida à obéir. Le prince Louis avait des arguments aussi solides que ceux de sa mère.
Mais tout de même, pourquoi était-ce à lui de ranimer la princesse ? Tout çà à cause de ce fidèle Jean qui était absent.

Mythologie grecque

Antigone/Patrocle - PG-13
Elle ose à peine se l'avouer à elle-même. Antigone a toujours adoré son frère Patrocle; il veillait sur elle, lui offrait des cadeaux et des sourires. Durant le conflit qui déchira les deux frères, l'âme d'Antigone était aux côtés de Patrocle, son favori. C'est son corps qu'elle sauva de la honte : aurait-elle fait de même pour son autre frère ? Antigone voudrait croire que oui, mais son coeur crit non. L'autre, elle ne l'affectionne pas autant.
C'est pour cela qu'elle veut mourir, qu'elle se laisse emmener au tombeau. Pour avoir aimé Patrocle comme si elle était sa femme.

Hadès/Perséphone - G
- Mais ne va pas dire pour autant que c’était un voyage de noces !
Hadès esquisse un sourire. Il avait réussi à amener sa Perséphone à visiter l'étendue des Enfers. D'abord récalcitrante, Perséphone avait fini par s'amuser.
- Qu'était-ce alors ce voyage, à tes yeux ?
- Oh, une visite iniatiatique qui m'en a beaucoup appris sur mon cher époux.
- Et qu'as-tu appris ?
- Qu'Hadès, le dieu des enfers, est plus jaloux que la femme de Zeus. Surtout quand Achille me montre ses perfomances.
- Ce n'est qu'un vantard.
- Mais il a réussi à provoquer un dieu sur le terrain de l'amour.

Hadès/Perséphone - G
- Dans vos rêves, soufflés par Morphée, que voyez-vous ?
Allongée dans la couche infernale, Perspéhone susurre cette question du bout des doigts. Intrigué par une telle curiosité, son époux lève un sourcil, avant de reprendre son visage de marbre.
- Une femme, aussi belle qu'une déesse, papillonne de fleurs en fleurs pour leur offrir ses baisers. Sans savoir que, contrairement à ces joyaux emplis de sève, elle n'est qu'une fleur cloitrée dans uen cage dorée.
L'épouse infernale se relève légèrement; Hadès recouvre de draps, le corps dénudé qui se dévoile.
- Une fleur est-elle vivante lorsqu'elle respire l'air des Enfers ?

Iphigénie - PG
Elle est prête à ce sacrifice. Oh, tout le monde pense la duper en lui cachant la vérité mais elle sait tout. Les soldats sont bavards et peu discrets, Iphigénie a entendu chaque mot qu'ils avaient prononcés.
C'est ainsi qu'elle a su qu'elle devait servir de sacrifice afin d'apaiser la colère d'Artémis.
Quelle ironie, elle qui était si heureuse de venir. Iphigénie joue donc son rôle d'ingénue jusque sur l'autel sacrificiel.
Elle se plait à imaginer que la déesse aura pitié de lui, ou sera séduite par ses airs de fausse fille naïve. Ainsi serait-t-elle sauvée par l'amour d'une déesse.

Oedipe et Antigone - PG-13
Antigone est là pour le guider. Soeur de son père et petite-fille de sa mère. Elle est la preuve du crime commis par Oedipe, devenu un mendiant aveugle.
Quand il s'est crevé les yeux, l'ancien roi a effacé toute possibilité de voir les fruits de son crime. Fruits qu'il aurait du détruire, il le sent. Non pas par lâcheté, mais au contraire, pour sauver sa progéniture de la malédiction qui leur avait offerte.
Mais il est trop tard. Il n'a plus la force d'abattre le glaive sur sa guide. Sa fille souffrira au centuple ce qu'il a imprimé dans sa chair.

La nuit au musée

[Second film] - Jedidiah et Larry - G
Ce n'était même plus la peine d'espérer que le bâtiment historique s'en tire intact... Des pilotes qui tentent de faire décoller avions et fusées, la statue géante de Lincoln qui entre en explosant les vitraux, un calamar géant qui se balade dans les couloirs. Le musée ressemblait à un champ de bataille.
- Relax Gigantor, déclara Jedidiah. On va se tirer d'ici sans rien dire, et personne ne saura jamais qu'on a été là. Et on payera pas les dégats !
- On va déjà tenter de sauver notre peau, si tu veux bien.
- C'est pas une mauvaise idée.

Original

n/d - G
Ses cauchemars en sont pleins : de cris, de sang, de pleurs. Il sait que ce ne sont que des images dont son inconscient en est le créateur, pourtant il en ressort tremblant de peur. Comme s'il y voyait l'avenir.
Quelle stupide pensée. Lui, si rationnel, croire à quelque chose d'aussi niais que les prédictions oniriques.
Ses cauchemars ne formulaient que ses craintes refoulées. Ou une surdose de films tragiques.
Il s'assoit sur le bord du lit, observant le soleil se lever, dans le ciel orangé. Pour le moment il était toujours vivant. Sans savoir que c'était sa dernière journée.

Un couple - PG
Il apprécie le battement de son coeur, tout contre lui, avec juste les nuages comme spectateurs. Ils sont coupés du monde, pas un être vivant dans les environs, hormis eux.
Leurs mains touchent le corps de l'autre pour mieux le sentir. Pour mieux le savoir présent. Sans cela ils croiraient que l'autre n'est qu'une image de leur fantasme. Une projection de leur esprit délirant.
Les nuages avancent dans le ciel, poussé par une force inconnue. Ils sont déjà adultes et, au loin, la guerre fait rage.
Dans la tranchée, il entend le battement de son coeur. A lui. Résonnant seul.

Une équipe d'aventuriers - G
Il vide le verre sous les regards horrifiés du reste de l'équipe.
- Quoi ? demande-t-il à l'assemblée qui l'entoure.
- Ce verre... C'était le poison que j'avais préparé pour tuer les rats qui infectent le campement, confie la magicienne.
Il fixe à son tour le verre, se rappelle le goût étrangement agréable de la boisson... et tombe raide. La magicienne se penche sur le corps : toujours en vie. Elle se relève, et se tourne vers l'elfe.
- Un jour, nos blagues le tueront.
- Est-ce un problème ? sourit l'elfe d'un air satisfait.
- Pourquoi dois-je t'accompagner...

Une princesse - PG
Viendra-t-il un jour la chercher, son doux prince sur son cheval blanc ? Oh, et pourquoi parlait-on toujours de cheval blanc dans les contes ? Pourquoi pas un cheval noir d'ébène, majestueux, se fondant dans la nuit ? Devait-on voir dans ce prestige du cheval blanc, une trace de racisme ?
La princesse écarta ses questions d'un geste de la main, mouches importunes bourdonnant dans son esprit. Qu'il vienne ce prince la tirer de sa tour misérable pour une vie fastueuse parmi les nobles. Et surtout, qu'il lui trouve le dernier numéro de "Petits confessions de boudoirs". Une princesse doit être au top de l'actualité.

Original : Syndrôme d'un créateur

Freya - G
Une vraie artiste cette petite Freya, tous étaient d'accord sur ce point. On s'insurgeait même qu'elle n'ait pas encore publié un seul livre, tant elle savait si bien jongler avec les mots.
Freya ne voulait pas être célèbre. Si elle écr ivai c'était par pur plaisir, et par envie de faire rêver les gens. De les amener ailleurs, dans un monde différent.
Sans savoir qu'elle en avait déjà créé un de toutes pièces, et qu'elle y vivait présentement.
Quand elle l'apprit, tout s'effondra. Elle perdit sa foi en l'art, se considérant comme abject. Sa vie devint une feuille blanche.

Freya et Mathias - PG
Une seconde est suffisante pour dévoiler la vérité. Même la plus cruelle de toutes. Freya pourrait profiter de cet instant de calme pour tout dévoiler à son frère. Lui dire qu'il existait que parce qu'elle l'avait créer, qu'elle pouvait le tuer par une simple pensée.
Qu'il n'était qu'un "Personnage" comme ceux des romans, comme tous ceux qui peuplaient ce monde.
Mais avouer tout ceci serait pire que de le tuer.
- Je t'ai pris un chocolat viennois, glissa Mathias en lui tendant le gobelet. Tu adorais çà, petite.
Ces mots, dictés par son frère, éclipsèrent ses pensées. Jusqu'au lendemain.

Reflets d'Acide

L'équipe - PG [post-série]
- Hélas, hélas ! Pauvre de moi ! gémit Trichelieu.
- Pourquoi tant de vains émois ? demanda Enoriel.
- Aurais-tu une crise de foie ? questionna Zarakaï.
- Où est-ce un cri d'horreur devant ta bure couleur caca d'oie ? supposa Zehirmann.
- Mais non, je suis... anéanti par le départ de Moumoune et Roger, nos deux com... pères aimés.
- Il est vrai que c'était de fins alliés.
- Solides et pleins d'ardeurs cachés.
- Aux avis avisés qui nous ont maintes fois aidés.
- Surtout Moumoune qui était une infirmière fort aimée.
Silence de l'équipée.
Quelques jours passèrent, et Belial trouva à sa porte un Trichelieu tout empaqueté.

Wrandrall et mention de l'équipe - G
Il ne veut pas être séparé de ses camarades.
Zarakaï le traite comme un débutant, ce dont il n'a pas tort. Wandrall n'a jamais manié son épée jusqu'à présent.
Enoriel lui chante des comptines elfiques qui le font pleurer d'admiration. Et aussi de tristesse, car ils lui rappellent sa mère.
Zehirmann, passé la première frayeur, est un mentor et ami inégalable. Très utile lors des nuits glaciales.
Quant à Trichelieu... C'est un excellent puching-ball pour s'entraîner au vu de combats. Qu'il n'accomplira pas.
Wrandrall s'est attaché à chacun d'eux. Les perdre serait terrible. Même pour un fils de démon.

Tsubasa Reservoir Chronicles

Sakura/Shaolan - G
Il trouve que leurs fronts et leurs mains ainsi séparés par la vitre est une image tellement romantique. Mais aussi cruelle. Car il ne peut la toucher.
Il frappe le verre, voulant briser cette barrière. Il sent qu'il doit rejoindre la princesse. Car sinon, quelque chose de terrible va se produire. Quelque chose qui va mettre la princesse en danger.
Ses poings martèlent la vitre en rythme avec les "Princesse Sakura" qu'il hurle. Comme si sa voix pouvait fendre le verre. Il ne peut qu'assister à l'envol de la princesse, emportée par les ailes qui ont surgi de son corps.

Sakura et Shaolan - G
La princesse est si jolie quand elle sourit. Son sourire porte toute la tendresse des mondes, et touche tous les coeurs qui y habitent. Sakura ne semble jamais triste, son sourire rayonne de chaleur et d'espoir.
Même si la princesse ne se souvient plus de lui, Shaolan croit voir dans les sourires qu'elle lui offrent, des traces des moments qu'ils ont partagés ensemble. Elle semble si attachée à lui... Peut-être son coeur se souvient-il de leur enfance commune ?
- Monsieur Shaolan, parfois, j'ai l'impression de vous avoir déjà vu.
Cette phrase serre le coeur du garçon, entre joie et douleur.

Le voyage de Chihiro

Chihiro - G
Et ils lui manquent. Elle se souvient de son séjour chez les esprits qui a laissé sur elle des marques physiques et morales.
A maintes reprises, elle est revenue sur le chemin qui menait à ce tunnel reliant humains et esprits. Mais, à chaque fois, le tunnel se refermait sur un pan de rocher. Comme s'ils ne voulaient pas revoir cette petite humaine, de peur qu'elle ne les détruise.
Il ne lui reste alors plus que des souvenirs auxquels se raccrocher. Un élastique magique noué dans ses cheveux. Des prières murmurées parmi les parfums qu'exhalent les encens. L'image d'un dragon.

XXX Holic

Watanuki - G
Il obéit sans broncher : il n'est que l'homme à tout faire de la patronne des lieux, et ce sort il l'a accepté. Il subit les sarcasmes, les missions périlleuses -et ô combien suicidaires- en espérant, chaque jour, être délivré de ses esprits qui s'accrochent à lui.
Petit à petit, tout change sans qu'il s'en rende compte. Petit à petit, les esprits se détachent de lui, le laissant seul. Passé le sentiment de délivrance, Watanuki sent un immense vide en lui. Un vide que rien ne peut remplir.
A la place de la boutique, il ne voit plus qu'un terrain vague.

Watanuki et Himawari - G
- Heureux que ça soit des vieux souvenirs, maintenant, souffla Watanuki.
Sa voix était peu convaincante, sonnant faux. Himawari ne fut pas dupe, inclinant la tête sur le côté.
- Tu n'aprréciais pas ta patronne ?
- C'était une mégère toujours à se plaindre. Elle a du être bien contente de me virer.
"Mensonge", souffle une voix, celle de sa conscience. "Illusion", soufflaient ses souvenirs. Le lycéen tâcha de les ignorer, portant toute son attention sur Himawari.
Le sourire qui lui offre sonne faux. Tout ce qu'il fait est en désaccord avec son coeur. Il voit encore le sourire triste et brisé de Yuko.

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