Oct 26, 2016 22:13
Je sais que si j'attend d'être heureuse, que je ne le serai jamais...
Mais je n'attend pas vraiment de grande joie, d'événement exceptionnel, puisque je sais que toute chose est impermanente, c'est juste que j'aimerais qu'une certaine paix reste au moins et ce, un peu plus longtemps...
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Ces jours-ci en fait, je n'ai plus envie de parler... Parce que je n'ai de grande choses, en tout cas positives, à dire.. Et que je me suis fais trop longtemps reprochée de manquer d'écoute... Alors je crois avoir appris à balancer les deux. Mais aussi parce que je ne suis même pas sure de comment je vais et quand on me demande enfin ''Comment je vais'', qu'on me prête sincèrement une oreille même pour enfin écouter mon négatif, je n'en ai plus la force... C'est comme une question piège où je ne sais quoi répondre ou devoir 'faker'... Mais aussi, parce qu'après toutes ces fois où j'ai eu le plus besoin, dont de certaines personnes en particulier, que je n'ai eus d'aide...
Notre plus grand mal en ce siècle, lié direct au stress; c'est qu'on est trop nombreux sur cette planète et trop seuls à la fois.
Il y a trop de gens à s'occuper et plus assez de temps... Le monde est malade et il faudra bien un jour qu'il ralentisse... Ou il s'arrêtera net. On a rallongé l'espérance de vie, mais ce n'est pas pour autant que nous avons plus de temps... Pourtant, nous avons enfin cette chanse, que nous aileuls n'avaient pas, de prendre conscence de toute cette dynamique (familiale) et d'être reconnaissants... De savoir exprimer nos sentiments les uns envers les autres.
En tout cas, ces derniers temps, je me sens et SUIS surtout seule et plutôt émotive... Comme je ne vois encore rien concrètrement se dessiner à l'horizon pour moi, on dirait que je ne fais que regarder en arrière ou m'imaginer le pire, pour me préparer mentalement en cas on dirait... > Comme le logemen en dessous du mien, qui vient d'être ré-acheté par ma nouevlle propriétaire et de ré-entendre à nouveau des bruits de rénovations... Ne savoir aucunement quand ça aura une fin... Ne jamais avoir longtemps de routine, de moments de contemplation, de calme... De me voir payer un loyer par exemple pour ne jamais y être...
C'est peut-être aussi un truc du côté d'être artiste ; jamais satisfaits, constamment à la recherche de stimulis, à toujours avoir besoin de nouveau... De défis... D'apprendre (envier les savants et en être compétitifs)... Être curieux, créatifs, etc...Même dans les relations! Une besoin inconscient de stabilité et de mouvement à la fois; contre l'ennui... Le fait d'être excités par le simple fait de fentasmer sur une relation et donc si déstabilisés une fois qu'elle se concrétise... Aussi bien en amour qu'avec le reste... D'où le fait peut-être que de n'avoir que des amis de passages... Ces amis qui se prouvent vraiment à être de vrais ou non dans les pires moments comme les meilleurs... Cette raison pourquoi aussi à en devenir indéfférent (ou presque) lors de pertes... Peut-être est-ce par ''habitude''; tel que les gens dans les pays plus pauvres, qui sont, d'une façon, accoutumés à perdre des proches... Et enfin aussi cet esprit de compétitivité, ce narcissisme, voir une certaine jalouse, à être plus savants que les autres ou attirés vers ceux qui le sont, nous faisant nous remettre à la fois en doute... Et je sais: car ce fut toujours mon cas...
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Enfin... À part de ça, ces temps-ci, on dirait qu'il n'y a que la musique qui me comprend le mieux...
Je me sens aussi parfois comme si les gens émotifs dans mon genre n'avaient pas leur place en ce monde...
Que nous finissons toujours dans la case des hyper-actifs, des dépressifs, des anxieux, des bipolaires, des narcissiques, des dépendants ou autre... Tout ça, car nous avons trop de pensées dans nos têtes et trop peu d'espaces (autre que par écris) où les laisser sortir et qu'elles puisse provoquer des sensations à d'autres...