DW/TW OT3verse : La Référence de la semaine (écrire pour aider)
La Référence de la semaine
Requête de : miya_tenaka pour ecrirepouraider
Prompt : Ianto et la télé-empathie
Censure : K+/PG
Spoilers : Aucun
Date : 2 avril 2009
Note : Merci à mon weevil pour le quickie *agite les sourcils*
Chronologie de l’OT3verse
L’absence d’intérêt qu’éprouvait Ianto pour sa télé-empathie désespérait le Docteur. Comme souvent lorsque ces deux-là étaient en conflit, Jack avait tout d’abord refusé de s’interposer, mais le sujet était trop important pour continuer à jouer l’Assuice (une espèce extraterrestre tellement neutre qu’ils avaient supprimé de leur vocabulaire le terme « position », ce qui avait créé de sérieux problèmes aux traducteurs du Kama Sutra), et il avait fini par accepter d’accorder son aide au Docteur.
« Je ne comprends pas à quoi ça me servirait, répondit Ianto pour la énième fois. Je n’ai pas envie de lire dans la tête des gens.
- Je ne vous le recommanderais pas de toute façon, fit le Docteur, la plupart ont des pensées terriblement désordonnées, vous n’en récolteriez qu’une migraine. Ce n’est pas l’utilisation active de votre télé-empathie que je souhaite. Vous vous débrouillez déjà très bien sur la question, même inconsciemment. Ce que je veux c’est que vous puissiez vous défendre contre les projections d’autrui. »
Ianto, bien sûr, se raidit.
« Si c’est à propos de Lisa, laissez-moi vous dire que j’étais parfaitement lucide et conscient de ce que je faisais.
- Aussi lucide qu’on peut l’être lorsqu’on a vu mourir la moitié de ses collègues et le reste changé en cybermen, bien entendu. Ne soyez pas ridicule, Ianto Jones, vous aviez tout d’un comateux profond. »
Jack s’attendit au pire ; Ianto pinça les lèvres et sa réplique serait cinglante, Jack n’en doutait pas, glaciale de politesse et aussi claire qu’un « Allez vous faire foutre ». Il était fasciné par leur capacité à se monter l’un contre l’autre. Le Docteur ne manquait jamais de faire montre de son insensibilité typique et Ianto ne la laissait jamais passer.
Ils se feraient la tête pendant des jours et Jack ne trouvait plus ça drôle après la première demi-heure. À la hâte, il projeta une généreuse dose de fantasmes (réalisés ou non, bien que les seconds soient moins nombreux que les premiers) en direction de Ianto qui dirigea immédiatement vers lui un regard meurtrier.
Jack leva des mains innocentes.
« Ah, vous voyez », déclara le Docteur, ce qui n’arrangerait certainement pas le goût du thé et du café que Ianto leur servirait dans les jours qui suivraient, sinon les semaines.
« Excusez-moi, Docteur, mais cela fait des années que je supporte les pensées inappropriées de Jack sans aide aucune. Je ne me sens pas particulièrement en danger.
- Étant donné que vous vous trouvez régulièrement avec lui en position compromettante, votre argument est sans effet.
- Eh, n’insinuez pas que… s’offusqua Jack.
- Non, non, bien sûr que non, l’interrompit le Docteur, exaspéré. Mais vous le pourriez, seriez-vous moins certain de votre charme naturel ! Comme n’importe qui de quelque peu versé dans la télé-empathie n’aura aucune difficulté à percer les défenses de Ianto Jones puisqu’il n’en a aucune. »
Le Docteur fixa Ianto d’un air significatif, sourcils haussés. Un instant de silence, puis Ianto capitula.
« Tant que vous ne me demandez pas de tordre des cuillers, marmonna-t-il.
- Fantastique ! s’exclama le Docteur. Et ne vous inquiétez pas pour vos cuillers, ça ne sert à rien de toute façon. »
Comme Ianto prenait l’air interrogateur, que Jack souriait d’amusement, le Docteur ajouta, triomphant :
« Les cuillers n’existent pas ! »
(fin)
*va se cacher*
545 mots
Requête de : miya_tenaka pour ecrirepouraider
Prompt : Ianto et la télé-empathie
Censure : K+/PG
Spoilers : Aucun
Date : 2 avril 2009
Note : Merci à mon weevil pour le quickie *agite les sourcils*
Chronologie de l’OT3verse
L’absence d’intérêt qu’éprouvait Ianto pour sa télé-empathie désespérait le Docteur. Comme souvent lorsque ces deux-là étaient en conflit, Jack avait tout d’abord refusé de s’interposer, mais le sujet était trop important pour continuer à jouer l’Assuice (une espèce extraterrestre tellement neutre qu’ils avaient supprimé de leur vocabulaire le terme « position », ce qui avait créé de sérieux problèmes aux traducteurs du Kama Sutra), et il avait fini par accepter d’accorder son aide au Docteur.
« Je ne comprends pas à quoi ça me servirait, répondit Ianto pour la énième fois. Je n’ai pas envie de lire dans la tête des gens.
- Je ne vous le recommanderais pas de toute façon, fit le Docteur, la plupart ont des pensées terriblement désordonnées, vous n’en récolteriez qu’une migraine. Ce n’est pas l’utilisation active de votre télé-empathie que je souhaite. Vous vous débrouillez déjà très bien sur la question, même inconsciemment. Ce que je veux c’est que vous puissiez vous défendre contre les projections d’autrui. »
Ianto, bien sûr, se raidit.
« Si c’est à propos de Lisa, laissez-moi vous dire que j’étais parfaitement lucide et conscient de ce que je faisais.
- Aussi lucide qu’on peut l’être lorsqu’on a vu mourir la moitié de ses collègues et le reste changé en cybermen, bien entendu. Ne soyez pas ridicule, Ianto Jones, vous aviez tout d’un comateux profond. »
Jack s’attendit au pire ; Ianto pinça les lèvres et sa réplique serait cinglante, Jack n’en doutait pas, glaciale de politesse et aussi claire qu’un « Allez vous faire foutre ». Il était fasciné par leur capacité à se monter l’un contre l’autre. Le Docteur ne manquait jamais de faire montre de son insensibilité typique et Ianto ne la laissait jamais passer.
Ils se feraient la tête pendant des jours et Jack ne trouvait plus ça drôle après la première demi-heure. À la hâte, il projeta une généreuse dose de fantasmes (réalisés ou non, bien que les seconds soient moins nombreux que les premiers) en direction de Ianto qui dirigea immédiatement vers lui un regard meurtrier.
Jack leva des mains innocentes.
« Ah, vous voyez », déclara le Docteur, ce qui n’arrangerait certainement pas le goût du thé et du café que Ianto leur servirait dans les jours qui suivraient, sinon les semaines.
« Excusez-moi, Docteur, mais cela fait des années que je supporte les pensées inappropriées de Jack sans aide aucune. Je ne me sens pas particulièrement en danger.
- Étant donné que vous vous trouvez régulièrement avec lui en position compromettante, votre argument est sans effet.
- Eh, n’insinuez pas que… s’offusqua Jack.
- Non, non, bien sûr que non, l’interrompit le Docteur, exaspéré. Mais vous le pourriez, seriez-vous moins certain de votre charme naturel ! Comme n’importe qui de quelque peu versé dans la télé-empathie n’aura aucune difficulté à percer les défenses de Ianto Jones puisqu’il n’en a aucune. »
Le Docteur fixa Ianto d’un air significatif, sourcils haussés. Un instant de silence, puis Ianto capitula.
« Tant que vous ne me demandez pas de tordre des cuillers, marmonna-t-il.
- Fantastique ! s’exclama le Docteur. Et ne vous inquiétez pas pour vos cuillers, ça ne sert à rien de toute façon. »
Comme Ianto prenait l’air interrogateur, que Jack souriait d’amusement, le Docteur ajouta, triomphant :
« Les cuillers n’existent pas ! »
(fin)
*va se cacher*
545 mots