Sur la vertu des câlins
Prompt : brisby_pops - Bart arrive à la conclusion que Tim a besoin d’un câlin
Personnages/Couples : Bart, Tim, Kon (Kon/Tim sous entendu)
Genre : nawak
Censure : K+/PG
Date : 21 août 2008
Post original C'était très simple vraiment, on lui avait toujours dit que les câlins ça réparait et c'était nécessaire et on se sentait mieux après et Tim depuis quelques temps avait l'air de ne pas se sentir bien du tout et Kon disait que c'était juste Tim et Wally disait que c'était la condition naturelle des Bats et qu'il fallait voir Dick des fois mais peut-être que si on éduquait Tim aux câlins sa condition naturelle s'améliorerait ce serait comme une opération ou des médicaments mais en mieux parce que les médicaments c'était vraiment pas bon alors que les câlins oui, mais peut-être que les câlins c'était comme des médicaments pour les Bats mais il avait vu Nightwing donner un câlin à Tim une fois et Tim avait l'air mieux après alors peut-être que ça marchait seulement entre Bats mais peut-être que ça marcherait quand même s'il restait très très immobile pendant le câlin, comme s'il était Bat, alors...
Alors Bart, sans prévenir, sauta sur Tim et le serra contre lui avec détermination. Tim se raidit comme un col amidonné, Kon s'étrangla.
« Bart... commença Tim d'une voix crispée.
- Mais qu'est-ce que tu fous ! s'exclama Kon.
- Je lui donne un câlin, je te donne un câlin, Tim, parce que tu as besoin d'un câlin.
- Genre ! continua Kon.
- Merci, Bart », dit Tim.
On aurait entendu une mouche voler. Kon ramassa difficilement sa mâchoire écrasée par terre. « Parce que LUI il a le droit ? s'indigna-t-il avant de rivaliser de couleur avec le S de son t-shirt.
- Tu peux venir faire un câlin à Tim aussi, fit remarquer Bart. Plus il a de câlins mieux ça ira. »
Rester immobile demandait beaucoup d'efforts, mais il y arriverait, c'était pour Tim.
Kon jeta un coup d'œil incertain à Tim qui regardait ailleurs, puis se redressa, déterminé.
« C'est ridicule », déclara Tim quelques secondes plus tard, lorsque les bras de Kon se refermèrent sur Bart et lui.
Mais il ne chercha pas à se dégager, et, même lorsque Kory et Cassie arrivèrent sans prévenir et lancèrent un « Oooooooooooooh ! » embarrassant à cause duquel les oreilles de Tim restèrent rouges pendant au moins une semaine, Bart estima que la mission était réussie.
Parce qu'il valait mieux avoir les oreilles rouges que l'air malheureux.
(fin)
383 mots
Impromptu
Prompt : aqualillium - Dick, Barbara, fluff
Personnages/Couples : Dick, Barbara (Oracle) (Dick/Barbara à interprétation libre !)
Genre : cliché fluff
Censure : K+/PG
Date : 21 août 2008
Post original En silence, mais pas assez pour ne pas annoncer son arrivée à des oreilles exercées, Dick se glissa dans l'appartement de Barbara. Il y avait de la lumière, juste une veilleuse mais bien suffisante pour lui, même une fois son masque retiré. Il n'était pas censé être là ce soir, il ne rentrait à Gotham qu'un week-end de temps en temps ou en cas d'urgence (ou si Alfred l'appelait pour lui faire remarquer d'un ton réprobateur que son absence commençait à se faire longue, et on ne disait pas non à Alfred) ; mais Oracle s'était tue au cours de la nuit, et Dick ne se souvenait pas d'avoir dit quelque chose qui l'aurait énervée au point qu'elle ne lui réponde plus.
Dans le même presque silence, il entra dans la pièce où se trouvait ses écrans de surveillance.
« Babs ? »
Pas de réponse. Il se demanda s'il n'aurait pas mieux fait de parcourir Gotham à la recherche de ce café qu'elle aimait tant avant de venir, puis un petit sourire lui éclaira le visage lorsqu'il se rapprocha encore.
Appuyée sur ses claviers, l'infatigable Oracle avait succombé au sommeil. Dick secoua la tête, lui retira doucement du nez ses lunettes toutes tordues et glissa avec précaution les bras sous elle, un sous ses jambes, l'autre juste sous ses aisselles.
Malgré tous ses efforts et le sommeil profond de Barbara, elle émergea un instant lorsqu'il la souleva, se tendit, suspicion naturelle d'une ex-batgirl. Dick était certain qu'elle avait un batarang ou l'équivalent quelque part dans ses vêtements, à portée de main.
Mais elle le reconnut tout de suite, à son odeur ou sa forme, murmura plus par réflexe que demande de confirmation :
« Dick ? »
Il acquiesça d'un baiser dans ses cheveux ; elle se rendormit tout de suite, sans discuter sa présence, preuve de son épuisement. Avec tendresse, il la déposa dans son lit. Il hésita à la déshabiller, non par pudeur (leur relation n'en avait que faire) mais par crainte de la réveiller. Il se contenta de s'assurer qu'elle n'aurait pas froid, puis retourna auprès des ordinateurs pour envoyer un message général qu'Oracle était « out » pour le reste de la nuit. Il ramena les lunettes dans la chambre, les posa sur la table de chevet où il savait que le premier geste de Barbara au matin serait de les chercher, puis il lui effleura le front dans un « bonne nuit » silencieux et ressortit, fermant bien derrière lui.
Sur sa moto, il eut une hésitation, puis presque malgré lui, lui fit prendre la direction du Manoir Wayne. Tim devait être déjà rentré de patrouille, Bruce ne tarderait plus.
Et puis, on était vendredi, et Alfred faisait toujours des pancakes le vendredi.
(fin)
459 mots
Prompt : quelques lignes sur votre couple/personnage préféré
Post original Insomnies
Personnages/Couples : Tim/Kon
Genre : pseudo-angst (aka, c’est angst, mais Kon n’est pas partie en vacances après Infinite Crisis)
Censure : PG/K+
Date : mardi 2 décembre 2008
Certaines nuits, Kon se réveillait et Tim était à côté de lui. Kon n’avait pas besoin d’ouvrir les yeux pour sentir son regard sur sa poitrine, pour savoir que Tim en surveillait le soulèvement régulier. Chaque fois il se disait : je vais me relever, le surprendre avant qu’il s’enfuie, je vais l’attraper et le serrer contre moi, coller son oreille contre mon cœur, et il l’entendra battre, et je le garderai là jusqu’à ce qu’il comprenne que je suis en vie, pour de vrai.
Chaque fois Tim repartait avant qu’il ne se décide.
La nuit prochaine. La nuit prochaine.
(fin)
100 mots
De loin
Personnages/Couples : Bruce/Dick
Genre : Bats.
Censure : PG/K+
Date : mardi 2 décembre 2008
Il les regarde jouer dans la neige comme des enfants, petits oiseaux d’hiver, couleurs sur une blancheur aveuglante. Il fait glacial, ils ne sont pas assez couverts. Une partie de lui désapprouve, pense à la Mission et à la nécessité de ne prendre aucun risque en dehors. Une autre crève d’ouvrir la fenêtre et d’entendre leurs rires s’envoler, crève de sauter les deux étages et de rouler dans la neige avec eux. Une dernière, oh, une dernière fixe avidement la silhouette de Dick, imagine sans peine ses joue rougies, ses cheveux mouillés plaqués sur son front, ses lèvres craquelées.
D’un croche-pied Dick envoie s’effondrer Tim dans la neige, puis il lève la tête, gorge ouverte à tous les vents, tout de suite regarde vers la fenêtre, la bonne, un instinct infaillible. Bruce voit comme s’il était en face de lui, le sourire lumineux, les yeux bleus pétillants, l’invitation muette.
Il referme le rideau.
(fin)
153 mots