Originale : De bon voisinage (2) [ecrire pour aider]
De bon voisinage : exploration
Univers : De bon voisinage
Sponsor : lunatanis (pour ecrirepouraider)
Censure : K
Date : Lundi 10 mars
Ficlette précédente
Iulen attendit la Pleine Lune suivante. L’appartement d’à côté serait vide de son propriétaire, et Iulen se passerait de danser cette nuit-là. Il se baigna dans les rayons de Lune jusqu’à ce qu’elle soit haute dans le ciel, puis se glissa sur sa fenêtre, le cœur battant. D’un bond, il rejoignit le rebord voisin. Il se redressa, très fier de n’avoir pas trébuché. Il s’était attendu à devoir se glisser à travers la vitre (ce qui n’avait rien d’agréable, il en ressortait toujours avec les cheveux électrisés et la peau hypersensible) mais malgré le froid extérieur, la fenêtre était entrouverte.
Méfiant, Iulen attendit quelques secondes, mais il n’y avait aucun bruit, aucune autre lumière que celle de la Lune, il ne sentait aucune présence hostile. Plein de précaution, il profita alors de l’entrebâillure pour enfin pénétrer dans l’appartement de son voisin.
La première chose qu’il remarqua fut l’odeur de propre qui flottait : pas la moindre effluve de sang même en deuxième ou troisième couche, juste un parfum de fleurs fraîches qui l’apaisa. Sur la table à manger se trouvaient une assiette de fruits secs et de biscuits aux pissenlits, ainsi qu’un verre d’eau pure. Il les renifla prudemment sans rien détecter de louche ou de ne pas naturel. Presque sans y penser, il s’empara de l’assiette pour grignoter tout le long de son exploration. Les plantes, assez nombreuses pour le mettre à l’aise, florissaient tranquillement. Iulen déplaça simplement un ficus benjamina de quelques dizaines de centimètres (un problème d’entente avec l’areca voisin), puis continua son chemin. La chambre était aussi propre et rangée que le reste, rien pour indiquer de goûts particuliers ; la salle de bain ne révéla rien de plus : pas de brosse à cheveux pleine de poils de loup, pas de dentifrice pour vampire.
Restait la cuisine.
Son assiette serrée contre lui, Iulen prit le temps de boire un peu d’eau pour se donner du courage avant d’y pénétrer.
Encore une fois, il fut bien déçu. Pas de poches de sang, pas de morceaux de viande sanglants, pas de préparation de magie noire. Une cuisine comme on en trouvait partout, un peu de vaisselle sur le rebord de l’évier…
C’était louche, décida Iulen. Et même très louche.
Parce que Z. Belenfant n’avait rien d’un humain, et pourtant toute sa tanière respirait le banal : si ça, ce n’était pas un signe de danger… Soudain très inquiet, Iulen lava soigneusement assiette et verre, rangea la vaisselle par politesse, puis retourna chez lui à toute vitesse avant de se cacher sous ses draps de coton.
Il ne se laisserait pas tromper, ça non !
Pour vouloir se dissimuler ainsi, Z. Belenfant ne pouvait qu’être le monstre ultime.
(fin/à suivre :p)
450 mots
Univers : De bon voisinage
Sponsor : lunatanis (pour ecrirepouraider)
Censure : K
Date : Lundi 10 mars
Ficlette précédente
Iulen attendit la Pleine Lune suivante. L’appartement d’à côté serait vide de son propriétaire, et Iulen se passerait de danser cette nuit-là. Il se baigna dans les rayons de Lune jusqu’à ce qu’elle soit haute dans le ciel, puis se glissa sur sa fenêtre, le cœur battant. D’un bond, il rejoignit le rebord voisin. Il se redressa, très fier de n’avoir pas trébuché. Il s’était attendu à devoir se glisser à travers la vitre (ce qui n’avait rien d’agréable, il en ressortait toujours avec les cheveux électrisés et la peau hypersensible) mais malgré le froid extérieur, la fenêtre était entrouverte.
Méfiant, Iulen attendit quelques secondes, mais il n’y avait aucun bruit, aucune autre lumière que celle de la Lune, il ne sentait aucune présence hostile. Plein de précaution, il profita alors de l’entrebâillure pour enfin pénétrer dans l’appartement de son voisin.
La première chose qu’il remarqua fut l’odeur de propre qui flottait : pas la moindre effluve de sang même en deuxième ou troisième couche, juste un parfum de fleurs fraîches qui l’apaisa. Sur la table à manger se trouvaient une assiette de fruits secs et de biscuits aux pissenlits, ainsi qu’un verre d’eau pure. Il les renifla prudemment sans rien détecter de louche ou de ne pas naturel. Presque sans y penser, il s’empara de l’assiette pour grignoter tout le long de son exploration. Les plantes, assez nombreuses pour le mettre à l’aise, florissaient tranquillement. Iulen déplaça simplement un ficus benjamina de quelques dizaines de centimètres (un problème d’entente avec l’areca voisin), puis continua son chemin. La chambre était aussi propre et rangée que le reste, rien pour indiquer de goûts particuliers ; la salle de bain ne révéla rien de plus : pas de brosse à cheveux pleine de poils de loup, pas de dentifrice pour vampire.
Restait la cuisine.
Son assiette serrée contre lui, Iulen prit le temps de boire un peu d’eau pour se donner du courage avant d’y pénétrer.
Encore une fois, il fut bien déçu. Pas de poches de sang, pas de morceaux de viande sanglants, pas de préparation de magie noire. Une cuisine comme on en trouvait partout, un peu de vaisselle sur le rebord de l’évier…
C’était louche, décida Iulen. Et même très louche.
Parce que Z. Belenfant n’avait rien d’un humain, et pourtant toute sa tanière respirait le banal : si ça, ce n’était pas un signe de danger… Soudain très inquiet, Iulen lava soigneusement assiette et verre, rangea la vaisselle par politesse, puis retourna chez lui à toute vitesse avant de se cacher sous ses draps de coton.
Il ne se laisserait pas tromper, ça non !
Pour vouloir se dissimuler ainsi, Z. Belenfant ne pouvait qu’être le monstre ultime.
(fin/à suivre :p)
450 mots