Originales : Si ce n'est toi [Alex et Toine]

Dec 04, 2007 17:25

Si ce n’est toi
Univers : Alex et Toine
Genre : famille, je t'haime.
Censure : T
Date : septembre 2004

Univers d'Alex et Toine : Chronologie et explications

Note : Voici les premières pages de ce qui aurait dû être l'histoire d'Alex et Toine avant que j'abandonne l'idée de l'écrire, parce que c'était un bien trop gros projet et que j'avais, j'ai d'autres trucs à écrire. ^^;
Elles sont vieilles maintenant, ce plot bunny date d'il y a trois ans et les relire ? Ouch, quoi, mais moins que ce à quoi je m'attendais. XD


Il y eut un grand fracas et Antoine fit la grimace, se demanda quel meuble avait été la victime cette fois. Il y eut un court instant de silence avant que les cris ne recommencent, la voix de sa mère, par éclats inhabituellement aigus, celle de Philippe, un grondement sourd et douloureux.
Antoine frissonna. Il se sentait plus misérable que jamais. L'angoisse lui pinçait le ventre à l'idée des conséquences, il essayait de se dire que ce n'était qu'un orage de passage, mais cela faisait quatre jours que cela durait. Il ne savait pas d'où cela venait ni pourquoi, mais c'était violent.
Philippe et sa mère faisaient semblant de rien lorsque Alexandre et lui étaient là. Qu'est-ce qu'ils croyaient ? Que les murs étaient insonorisés à ce point ? Où bien que les nuits de Philippe sur le canapé passeraient inaperçues ?
Antoine jeta un coup d'œil à sa montre. Il était 23h passés, cela durait depuis une heure et n'avait pas l'air d'être prêt de s'arrêter.
Un nouveau crash, de nouveaux cris et Antoine se leva, un peu pâle. Il n'en pouvait plus. Tout aussi risqué que cela pouvait l'être, il irait voir Alexandre, voir comment lui s'en sortait. Il n'avait pas envie de rester seul.
Antoine se glissa en silence hors de sa chambre, de toute façon ce n'était pas comme s'ils l'entendraient… Il frappa doucement à la porte d’Alexandre sans obtenir de réponse, tenta plus fort sans plus de résultat. Indécis, il attendit un peu avant de prendre son courage à deux mains. Il entrouvrit la porte. La chambre était plongée dans le noir.
« Alex ? »
Seul le silence lui répondit. Il finit par refermer derrière lui et se donna le temps de s'habituer à l'obscurité avant de s'avancer vers le lit.
En se rapprochant, il discerna le bruit sourd d'une musique et la masse informe de la couette.
« Alex ? »
Il n'y eut toujours aucune réaction et Antoine souleva la couette, découvrit un corps recroquevillé au centre du matelas, baladeur aux oreilles, la musique beaucoup trop forte. Sorti de sa cachette, Alexandre tourna la tête. Dans le noir, Antoine ne pouvait pas vraiment voir son visage mais il devinait qu'il n'était pas particulièrement heureux.
Alexandre éteignit la musique mais garda le silence et Antoine eut un instant d'hésitation avant de se glisser avec une pointe d'inconscience à ses côtés. Il fut un temps où son geste aurait été anodin, habituel, un temps où cela arrivait au moins deux ou trois fois par semaine.
Mais ce n'était plus tout à fait pareil, maintenant.
Il resta à distance prudente d'Alexandre, s'assura qu'il ne le touchait pas, alors qu'autrefois ils se seraient serrés l'un contre l'autre sans hésitation.
« Ça ira, dit Antoine tout bas. T'en fais pas.
- Tu te fous de moi ? répondit Alexandre d'une voix étrangement rauque.
- Ça va passer…
- T'étais où, ces quatre derniers jours, Toine ? Ça va pas passer. »
Il y avait une fragilité dans le ton d'Alexandre qui mit Antoine en colère. Colère contre leur père, contre leur mère. Contre lui-même, aussi, d'avoir laissé Alexandre tout seul, alors qu'ils avaient autant besoin de réconfort l'un que l'autre.
Lentement, prudemment, Antoine tendit la main, tâtonna un peu avant de trouver celle d'Alexandre. Il la serra dans la sienne, la gorge serrée à la fois par l'angoisse de ses paroles et l'émotion de sa proximité.
« Peut-être pas, acquiesça-t-il.
- Ils vont se séparer. »
Le cœur d'Antoine se serra. Il n'avait pas plus envie qu'Alexandre de vivre l'explosion de sa famille, mais ce que cela voulait dire, en fait, c'était « ils vont nous séparer. »
« Peuvent pas aller bien loin l'un de l'autre, de toute façon, déclara Antoine avec fermeté. Ils bossent tous les deux en ville, pas moyen que l'un d'eux se tire au Pérou.
- Tu connais Papa mieux que ça !
- Ils vont pas nous changer de lycée en milieu d'année ! »
Alexandre émit un petit bruit moqueur ; Antoine entremêla ses doigts dans les siens, comme pour s'accrocher à lui. Le silence s'installa, uniquement troublé par leur respiration peut-être un peu trop forte et un éclat de voix parental de temps en temps qui les faisait sursauter. Ils se rapprochaient l'un de l'autre lentement, chacun à la recherche de ce réconfort dont il s'était privé, aucun n'osant faire le premier pas. Mais finalement, Antoine sentit le corps d'Alexandre contre lui. Il avait été enfoui sous sa couette longtemps, il avait la peau chaude. Antoine ferma les yeux.
« De toute façon, ils peuvent pas nous séparer. »
À ses côtés, il sentit Alexandre se figer et il eut un instant de panique. Il n'avait pas vraiment eu l'intention de dire ça sur ce ton-là, ni de préciser de quoi il parlait !
« C'est vrai, quoi, ajouta-t-il avec une stupidité qui le fit lui-même grimacer, on est frères ! »
Il devina sans peine le regard plein d'incrédulité douloureuse d'Alexandre, il en avait été suffisamment la cause ces derniers mois, mais il ne s'était pas attendu à ressentir ce coup au cœur lorsque la main d'Alexandre s'arracha à la sienne comme si elle s'était brûlée, qu’il s'écarta largement, se redressa, prêt à sortir de son propre lit.
« Va te faire foutre. »
Sans réfléchir, Antoine attrapa le bras d'Alexandre, le serra fort pour l'empêcher de partir :
« Alex, attends…
- Lâche-moi ! »
Alexandre tira mais Antoine refusa de diminuer sa prise. Il était sûr d'une seule chose : il ne voulait pas qu'Alexandre s'en aille. Il ne voulait pas se retrouver de nouveau seul face aux cris de leurs parents, face à son besoin d'avoir Alexandre à ses côtés…
« Lâche-moi ! Tu me fais mal, bordel ! »
La phrase avait un double message, Antoine se tendit.
« C'est de ta faute, répondit-il. Si t'essayais de comprendre un peu…
- Comprendre ? Comprendre quoi ? fit Alexandre d'une voix rageuse. T'es un vrai connard, Toine ! Retourne dans ta basse-cour et fiche-moi la paix ! Finalement c'est peut-être pas une mauvaise idée, cette séparation, au moins je… »
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, un éclat de voix plus violent, plus proche que les autres, l'immobilisa et Antoine, paniqué par les mots d'Alexandre, nerveux à cause des cris, tira plus fort ; déséquilibré, Alexandre retomba au creux du lit, collé contre lui, en sécurité dans la prison des bras d’Antoine, ce dernier déterminé à présent à ne pas laisser Alexandre s'échapper, pas maintenant, alors que leurs parents s'entredéchiraient. Il avait besoin d'Alexandre auprès de lui. Il avait besoin d'oublier les cris, d'oublier sa culpabilité, et…
« Lâche-moi, Toine… »
La voix d'Alexandre était étouffée, tachée d'une pointe de nervosité et de confusion, mais un nouvel éclat dans la dispute de leurs parents démentit ses paroles, il s'accrocha à Antoine comme si sa vie en dépendait.
Antoine ferma les yeux très fort mais l'odeur d'Alexandre était tout autour de lui et il sentait la pulsation de son cœur résonner dans sa gorge, et leurs parents continuaient de crier…
Il plaqua soudain les lèvres dans le cou d'Alexandre qui émit un petit son étranglé, ses doigts se repliant d'eux-mêmes sur le tee-shirt d'Antoine, les mains de ce dernier commençaient à se déplacer sur son corps avec frénésie.
« Toine ! »
Il ne fallait pas qu'Alexandre parle, décida Antoine, il ne fallait pas qu'il parle où il risquait de se rendre compte...
Les lèvres d'Alexandre étaient sèches, un peu gercées, mais Antoine s'en fichait et l'embrassa passionnément, reçut une réponse immédiate. Hors de la chambre, les cris s'étaient apaisés ou peut-être qu'il ne les entendait plus, trop occupé à s'enfouir dans l'odeur et les lèvres d'Alexandre.
Ils ne peuvent pas nous séparer...
Pas alors qu'ils étaient entremêlés comme ça, pas alors que tee-shirts et caleçons tombaient par terre et que la peau d'Alexandre répondait aussi fort à ses caresses, que sa peau à lui tremblait sous celles d'Alexandre.
Il ne s'arrêta pas pour se demander ce qu'il était en train de faire exactement, pour prendre le temps de comparer le corps d'une fille et le corps d'un garçon contre le sien, il ne fallait surtout pas qu'il se donne la possibilité de comprendre... Juste de se croire dans un autre de ses fantasmes et se frotter contre la peau d'Alexandre sans se poser de question, se perdre dans la sensation.
Il n'y eut pas de grande révélation, pas d'éclair ni de tremblement de terre, juste un frisson plus fort que les autres et c'était fini. Antoine se retrouva le souffle court, allongé sur Alexandre, leurs doigts entremêlés et leurs corps liés par une humidité familière, leurs visages si près l'un de l'autre que même s'il n'en distinguait pas la couleur bleu pâle, il pouvait voir les yeux d'Alexandre, entrouverts, qui le regardaient. L'adrénaline retombée, la fatigue émotionnelle et physique l'écrasèrent d'un coup. Sans même qu'Antoine le réalise, il avait posé la tête sur l'épaule d'Alexandre et l'instant d'après il s'était endormi.

Alexandre resta immobile, silencieux, et aurait osé à peine respirer si ses poumons ne continuaient pas à réclamer de l'air avec insistance. Antoine ne bougeait plus.
« Toine ? » murmura Alexandre tout bas.
Il n'y eut pas de réponse, juste un souffle régulier. Alexandre ferma les yeux, partagé entre l'incrédulité et la résignation. C'était tellement Antoine, de s'endormir comme ça, juste après, sans se poser de question, de le laisser tout seul devant le fait accompli !
Le fait accompli… Qu'est-ce qu'ils avaient fait, au juste ?
L'amour ? Est-ce que ça comptait, est-ce que ça voulait dire qu'ils avaient fait l'amour ensemble ? Alexandre se sentit vide à cette pensée. Quelque part il s'était dit que ce serait autre chose que ça. Moins… ou plutôt, plus. Plus que ça. Et c'était fini.
« Antoine ? » appela de nouveau Alexandre, la voix étranglée, sans conviction.
Il ne voulait pas être tout seul à cet instant, il ne voulait pas de cette incertitude. C'était Antoine qui avait tout démarré ! Il ne pouvait pas s'endormir comme ça, il fallait qu'ils parlent, qu'Alexandre sache… Il avait tellement fantasmé cet instant, fantasmé ce que serait de toucher Antoine comme il le voulait, d'être touché par Antoine, sans jamais s'attendre à ce que ça se réalise, pourquoi est-ce qu'il n'arrivait pas à ressentir autre chose que de la nervosité, de la peur ?
La main d'Alexandre se posa avec hésitation sur le dos d'Antoine. Il était lourd, et puis la sensation d'humidité entre eux était désagréable. Mais Alexandre n'eut pas besoin de bouger un peu, Antoine se déplaça de lui-même dans son sommeil, retomba à ses côtés avant de lui tourner le dos.
Alexandre frissonna, la gorge bizarrement serrée, l'estomac noué.
L'envie de réveiller Antoine et de l'obliger à parler avait disparu, remplacé par une vague terreur de voir arriver le matin, l'instant où Antoine ouvrirait les yeux.
Les cris de leurs parents s'étaient tus. Il n'y avait plus qu'à prier pour qu'Hélène ne vienne pas vérifier qu'ils dormaient bien.

***

L'un en face de l'autre, tous deux pâles, Hélène et Philippe se défiaient du regard. Philippe fut le premier à parler, la voix soudain calme, déterminée, mais encore douloureuse.
« Je ne resterai pas ici. Je pars demain matin.
− Ne sois pas ridicule, répliqua Hélène. Comment tu vas justifier ça aux garçons ?
− Dis ce que tu veux à Antoine. Alex vient avec moi. »
Hélène faillit sursauter, l'esprit soudain vide.
« Comment ça, tu emmènes Alex ? Arrête de raconter n'importe quoi, calme-toi et essayons de discuter…
− On voit où ça nous a menés ! rétorqua Philippe avec une voix amère. C'est terminé, Hélène, je ne peux pas supporter de rester ici, et il est hors de question que je laisse Alexandre.
− Alexandre mais pas Antoine ? dit Hélène d'une voix glaciale. Pourtant Antoine est ton fils aussi, non ? Tu l'as adopté, je te rappelle, ou bien soudain ça ne compte plus ? »
Philippe croisa les bras, l'air obstiné.
« Antoine ne voudrait pas venir de toute façon.
− Et en quoi Alexandre voudrait plus partir qu'Antoine ? gronda Hélène, sentant une panique poindre en elle et avec cette panique une curieuse envie de mordre.
− Alexandre n'a pas le choix. C'est mon fils !
− Tu ne peux pas annuler la demande d'adoption ! Pas maintenant ! Pas maintenant qu'on y est presque arrivés ! Pas à cause de ça ! Pense un peu à lui !
− Parce que tu as pensé à lui, quand tu as couché avec ce type ? cracha Philippe.
− Alors c'est pour ça ? Tu te venges ? Tu ne peux pas m'empêcher de voir Alexandre !
− Tu paries ? Tu n'as aucun droit sur mon fils, Hélène. Aucun. »
Hélène, droite et pâle, serra les dents, folle furieuse, mais Philippe était à cet instant comme un animal blessé, et elle le savait, il ne réfléchissait pas, il ne pensait qu'à se défendre, qu'à faire aussi mal qu'il avait eu mal. Elle était en tord, elle le savait aussi, c'était elle qui était tombée amoureuse d'un autre, elle qui allait provoquer l'éclatement de leur famille si difficilement reconstituée. Mais ce n'était pas la peine que les enfants en souffrent plus que de raison !
« Ne te mets pas Alexandre à dos parce que tu es en colère contre moi », réussit-elle à dire calmement.
Il fallait qu'elle arrive à traverser la barrière que Philippe avait mise entre eux, qu'elle réussisse à lui faire voir raison… au moins pour préserver les garçons un maximum, plus tard elle essaierait de raisonner Philippe à propos de l'adoption. Son cœur se serra à l'idée qu'il l'empêche d'adopter Alexandre, pas après toutes les difficultés qu'ils avaient eu à retrouver sa mère et à lui faire signer les papiers. C'était sensé être l'un des cadeaux d'anniversaire d'Alexandre, le plus important !
« S'il faut vraiment que tu partes tout de suite, vas-y. Mais ne fais pas souffrir les garçons inutilement. Il… il faut qu'on prenne le temps de leur en parler, qu'ils comprennent… »
Pendant un instant, elle crut qu'elle avait échoué mais le visage de Philippe exprima soudain une fatigue profonde. Il hocha la tête.
« Je vais prétexter un voyage d'affaires urgent.
− Où vas-tu aller ?
− A l'hôtel pour le moment. Je vais chercher un appartement pour Alex et moi. »
Hélène serra les dents. Il était déterminé à emmener Alexandre. C'était douloureux qu'il ne montre pas cette même détermination pour Antoine, Antoine qui aurait dû être tout autant son fils. Et elle ne savait pas comment lui annoncer que l'homme qu'il considérait comme son père partait en le laissant derrière.
Philippe lui tourna le dos, attrapa sa veste et s'apprêta à sortir. Elle l'appela, hésitante. Son geste avait quelque chose de définitif, de brutal. Mais Philippe secoua la tête, ne se retourna pas.
« Tais-toi, Hélène. Je t'ai trop aimée pour pas te haïr maintenant. Laisse-moi. »
Elle ferma les yeux, une boule dans la gorge et une forte envie de pleurer au creux de la poitrine. elle avait aimé Philippe, fort, comme une collégienne persuadée d'avoir trouvé le grand amour, celui qui durerait toute la vie. Elle avait aimé la fragilité de Philippe, mais elle était désolée que la possessivité angoissée de son mari et son besoin constant d'être rassuré avaient fini par lui donner l'impression d'étouffer. Elle était désolée parce qu'elle aimait toujours Philippe, juste… pas comme avant. Elle n'avait pas voulu le faire souffrir. Hélène se passa une main sur le visage, épuisée. Elle avait besoin de dormir.
Elle monta à l'étage avec lassitude, mais avant de se diriger vers sa chambre, entrouvrit celle d'Alexandre pour vérifier que tout allait bien. Avec un peu de chance, les deux garçons dormaient et n'avaient pas entendu la dispute… Mais son espoir s'effondra lorsqu'elle découvrit qu'Antoine était dans le lit d'Alexandre. Au moins ils avaient l'air de dormir, et un sourire nostalgique lui étira les lèvres. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas assisté à cela. Lorsqu'ils étaient plus jeunes, lorsque enfin Alexandre avaient cessé de les rejeter, il arrivait souvent qu'elle les trouve l'un dans le lit de l'autre. En général elle ramenait le clandestin à moitié endormi dans la chambre qui lui correspondait, mais cette fois elle n'eut pas le cœur de les réveiller. Il était très probable qu'ils avaient entendu la dispute et qu'ils avaient besoin de la présence de l'autre pour se réconforter.
Et c'était réconfortant pour elle aussi de savoir qu'au moins chacun avait l'autre. Elle referma la porte discrètement et alla se coucher.
Les explications pouvaient bien attendre le lendemain.

***

Alexandre, les yeux fermés très fort, relâcha sa respiration avec soulagement lorsque Hélène referma la porte. Il ne voulait même pas penser à ce qui serait arrivé si elle était venue récupérer Antoine pour le mettre dans son propre lit… Vu le bazar qu'il y avait sous les draps, il n'était pas difficile d'imaginer ce qui s'y était passé. Il attendit un temps infini pour s'assurer qu'Hélène était couchée, n'entendit pas son père une seule fois. La voie semblait libre. Il s'extirpa du lit avec une grimace sans qu'Antoine ne bronche et se glissa dans le couloir, puis dans la salle de bain pour se nettoyer du mieux qu'il pouvait. De retour, il trouva Antoine toujours endormi.
Un instant il fut tenté d’aller dans le lit d’Antoine plutôt que de se glisser de nouveau auprès de lui, mais y renonça. Il valait mieux qu’il soit là à leur réveil.
Il fallait qu’ils parlent.

[… à ne jamais être achevé :p]

originale : alex et toine, originale

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