nuit grise pour chanson triste

Sep 27, 2007 01:35



L’insomnie refait surface, je crois que je pense trop.

L’insomnie refait surface: je pense trop.

Un film sur le bonheur laisse présager des confettis, des enfants qui rient, des feux d’artifice. En fait ces derniers on fait acte de présence, mais ils étaient plutôt précurseurs de cette terrible brume splénéenne qui me force à piocher sur mon clavier à cette heure tardive. Pourquoi il était tout gris, ce petit chef-d’œuvre en sa catégorie? Bordel, le bonheur laisse un goût amer dans la bouche, là, sur la langue, et qui colle au palais.

Voir exposé à nu le malheur des gens, même s’il est issu d’une œuvre fictive (mais dans ce cas-ci d’un percutant réalisme), me pousse automatiquement à ressasser le mien, à le sortir du grenier, aussi petites ses parcelles soit-elles et à les engraisser de questionnements existentiels.

Un film sur le bonheur laisse spéculer que les commissures de nos lèvres se hisseront vers le ciel. Pourtant elles ont voulu entrer six pieds sous terre.

Mais ce n’est point un film sur le bonheur. Il contient seulement le mot BONHEUR. Aucun contrat ne stipulait que l’écran allait être monochrome rose bonbon.

La vie est effrayante.

(Oui oui, ça finit bien, mais ce petit goût amer reste tenace.)

Qu’est-ce que le bonheur pour toi?

(Pourquoi j’ai réécouté ça!)

Je voudrais qu’on caresse mes cheveux, geste qui crie : «  Le plus beau dans toute cette orgie de gris, c’est que l’antipode du bonheur (Je ne sais pas trop comment qualifier cela dans ce film. Le malheur? Le désespoir criant? Être blasé de sa propre existence? Toute ces réponses?), est vécu dans un état de solitude collective!

À l’affiche demain pour contrer ça : La mélodie du bonheur. (pouahahah, naaaan)

Previous post Next post
Up