Aug 01, 2008 00:48
Ce soir, pas de musique.
J'écoute le silence, dehors il fait (presque) nuit. Seul le bruit du vent qui souffle dans les branches des arbres, sur le parking de ma résidence, vient troubler le calme immense de ce soir.
J'y suis, à mon nouvel appartement.
Et je m'offre le luxe.
Le luxe de pouvoir chaque soir contempler un ciel immense, désormais ouvert, libre et non étriqué, découpé, comme celui que mes yeux devaient contempler l'année dernière. Bout découpé de voûte céleste... maintenant, c'est l'océan de nuages.
Certains soirs, je ne retrouve plus mon étoile, perdue au milieu des autres. Parfois, il n'y a rien. Quelque fois, c'est le vide. Un vide dans lequel j'aime invariablement me perdre, me noyer. Je l'aime, mon nouveau ciel. Il me rappelle un peu mon ciel de chez moi, à la campagne, en moins noir et moins silencieux.
Me noyer, je le fais aussi dans ma solitude du moment. Je ne veux rien. Je ne sais pas pourquoi. Mes histoires avec Baptiste me semblent à des années lumière. Tout le monde me paraît à des années lumières. Et dans ces moments là, je ne veux rien, ni personne. Ou du moins, pas beaucoup. Je suis comme ça, égoïste et fuyante à certaines périodes. Sans savoir d'où cela vient. Mais j'aime me retrouver ainsi.
Et je vais pouvoir m'évanouir bientôt, dans une totale solitude. Je rentre chez moi Samedi soir. Pour 3 semaines.
Je retrouverais ma campagne, enfin.