Parce que oui, je crois que c'est officiel, j'entame ma carrière Full Metal Alchemist avec un antivirus qui déconne sans prévenir et une série de Pointless.
Parce que ces derniers temps je ne peux écrire que du pointless. Amen.
Risqué
Couple : Roy/Ed. Ah, ah, ah.
Genre : vignette.
Rating : G
Disclaimer : FMA m'appartient pas.
Avertissement : pointless. Pas de spoiler. On est dans un futur possible, c'est tout…
Note : Roy est un uke. Moi je le sais. Ça veut pas dire que lui l'admet.
Note 2 : Si vous saviez à quel point on est passés près du Roy/Lisa…
***
On frappa à la porte et Roy s'arracha à la contemplation du bouquet de roses qui se trouvait sur son bureau. Hawkeye entra, un rapport à la main. Elle ne fit aucun commentaire, mais son regard vaguement sceptique signifiait clairement "Un seul, cette année ?".
Roy fit semblant de ne pas avoir vu et la laissa lui résumer le rapport sur les activités du secteur nord-est.
− Merci, colonel, murmura-t-il en caressant un pétale écarlate du pouce.
Hawkeye lui fit un salut impeccable puis sa posture se détendit légèrement et Roy grimaça d'avance, sachant qu'il était bon pour un sermon déguisé. Comment elle réussissait à lui faire la morale sans même s'approcher de l'insubordination le dépassait toujours, et pourtant ça faisait maintenant un certain bout de temps qu'elle l'avait pris en charge.
− Etes-vous certain que les roses sont un bon choix ? demanda-t-elle en triant des papiers d'un air concentré.
− Certain, Hawkeye, répliqua-t-il, piqué au vif.
Elle ne répondit pas, clairement peu convaincue.
− Ce sont les plus belles, ajouta-t-il avec un peu d'orgueil. Je les ai choisies moi-même.
Il comprit son erreur à l'instant où il prononçait ces mots. Hawkeye marqua une pose très claire dans son activité avant de recommencer à classer les papiers. Roy sortit une rose du bouquet, vaguement irrité, et la tourna entre ses doigts.
− Faites attention de ne pas vous faire mal, dit Hawkeye d'un ton calme.
Vous êtes amoureux.
Roy eut un petit rire intérieur. Lisa Hawkeye aurait dû être alchimiste. Elle était beaucoup trop douée pour le double langage.
− Ne vous en faites pas, répondit-il.
Ça ira.
Evidemment, il se piqua le doigt à cet instant, et une goutte de sang perla. Roy nota avec une étrange satisfaction que les deux rouges n'étaient pas les mêmes. Hawkeye poussa un soupir excédé et sortit un mouchoir de sa poche. Elle prit la main de Roy sans que celui-ci ne résiste et le pressa contre la petite blessure pour faire cesser l'hémorragie.
− Il est distingué de couper les épines avant d'offrir des roses, commandant, dit-elle.
Vous n'êtes pas sûr de vous ?
− Mais elles perdraient tout intérêt, non ? répondit Roy.
Non. Mais il faut savoir prendre des risques…
Lisa leva les yeux vers lui en silence.
Oh. Je vois.
− Vous savez que j'aime jouer avec le feu, ajouta Roy avec un sourire en coin.
− Vous devriez mieux prendre soin de vous.
− Vous le faites si bien pour moi…
Lisa prit un air réprobateur et s'écarta de lui. Puis soudain, son regard se durcit.
− Soyez sérieux, pour une fois.
− J'ai choisi les fleurs, Lisa, répondit Roy avec un sourire dépréciatif.
Elle hocha la tête, radoucie, et Roy secoua la tête intérieurement. Il valait mieux avoir Lisa Hawkeye dans son camp plutôt que dans celui d'en face.
Lisa se redressa, redevenant soudain le colonel Hawkeye, salua son supérieur et sortit. Roy caressa de nouveau la rose.
Prendre des risques.
Roy tomba sur Edward dans la salle d'attente du secrétariat. Le blond, un paquet cadeau à la main, était assis sur le rebord d'une fenêtre et avait l'air contrarié, enfin plus que d'habitude. Il jeta un coup d'œil à Roy et sourit soudain d'un air moqueur.
− Eh ben, costume et bouquet de roses ! Un rendez-vous, généralissime ? lança-t-il. Pourquoi ça ne m'étonne pas ?
− Ne surmène pas ton génie, Edward, répliqua Roy. Que fais-tu encore là ?
Edward montra son paquet, se renfrognant un peu.
− J'ai raté la fermeture de la poste alors j'attends celle du QG.
− Il me semble qu'il est interdit d'utiliser la poste du Quartier Général pour ses envois personnels…
− Qu'est-ce que vous allez faire, m'arrêter ? provoqua le blond.
− Qu'est-ce qui est si urgent ? demanda seulement Roy.
Edward haussa les épaules.
− J'ai oublié de poster le cadeau de White Day de Winry, répondit-il. Elle va me tuer.
Les doigts de Roy se resserrèrent imperceptiblement autour du bouquet.
Prendre des risques, hein.
Parfois ça marchait. Et parfois pas.
− Et elle aura raison, répondit Roy. On ne fait pas attendre une femme.
Edward leva les yeux au ciel.
− Et vous ? Il est tard, si vous avez rendez-vous, vous allez être en retard. A moins que votre rencard vous ai posé un lapin ?
Le blond ricana un peu à cette idée, mais Roy se contenta de regarder les roses qu'il tenait en main.
− En quelque sorte, murmura-t-il.
Edward le dévisagea, clairement choqué, mais n'eut pas le temps de commenter, le commis de poste venait chercher le courrier. Edward sauta de sa fenêtre et courut lui donner son paquet. Roy le regarda s'éloigner et ferma les yeux un instant.
Ça faisait mal, mais il s'y attendait de toute façon. Ce n'était pas pour rien qu'il avait choisi des roses. Et puis il avait triché, après tout… Ce n'était pas comme s'il avait reçu quelque chose de la part d'Edward le jour de la Saint-Valentin, enfin, en dehors d'un rapport écrit à la va vite.
Edward le rejoignit en s'étirant.
− Bonne chose de faite, lança-t-il avec satisfaction. Au moins je l'ai posté le jour même ! Je trouve ça ridicule, on est trop vieux pour ce genre de bêtises…
Roy haussa un sourcil et Edward développa :
− Quand on était petits, Winry a commencé à faire une obsession sur la Saint-Valentin. Elle s'est mise à nous offrir des chocolats, à Al et moi, et si on lui donnait rien à White Day…
Edward frissonna à ce souvenir.
− Enfin, bref, c'est plus ou moins devenu une tradition quoi… Mais ça me saoule, sincèrement. C'est même pas comme si elle nous offrait des bons chocolats, en plus !
Roy prit une inspiration soudaine, les doigts tellement serrés autour du bouquet qu'il sentait les épines même à travers le papier protecteur.
− Tu as des projets, ce soir, Edward ? demanda-t-il.
Le blond, surpris par le changement de sujet, secoua la tête négativement. Roy sourit.
− Parfait, tu ne verras donc pas d'inconvénient à m'accompagner au restaurant.
− Pardon ?!
− La réservation est pour deux, ce serait dommage de la perdre…
− Vous vous êtes vraiment fait poser un lapin ? hallucina Edward.
Roy se contenta de sourire et le blond prit un air soupçonneux mais finit par hausser les épaules. Avec Edward, le vieux proverbe qui disait que le cœur d'un homme passait par son estomac n'avait rien d'un cliché.
− C'est vous qui payez.
− Evidemment, Edward, ronronna le commandant.
Se souvenant soudain du costume de ce dernier, le blond fronça un peu les sourcils.
− Mais je suis pas vraiment habillé pour… C'est urgent ou j'peux rentrer me changer rapidement ? Je voudrais pas vous faire honte, ajouta-t-il, moqueur.
− Je passe te chercher dans une heure, répondit seulement Roy.
− Ça marche ! fit joyeusement Edward. Je me dépêche…
Il fit mine de s'éloigner mais Roy l'interpella et lui tendit le bouquet de roses qu'il avait en main. Edward le regarda, interloqué.
− Prends-le, dit Roy.
− Qu'est-ce que vous voulez que j'en fasse ?
− Ça fait partie du jeu, Edward…
− Je suis pas l'une de vos femmes ! rétorqua le blond.
Le sourire de Roy s'accentua et il secoua la tête.
− Ne t'en fais pas, ce n'est pas une confusion possible, répondit-il. Prends ce bouquet ; tu vas dîner à mes frais dans un des plus grands restaurants d'Amestris. Tu peux bien me faire ce plaisir…
− Je n'ai pas à vous faire plaisir, marmonna Edward.
Mais il prit le bouquet, avec précaution, comme s'il s'agissait d'une bombe à retardement.
− Vous auriez pu couper les épines, râla-t-il.
Encore une fois, Roy se contenta de sourire, et le blond sembla un instant mal à l'aise.
− Euh, bon, bah, à tout d'suite, bredouilla-t-il.
Il s'enfuit. Roy le suivit du regard, soudain détendu, de nouveau maître du terrain.
− Il faut savoir prendre des risques, murmura-t-il.
Puis il se secoua et se dirigea à son tour vers la sortie.
Fin. Vaguement. Peut-être.
Je me suis faite emmerder toute la soirée pour ça. Bordel. -_-
Encore un POV de Roy, pourquoi je n'écris qu'en POV de Roy ?? Ce type est pire que tous les G-boys réunis quand il est en mode auto-protection !
J'aime pas le ton que j'ai pris pour écrire ça. Je suis encore trop distancée par rapport aux persos, mais c'est un truc qui marche par coup de chance (Psychéééééé ! Rhaaaaaaa ! -_-¤), et là c'est pas le cas.
Y'a trop de retours à la ligne.
Le texte est pas assez explicite.
*soupir*
Suis peut-être un peu fatiguée aussi. Foutue pleine Lune.
Donc, Risqué pour hier soir.
Et ça, ça m'a emmerdé ce matin :
Couple : Roy/Ed. (Elle est des nôôôôôtre-euh, elle fait dans l'cliché comme les z'auuuutre-euh…)
Genre : vignette.
Rating : PG
Disclaimer : FMA m'appartient pas.
Avertissement : pointless. *SPOILERS* pour les épisodes 40 et quelques.
On est dans un futur possible… Un futur dans lequel l'épisode 25 n'est qu'un mythe. Mwawawawawa.
***
Le commandant était arrivé un peu en avance sur l'horaire et s'était mis au travail immédiatement. Il avait lu, signé, reçu, sans se plaindre une seule fois, sans essayer de se dérober, avec une diligence tout aussi remarquable que louche.
Il s'était même contenté de manger un sandwich dans son bureau pour prendre de l'avance.
Lisa, la puce à l'oreille, le surveillait avec attention. Elle n'était pas la seule à avoir remarqué ce changement inquiétant : le lieutenant colonel Havoc venait de la rejoindre, l'air perplexe :
− Qui est-ce et qu'est-ce qu'il a fait du généralissime ?
− Mesurez vos paroles, dit-elle plus par principe qu'autre chose.
Elle se posait exactement la même question.
− C'est Envy, affirma Havoc. C'est la seule explication.
− Ne soyez pas ridicule.
Mais elle aurait bien vérifié si elle avait pu.
Le téléphone personnel du commandant se mit à sonner et celui-ci décrocha immédiatement, avant de prendre une couleur vaguement écarlate.
− Lâche-moi, Hugues ! gronda-t-il avant de raccrocher brutalement.
− Le matériel, commandant, rappela Lisa.
Le manège se répéta pendant les trois heures qui suivirent, jusqu'à ce que le commandant refuse purement et simplement de répondre. Ce fut alors le téléphone de Lisa qui sonna :
− Bonjour, colonel ! lança joyeusement la voix du lieutenant général Hughes. Pouvez-vous avoir la gentillesse de rappeler à Notre Altesse qu'il ne reste que deux heures et trente et une minutes ?
− Lieutenant général, fit Lisa d'une voix froide, je vous prierai de ne plus déranger le généralissime lorsqu'il travaille.
Cela le fit hurler de rire et le commandant sembla vouloir se jeter par la fenêtre quand Lisa lui passa le message.
Le lieutenant général ne fit plus de tentative et le commandant continua à travailler avec presque de l'enthousiasme. Et puis, environ une heure et demi plus tard, la cadence se ralentit sensiblement et le commandant commença à relever la tête de temps en temps et à regarder l'heure fréquemment. A six heures tapantes, il se leva d'un air très digne.
Lisa le regarda.
− Je crois que nous pouvons considérer la journée finie, déclara le commandant.
Les rapports étaient signés, les rendez-vous tous expédiés… Lisa ne voyait effectivement pas ce qui pouvait empêcher le commandant de rentrer chez lui, mais tout cela n'expliquait pas sa hâte soudaine.
Le commandant la regardait anxieusement du coin de l'œil, comme s'il attendait qu'elle lui rappelle quelque tâche oubliée.
− Bonne soirée, généralissime, dit-elle simplement et son visage se détendit.
Il avait l'air d'un enfant auquel on vient d'autoriser de prendre un bonbon.
− Vous aussi, vous aussi, déclara-t-il en lui tapotant l'épaule au passage.
Un peu plus et Lisa se serait attendu à le voir sautiller en marchant. Elle finit par hausser les épaules et commencer à ranger ses affaires, lorsque Havoc la rejoignit, un sourire presque maniaque sur les lèvres.
− Le mystère est résolu, lança-t-il.
Il prit un air mystérieux avant de lancer :
− Notre haricot rouge national rentre de vacances aujourd'hui.
Lisa hocha la tête, soudain soulagée. Voilà qui expliquait tout. Au moins elle n'avait plus besoin de trouver un moyen de vérifier que le commandant n'avait pas d'Ouroboros sur la cuisse gauche.
***
"Dans quelques minutes, notre train arrivera en gare de Central…"
Edward referma son livre et s'étira avant de regarder l'heure. Le voyage avait été long, bien plus long qu'il n'en avait le souvenir. Il n'avait pas l'habitude de faire le trajet entre Central et Rizenburg sans Al.
Edward se renfrogna un peu. Il était heureux qu'Al ait trouvé sa voie après tant de difficultés à se réadapter, mais il était dur que son petit frère soit si loin de lui. Alors qu'Edward, professeur à l'Université d'Alchimie, vivait à Central et voyageait de temps en temps pour des conférences ou en mission pour le gouvernement, Alphonse, lui, s'était installé dans un petit village du sud, pas très loin de Dublith, et enseignait l'alchimie aux plus jeunes avant d'envoyer les meilleurs à Central, où Edward les prenait en charge à l'Université. Ils formaient une bonne équipe, même à distance… Ils se voyaient aussi souvent que possible, Edward trichait souvent avec le trajet de ses missions pour passer un ou deux jours avec son frère, et dès qu'il avait des vacances, ils en profitaient pour se retrouver chez les Rockbell à Rizenburg, ou à Dublith chez les Curtis.
Mais ce n'était pas tout à fait pareil qu'avant, et puis Winry elle-même parlait de s'installer définitivement à Rush Valley, Rose était très occupée avec l'orphelinat des enfants de Lior et son propre fils. Caïn avait cinq ans déjà, et Rose voulait qu'il apprenne l'alchimie. Alphonse et Edward lui avaient promis de le prendre en apprentissage dès ses dix ans.
Ça avait fait du bien de revoir tout le monde, pendant ces deux semaines, mais Edward était tout de même étrangement heureux de rentrer à Central.
Il avait failli dire, à la maison.
C'était bizarre de penser qu'il commençait enfin à se sentir chez lui quelque part. Il avait mis du temps à même envisager de s'installer à un endroit fixe, mais… Aujourd'hui, dans son appartement de Central, il y avait sa bibliothèque personnelle - il sourit rêveusement à cette pensée - et Mirage, le chat que son frère lui avait offert deux ans plus tôt pour son dix-neuvième anniversaire - Scieszka le lui gardait quand il partait, Mirage avait appris tôt avec Edward que les livres étaient des trésors précieux auxquels il ne fallait même pas songer à toucher.
Et puis… il y avait Roy, aussi parfois.
Moins souvent qu'Edward osait s'avouer qu'il en avait envie, mais c'était l'inconvénient d'avoir le chef du pays comme amant ; et Edward refusait catégoriquement d'aller vivre dans la monstruosité qui lui servait de maison, même pour le voir plus. C'était le genre de demeure dont on devrait distribuer la carte à l'entrée si on ne voulait pas se retrouver à errer indéfiniment dans un couloir inconnu en cherchant les toilettes.
Et puis Roy et lui étaient encore en train de tâter le terrain l'un autour de l'autre, vivre ensemble était hors de question pour le moment. La position de Roy était bien trop publique, rien que sortir au restaurant tous les deux devenait une mission commando s'ils voulaient être un peu tranquilles. Mais surtout, avec Roy, Edward n'était jamais sûr de vraiment savoir sur quel pied danser, cet abruti était plus secret qu'un code alchimique, et Edward ne pouvait pas s'empêcher de se demander pourquoi ce séducteur patenté s'était mis en tête d'avoir une relation avec lui. Il y avait tellement de gens qui tournaient autour de lui et Edward n'était que… qu'un gamin.
Et un gamin horriblement vexé d'avoir lui aussi succombé au charme de l'Alchimiste du Feu, après y avoir résisté pendant si longtemps.
Le train s'arrêta en gare et Edward enfila son manteau en se tapant dessus intérieurement. Il avait l'air d'une midinette à se plaindre comme ça. Il allait rentrer chez lui, récupérer Mirage et peut-être que demain soir il pourrait voir Roy, si ce dernier finissait tôt, et c'était très bien comme ça. Il attrapa sa valise et la traîna en pestant. Mais pourquoi est-ce qu'il s'était plaint de son bras biomécanique ? Au moins il pouvait porter ses bagages sans soucis quand il l'avait !
Il laissa la plupart des passagers descendre, pas la peine de se faire bousculer, ce n'était pas comme s'il était pressé.
En posant sa valise sur le quai, il se dit que finalement il aurait peut-être dû accepter la proposition de Gracia de venir le chercher. Ç'aurait été bien plus simple que d'essayer d'attraper un taxi, et vu le poids de sa valise, le bus était hors de question.
Il envisageait de se transmuter un chariot quand une voix ronronna soudain à son oreille :
− Besoin d'aide, peut-être ?
Edward bondit sur place et il aurait trébuché sur sa valise si un bras autour de sa taille ne l'avait pas retenu. Il leva la tête et croisa le regard amusé de Roy, un sourire en coin.
− Que… qu'est-ce que tu fais là ? s'exclama Edward.
Le sourire de Roy s'accentua.
− Moi aussi, tu m'as manqué, Edward, murmura-t-il. Quel bonheur de te revoir…
− C'est pas ce que… !
Roy posa sa main libre sur la joue d'Edward et celui-ci se tut complètement, hypnotisé par le regard de son amant et les lèvres qui se rapprochaient des siennes. Le cerveau d'Edward se mit obligeamment sur pause.
On ne pense pas quand Roy Mustang vous embrasse.
Même lorsque qu'il s'écarta légèrement pour les laisser reprendre leur souffle, Edward mit un peu de temps pour remettre ses pensées en place. Le regard de Roy lui serrait la gorge, lui donnait à la fois de partir se cacher et de se fourrer dans les bras de l'autre homme et de s'y accrocher jusqu'à être sûr que Roy n'allait pas le planter là pour retourner travailler.
− C'est malin, dit seulement Edward. Tout le monde nous regarde, maintenant !
Il entendait la rumeur en fond de la foule qui devait se demander s'il s'agissait vraiment du généralissime ou bien juste de quelqu'un qui lui ressemblait.
− Rassure-toi, dit Roy en caressant une mèche des cheveux d'Edward, ils ne voient que moi.
− T'insinues quoi, là ?!
Roy sourit et embrassa de nouveau Edward sans qu'il y ait de protestation, et coupa court au baiser à l'instant même où le blond commençait à y répondre franchement.
− Allons-y, déclara Roy en s'emparant de la valise. Mais qu'est-ce que tu as mis dedans, des briques ?
− Connard, marmonna Edward, le souffle court. Non, des livres.
− Evidemment, soupira Roy.
Il lança un regard par en dessous à son amant.
− Est-ce que Scieszka verrait un inconvénient à garder Mirage ce soir encore ?
Edward faillit laisser un sourire éblouissant le trahir. Roy restait… Roy restait ce soir…
− On pourrait croire que tu n'aimes pas mon chat, Roy, dit-il.
− J'ai une très grande estime pour lui, voyons.
Roy et Mirage se détestaient cordialement, Edward était persuadé que c'était une question de partage de territoire.
− Je sais pas, dit-il. Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu…
Roy lui lança un regard dangereux.
− Nous sommes encore en public, Edward, ronronna-t-il. Ne me fais pas te prouver que tu me veux plus que ton chat, ce sera toi le plus embarrassé de nous deux.
Edward sentit ses joues le brûler un peu et il détourna la tête.
− Pervers, fit-il. Et rends-moi ma valise, je peux très bien la porter tout seul !
Roy l'ignora avec application et Edward continua à l'accabler verbalement même une fois qu'ils furent dans la voiture. Là, Roy entreprit de réduire Edward au silence avec succès. Le souffle court mais pas encore tout à fait rassasié des lèvres de son jeune amant, Roy s'écarta juste un instant.
− Bienvenue à la maison, Ed.
Fin.
C'est horriblement cliché, et pointless, mais bon. On s'en remettra. J'étais partie pour un truc pas trop compliqué, fluffy et tout, et puis Ed s'est mis à causer, causer, causer ! J'ai dû le couper en plein monologue. ça nous a frustré tous les deux.
Faut clairement que j'écrive un truc plus long pour mettre correctement leur relation en place. Mwawawawa. une fic à chapitres. *shudders*
Ah la la, le stress des nouveaux fandoms... XD