Mwa.

Feb 19, 2006 21:36

Ayé ! J'ai enfin récupéré Internet ! au moins jusqu'à mardi !
Est-ce que Crowley/Rampa est responsable d'Internet ?

Sur ce, Rec Time !



C'est une rec que je pense à faire depuis un bout sans jamais m'y mettre, mais là l'hystérie post chapitre 15 m'oblige à prendre le clavier pour couiner.
Yatteraneeze ! est un manga de Koh Akizuki (histoire) et Mieko Koide (illustratrice, certains la connaissent au travers d'After School in the Teacher's Lounge) scantraduit chez Doki Doki, et qui me fait couiner presque aussi fort que Komatta Toki ni wa Hoshi ni Kike et Only the ring finger knows, et c'est uniquement ma Vénération pour Abe Miyuki et Odagiri Hotaru qui fait la différence.
Yatteraneeze ! est un manga yaoi vraiment, vraiment particulier… Oh, bien sûr il y a un seme et un uke, hein ! C'est leur relation et leur environnement qui est abordé autrement qu'à l'habitude.

Hiroya, Uke avec une majuscule, est le bon élève par excellence. Membre du conseil des élèves, bonnes chances d'aller à Tôdai, il est timide et d'une naïveté dramatique. Mais il est loin d'être con, passez moi l'expression, et ça fait toute la différence.
Le manga commence parce que Hiroya, en vacances d'été, veut pour la première et probablement dernière fois de sa vie, s'amuser, se détendre, se comporter comme un ado de son âge. Sauf qu'il n'y connaît rien. Son premier geste est de se teindre les cheveux… comme son "modèle", Takashi, qu'il croise par hasard juste après sans être reconnu… du moins le croit-il.

Takashi est le "bad boy" par excellence, le cliché du mauvais élève. Il vit seul avec son frère aîné, s'est toujours débrouillé seul. Il est aussi de ces seme que l'on voit rarement. C'est un seme réversible, et ça fait aussi toute la différence.
Takashi reconnaît Hiroya et décide de jouer le jeu en rigolant bien au passage et en profitant de son porte-monnaie. Seulement voilà, il finit par s'y attacher un peu, à Hiroya, et là ça change la donne.

Voilà pour nos héros et l'intro à l'histoire…

Pourquoi ce manga vaut le coup ? Parce que Hiroya ne devient pas gay comme ça. Parce que ça se passe mal et que Hiroya ne VEUT PAS. Et pas dans le sens "nooooon mais oh siiiiiiii" classique, le vrai : "qu'est-ce que tu m'as fait, ça va pas la tête, pervers, je veux plus jamais te revoir."
Parce que Hiroya vit une vraie découverte de sa sexualité, a peur du regard des autres et évolue petit à petit en passant par tous les stades du denial avant d'accepter et son amour pour Takashi et son homosexualité, et parce qu'un fois que c'est fait, Hiroya est un uke FORT.
Parce que Takashi est aussi un uke paumé et un seme maladroit et fragile, tout ça en même temps, et que rien que pour ça ce manga c'est du bonheur.
Parce qu'il y a un petit groupe de fangirls qui les soutient en "secret" et que vous savez que la petite brune qui couine quand ils sont dans la même pièce, c'est vous…
Parce qu'on y parle, et à *plusieurs* reprises du Sida, ce qui m'a impressionné au delà de tout.

Mais aussi parce que malgré l'effort pour rendre un peu de réalisme, ça reste un manga yaoi, avec son angst et son kawaii savamment dosé, cette certitude que, bon ça se passe *vraiment* mal, là, c'est même carrément dramatique, mais c'est pas grave parce qu'on sait que ça se finira bien quand même et après tout c'est ce qu'on veut, et c'est d'autant plus satisfaisant parce qu'il y a justement cette dose de réalisme…

Tous les volumes scantraduits sont disponibles en ddl sur Aarinfantasy et sur le tracker torrent de Doki Doki. ^^

Bonne lecture... ^_^

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