Scène documentée d'un procédé de création en cours

Aug 18, 2012 00:23

Sujet : Fic Teen Wolf basée sur ce prompt.
Première tentative de création : 13 août
Nombre de versions différentes : 2
Début de résolution : nuit du 17 au 18 août, suite à la conversation suivante :

Muse : ARRÊTE DE T'OBSTINER SUR CETTE HISTOIRE, BORDEL, CE N'EST PAS LA BONNE, OK ????
Shakes : MAIS C'EST QUOI LA BONNE ALORS OMGWTF ARGH
Muse : ... je te recontacte à ce sujet, plus tard.
Shakes : GNIIIIIIH MAIS J'AIME CET UNIVERS OK
Muse : Mais écrire dedans sans le raconter n'a aucun sens.
Shakes : Je vais pas écrire 15 000 mots de background pour UNE SEULE SCÈNE NOMDIDJOU
Muse: SI, ÇA S'APPELLE UNE HISTOIRE *COMPLÈTE* SALE PARESSEUSE
Shakes : ajacekujezcfyzgcyrt !!!!!!! GNIH ! ARGH !
Muse: Ça commencerait par cette scène-là en prologue, tu vois ? Ensuite, tu enchaînes sur une ellipse temporelle qui t'amène ici, ça c'est un bon début.
Shakes : Ah. Oui. Je vois. Mais ensuite...
Muse: Ensuite tu peux justifier ça comme ça, et ça t'emmène à cette scène que tu voulais écrire dans la première version pourrie.
Shakes : Et après ?
Muse: Après je ne sais pas, je n'ai pas assez d'infos, tu ne maîtrises pas le canon de façon suffisamment détaillée. Mais une fois qu'on aura des connaissances plus solides, ça pourrait devenir gérable. Une fois ça établi, de toute façon, on pourrait même tricher à la OT3verse.
Shakes : Bon... Bon. D'accord. Mais le prompt, alors ?
Muse On utilise pas du tout ce scénario-là pour le prompt. Plutôt... Un truc comme ça. Ce sera plus court, plus gérable, tu n'as pas d'univers à recréer et surtout tu ne mettras pas trois ans à le finir. Si tu le finis un jour.
Shakes : fuck you

Versions abandonnées :

Première tentative :

[Derek et Laura n’auraient jamais imaginé qu’un garou tente de s’installer à Beacon Hills. Cela n’aurait pas dû être surprenant, ils avaient physiquement abandonné leur territoire. Les visites sporadiques de Laura à Peter ne comptaient probablement pas. Mais des années après, Beacon Hills sentait encore la fumée, la chair brûlée et les larmes. Les chasseurs.
Derek n’aurait pas protesté si Laura avait décidé de déplacer Peter et d’aller s’installer ailleurs, plus au nord-est peut-être, là où les forêts étaient encore assez grandes pour qu’une meute composée de deux loups traumatisés et d’un mort-vivant puisse s’approprier quelques hectares.
Pourtant, l’idée qu’un autre s’empare des terres qui appartenaient à leur famille depuis des générations était insupportable. Aussi, lorsque Laura revint d’une de ses visites à Peter pour lui annoncer qu’elle avait senti la présence d’un garou étranger, Derek envisagea, pour la première fois depuis qu’ils en étaient partis, de repartir à Beacon Hills avec elle.
« Ce n’est pas la peine, dit Laura, une main ferme sur sa nuque. Reste ici, je m’en occupe.
- Mais s’ils sont plusieurs…
- Il n’y en a qu’un, et il sent la maladie. Probablement un omega à la recherche d’un lieu tranquille pour mourir. Reste ici, je n’en ai pas pour longtemps. »
Derek posa la tête sur son épaule, ils s’étreignirent. Il ne lui demanda pas pourquoi elle avait perdu du temps en revenant le lui dire, alors, plutôt que de l’appeler.
Elle n’aimait pas le laisser seul trop longtemps.]

Problème identifié : Le point de vue de Derek n'est, en fin de compte, pas le bon pour démarrer l'histoire de façon dynamique.

Deuxième tentative (extrait) :

[« Scott et Stiles arrivent demain ».
Une main sur la rampe de l’escalier, Derek se tourna vers sa sœur.
« Je sais. »
Laura s’appuya contre le mur, bras croisés.
« Ça va être un été agité, dit-elle, entre les deux mariages, la fin de leur diplôme… Il va y avoir pas mal de décisions importantes à prendre.
- Tu veux aussi me rappeler le menu de ce soir ? grommela Derek.
Laura lui sourit de cet air que Derek avait appris à craindre lorsqu’il avait sept ans, elle huit, et qu’elle allait faire des bêtises dont il serait la seule victime.
Elle s’étira, puis s’avança vers lui, toute grâce affichée et malice mal cachée. Elle lui planta un doigt dans les côtes en passant, il pinça les lèvres sur un couinement.
« Déstresse, Grincheux. »
Elle disparut dans la cuisine.
Derek poussa un soupir martyrisé et, renonçant à monter dans sa chambre, sortit de la maison. Sur le perron, Erica et Boyd, rentrés deux jours plus tôt de l’université, squattaient la balancelle.
« On a l’Alpha la moins subtile de la Côte Ouest, lança Erica.
- D’un autre côté… » ajouta Boyd avec un sourire en coin.
Derek fit comme si de rien n’était, les laissa ricaner dans leur coin. Isaac revint à cet instant de ses courses en ville, Derek allongea le pas et profita lâchement de ses mains prises pour lui ébouriffer les cheveux des deux mains avant de s’enfuir dans la forêt sous la douce musique de ses cris d’indignation.
Sous le couvert des arbres il laissa libre court à ses sens, oublia un instant la tension sous-jacente. ]

Problème identifié : La nécessité d'expliquer ce qu'il s'est passé dans cet univers un peu plus tard rend les choses lentes et ennuyeuses. Aussi, j'ai peut-être un vrai problème avec le point de vue de Derek, je suis pas encore suffisamment aguerrie pour m'y mettre :/
Bref, c'est maladroit et moche et grippé.

(The end)

Oh, eh, à part ça meanne77 a mis en ligne le one-shot qui répond à la question restée en suspens dans De Albis Angelis et Regarde-moi. :D
Du coup, je corrige et mets en ligne d'ici lundi la ficlette écrite y'a au moins quatre ans qui spoliait cette info et détaille un peu plus un truc en particulier concernant Cédric :p

scribouillages, canon : at least i'm not derek hale, original : regarde-moi (sgc), woe the angst of the emo scribouilleuse, original

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