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6 Saint Nicolas
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Solstice
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« Je veux seulement lui parler ! » s’exclama enfin la fée d’un ton exaspéré.
Il y eut un instant de silence, puis la voix de Lukis parvint à Seán, un murmure au creux de son oreille porté par un courant d’air.
« Il prétend qu’il veut juste te parler. Il a l’air bizarrement sincère pour une fée, mais je peux le forcer à sortir, si tu veux. »
Pendant quelques secondes, Seán ne répondit pas. Puis, lentement, il hocha la tête. Le déplacement d’air suffit ; il entendit Lukis dire : « Tu restes de ce côté de la porte ou je t’éjecte. », puis sentit - sentit ! - la fée se coller au battant. Un bruit de glissement, elle - il ? - s’asseyait par terre.
Mû par une impulsion étrange, Seán se rapprocha. À son tour, il s’adossa au battant.
« Je m’appelle Ciáran », dit la fée.
Un silence.
« Je suis l’autre. Ton autre. »
Les tempes de Seán se mirent à battre un rythme sourd.
« Quand ils t’ont volé, c’est moi que les aos sídhe ont laissé dans ton berceau. »
(à suivre)
Toudoum !
Le C de Ciáran se prononce [k].