Le one-shot dont j'ai mis un bout juste avant Noël, là ?
C'est une sorte de champignon. Ceux qui se planquent dans vos murs et se développent jusqu'à sournoisement attaquer les albums photos.
It just won't die.
J'aurais dû le boucler ce soir, à 11 000 mots (au lieu de 5000 !!), mais non, ça suffit pas, il faut parler de ça, et ci, et régler ça :|
Sérieusement, c'est awesome, ça me satisfait toujours vachement d'écrire des trucs qui font plus de 5000 mots. J'ai l'impression d'accomplir un truc. Mais là j'ai complètement perdu le contrôle de l'affaire XD A ce rythme, il va finir par être plus long que Soul Blue.
va juste falloir que je vérifie que je perds pas le fil directeur. Ou plutôt que je vérifie que J'AI un fil :| Théoriquement oui :|
Bref. Un autre petit bout pour me faire pardonner le blabla :
Le maître d’hôtel les conduisit à l’une des tables isolées par des paravents. On leur apporta immédiatement de quoi grignoter, ce que Dick apprécia. Il commençait à avoir sérieusement faim.
« Alors, tu arrives d’où ? » demanda-t-il à Bruce.
Du Brésil, et il avait les marques de bronzage pour le prouver. Ils discutèrent du côté de ses voyages qui n’avaient rien à voir avec Batman. Bruce racontait toujours ses anecdotes de ce ton pince-sans-rire qui rendait ses histoires d’autant plus drôles.
« C’est agréable de rentrer un peu », dit-il enfin.
Un nouveau sourire à Dick qui sentit des chatouillements agréables le parcourir. Ou alors c’était le jus d’orange qui était trop frais.
« Et toi, ta vie ? » demanda Bruce d’un ton bien élevé, entre la voix publique de « Bruce Wayne » et une sincère curiosité.
Dick ricana.
« Quelle vie ? Quand je ne cours pas pour Lucius, je m’occupe de l’éducation de ton fils. »
Dick n’avait pas besoin de préciser lequel.
Bruce eut le bon goût de paraître un peu coupable.
« Il me semble que ça se passe bien, avec Damian. »
Avant de répondre, Dick trempa sa fourchette dans le sirop d’érable qui tapissait le fond de son assiette et la suçota.
« Ça va, dit-il. Il se civilise. » Il sourit malgré lui. « « Des fois, quand je regarde Tim, j’ai presque du mal à me rappeler qu’il n’est pas ton fils biologique. Damian, lui, ne me laisse pas oublier son origine. Ils sont très différents, mais tous les deux te ressemblent terriblement par certains aspects.
- Alfred me dit que Damian commence à hériter de tes qualités.
- C’est parfait. D’ici quelques années, il aura ton côté obsessionnel et mon sens du discours. Prêt à sortir en bonne société. »
Bruce secoua doucement la tête. Dick lui décocha un grand sourire, et ils demandèrent l’addition.