Rec Roman : Almost Like Being in Love par Steve Kluger

Aug 13, 2009 00:10

Titre : Almost Like Being In Love
Auteur : Steve Kluger
Éditeur : HarperCollins
Censure : PG-13/T
Langue : Anglais (Etats Unis)
Thèmes : Premier amour, dernier amour, et tout le bordel au milieu. Road trip ! Le baseball en tant que métaphore de la vie !

Commentaire version courte : Squee ! *O*

Commentaire version longue :
Squeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !
Pour le scénario, je laisse Gordon, scénariste de film et meilleur ami de Travis, l’un de nos deux protagonistes, s’exprimer :

Pop: Remember - you’re the one who wanted a love story: Boy meets boy when they’re both 17. They fall for one another like a ton of bricks. Then they head for college on opposite coasts and never see each other again. Twenty years later,one of them wakes up and smells the coffee. All he can think about is that first kiss - so he puts his whole life on hold and starts out on a coast-to-coast hunt for the boyfriend. That’s all you get for now. I don’t want to give away the ending yet. Will it work?

L’histoire est racontée à l’aide d’articles de journaux, d’emails échangés, de lettres, de devoirs rendus et de narration à la première personne hilarante, façon journal intime. Le style est léger, fun, y’a pas de prise de tête, on est là pour se fluffer, les enfants !
Quelques petites pointes d’angst, des petits coups de stress dues à une fin incertaine, mais c’est juste le grain de poivre qui s’est perdu au milieu d’un dessert léger et sucré comme une île flottante.

Travis est complètement obsessionnel, légèrement allumé et monstrueusement attachant.
Craig est drôle, adorable, tout aussi allumé dans son propre genre, mais j’avoue que ma préférence va à Travis que je trouve plus vif et coloré - on croirait que je parle d’un oiseau tropical XD. Pour filer la métaphore, Craig serait le Youyou du Sénégal et Travis l’Ara de Buffon.

Les personnages secondaires sont excellents, masculins comme féminins. Gordon, casanova play-boy au cœur de nounours en guimauve et à l’ego fragile ; A.J, chevalière servante brut de décoffrage sans qui Travis serait probablement en train d’agoniser dans un fossé quelque part au bord de la route ; Noah, le gamin de onze ans déterminé, drama queen et plus logique que tous les adultes réunis ; Clayton, le tendre mari-ou-presque de Craig, qu’on aimerait bien détester cordialement sans y arriver et Charleen, la meilleure amie de Craig, aux amours désastreuses…

C’est terrible parce qu’on voudrait que Craig et Travis se retrouvent, (Travis est AWESOME, quoi, et chacun a tellement influencé la vie de l’autre qu’ils sont forcément faits l’un pour l’autre), mais Craig et Clayton sont ensemble depuis quinze ans, ils sont une famille, ils forment un couple mignon comme tout et on n’a pas envie de le briser.
Ce qui est affreux aussi, c’est de ne pas savoir comment ça peut se terminer, parce que c’est pas évident du tout. L’incertitude, c’est horrible. :|
Moi qui déteste la pression et qui finit toujours par aller lire les dernières pages pour savoir, je me suis fais violence pour m’en empêcher. Je ne l’ai pas regretté, même si j’ai trouvé le bouclage un peu… léger, mais cette fois de façon moins positive.

Sans spoiler, l’auteur réussit le tour de force de respecter les sentiments de tous ses personnages, et le principe fluff de son histoire, ce qui n’est pas évident dans un triangle amoureux. Toutefois, après le road trip montagneusement russe qu’on vient de se faire, il y a un petit pincement de frustration au niveau de la toute fin, cette dernière aurait mérité d’être un peu moins résumée. C’est le problème de l’île flottante, les œufs en neige ça donne pas l’impression d’avoir beaucoup mangé. (J’ai quoi, avec ces métaphores à la con dans cette review, moi ? XD)

Le vrai bémol, c’est que ce roman est tellement ancré dans la culture américaine qu’il y a beaucoup de choses qui peuvent échapper aux non-natifs (voire même aux natifs, je soupçonne). Les références culturelles à l’histoire américaine sont légion. J’ai beau avoir une licence d’anglais en poche, je connais pas tous les événements par cœur, même si ça m’a fait plaisir de pas être la seule à trouver Hamilton terriblement louche (Hamilton et Jefferson dans le bureau de Washington… hein ma Yuya ? XD XD XD… bref. On a les aide-mémoire qu’on peut hein).
Aussi, les références au baseball et à l’histoire du baseball sont complètement obscures. :/ Oofuri n’a pas plus réussi à m’apprendre le baseball que Hikago le go, hein. Mais en dehors même des règles, c’est les références aux joueurs américains, aux grands matchs, qui font qu’on perd une partie de la dimension de l’histoire.
Ce qui, j’insiste, n’empêche pas du tout d’apprécier ce roman. C’est juste frustrant de savoir qu’on n’aura pas toutes les subtilités, à moins de retourner en Licence d’anglais et d’apprendre par cœur l’histoire du baseball américain.

Pour conclure, du fluff, de l'humour, des persos attachants. Banco !

Version Livre à tenir dans les mimines : Amazon
Version ebook : HarperCollins

et je fais un post sur les anniv bientôt :p

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