Cette année, NaNoWriMo vous était sponsorisé par la grève des transport et le blocage des facs, n'hésitez pas à les remercier.
Donc, j'ai vaincu NaNoWriMo.
J'ai vaincu et j'ai perdu aussi, parce que j'aurais pas tenu jusqu'au 30 Novembre. Mais bref.
:) :)
(Gaia, je suis naze XD)
D'abord, il faut savoir que Regarde-moi n'est pas terminé. Presque, mais pas tout à fait : il doit me rester deux-trois chapitres, c'est pas encore vraiment déterminé, ça va dépendre comment les personnages décident de faire évoluer leur fin, moi je prévois plus rien. XD
ça fait environ 15 000 autres mots à pondre, et Gaia ce que ça semble ridicule, comme chiffre, maintenant. oO
Ils vont venir, hein, mais là je prends mon week-end. Et je les taperai pas la semaine prochaine en une fois non plus, même si j'ai très envie de finir, maintenant.
Bilan
Alors, NaNo. NaNo, c'est le bien et c'est le mal.
NaNo c'est le bien, parce que je serai jamais arrivée à ce point de Regarde-moi si je l'avais pas fait. J'ai pu me lancer à fond dedans, avancer sans avoir la possibilité de m'arrêter aux multiples questions existencielles que je me pose quand j'écris (Ce que j'écris en vaut-il la peine ? Ce que j'écris en vaut-il la peine ? Ce que j'écris en vaut-il la peine ? Ce que j'écris en vaut-il la peine ? Et celle qui revient le plus : ce que j'écris en vaut-il la peine ?) et qui me bloquent constamment. Sans compte l'ennemi numéro un : la flemme, aussi connue sous le terme de procrastination.
Je l'ai dit, je fonctionne très bien sous la pression.
Cette semaine, je me suis mise sous une pression monstre, ce qui explique mon marathon de ces derniers jours, parce que la semaine prochaine, Real Life Kicks In et je voulais pas avoir NaNo dans les pattes pour me stresser. Et voilà, j'ai fini.
Comme je le disais aussi, NaNo m'a été très bénéfique : j'ai appris que 1700 mots par jour, si douloureux à sortir au début, finalement c'était loin d'être la mer à boire. Que je pouvais le faire. Le système du mini-NaNo sur trois/cinq jours dont je parlais, j'ai vraiment l'intention de le tenir. Rien que l'idée de la productivité que ça implique me donne envie de glousser de bonheur. ♥ Pouvoir écrire et finir tout ce que j'ai en tête... *_*
Je sais bien que y'a des gens qui sortent les 50 000 mots en deux jours, et encore, quand ils sont pas en forme (
phylia, entre autres, me laisse complètement sur les fesses, la bouche ouverte et les yeux exorbités). Mais moi je n'étais pas certaine de pouvoir les sortir en un mois, et je l'ai fait en un tout petit peu plus de trois semaines. Hiiiiiiii.
J'ai appris aussi que *oui*, Shakes, tu es un pingouin, pas un papillon, tu peux te concentrer sur un seul projet sans devenir dingue. Sans finir par détester tes persos. Et ça aussi, ça va glorieusement améliorer ma productivité.
Le côté négatif ?
Pourrait aussi être un côté positif, mais moi je l'ai ressenti de façon un peu désagréable. Sur la fin, je perdais complètement pied avec les personnages, je n'arrivais pas à suivre leur évolution, surtout celle de Fabien. Parce que Fabien met un temps *monstrueux* à décider d'avancer, mais une fois qu'il s'est lancé, y'a plus eu moyen de l'arrêter, au point que j'avais vraiment l'impression d'aller trop vite, de sauter des étapes. Je suis à peu près certaine que ce n'est pas le cas, et que faire NaNo m'a permis de ne pas obliger Fabien à ralentir, mais je n'ai pas eu le temps de m'habituer à ses changements, j'avais la sensation de courir derrière lui dans une panique totale, ce qui explique *aussi* mon marathon de ces derniers jours, et mon épuisement : je ne pouvais pas moins écrire, en un sens, de peur de perdre Fabien en cours de route, de me retrouver tellement derrière que je n'aurais pas réussi à l'écrire tel qu'il est au moment où il est (hé, je vous vois secouer tristement la tête, noooon, je n'ai pas craqué, je ne suis pas folle, noooon !).
Bref.
Ces derniers jours, j'étais une sorte de machine à écrire. Au point que je me souviens que vaguement de ce que j'ai écris, en fait. La relecture va être fun, c'est moi qui vous le dit.
Un mois c'est long, pour tenir ce rythme. Un peu trop long, en fait. Je ne suis pas certaine que j'aurais tenu, il valait mieux pour moi que je prenne de l'avance en cas de craquage. Parce que finalement, le côté comptage de mots, cette obsession du chiffre pouvait être motivante, mais c'était aussi épuisant mentalement. La pression sur un mois, c'est rude. J'aurais probablement moins dû m'accrocher à un chiffre de fin de journée, mais comme je le disais, c'est aussi ce qui me faisais avancer. Donc, le chiffre-pression, oui, sur un mois, non. Shakes = mourru.
On va revenir au côté positif, parce que en fin de compte NaNo, pour moi, c'est surtout du positif : je peux écrire toute la journée sans me lasser. Il arrive un moment où mes yeux me disent :" tu n'es QUE myope, tu sais, mais tu pourrais, genre, devenir aveugle", et ou mon crâne me dit : MENACE IMMINENTE D'IMPLOSION.
Alors je suis obligée de m'arrêter. Mais la majorité du temps, j'ai envie de continuer. Je n'en ai pas marre d'écrire. J'ai toujours pensé que j'étais une lectrice avant tout, mais j'ai réalisé que ce n'était pas vrai : j'aime écrire avant tout. Être lectrice, c'est juste la conséquence d'avoir la flemme d'écrire, chez moi du moins. J'adore lire, j'adore découvrir les histoires que les gens racontent, ça me fait couiner et me rend heureuse, mais écrire ? Ecrire c'est l'ultime bonheur. Une sorte de but dans ma vie, sûrement.
Je vais m'arrêter là avant de tourner philosophico-sentimentalo-quelque chose. XD
L'année prochaine, si je refais NaNoWriMo, j'essaierai de me consacrer aux Voyages de Mael, parce qu'il n'y a aucune raison que ça continue à traîner comme ça sur mon DD, alors qu'après plus de trois d'existence, j'aimerais toujours autant écrire cette histoire. Mais ça, c'est pour l'année prochaine.
Le futur proche, c'est finir tranquillement Regarde-moi et le prompt de
laede ; je vois aussi tout pleins de persos qui ne me demandent même pas 20 000 mots pour finir leur histoire, et puis aussi un garçon-sirène, parce que je l'ai quand même bien mérité.
Et là, tout de suite-tout de suite, je vais corriger le prompt de
tipitina que j'ai écrit le 31 octobre au soir, et le mettre en ligne sur
silmaken.
(Et
hitori_toshiro ? Merci pour m'avoir fait découvrir Sonata Arctica, sérieux.)