Meme de promptage
Je voulais pas mais j'ai tellement piqué chez les autres que ce serait pas gentil de pas participer XD
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Les rues défilaient les unes après les autres, Sayara n’entendait plus le souffle de leurs poursuivants ni leur sang battre dans leurs veines, ne sentait plus l’odeur de la bête avec eux. Mais ça ne voulait rien dire. Gwenaël pressé contre lui, il allait d’ombre en ombre, furieux du temps qu’il perdait, mais il savait que les Traqueurs les guetteraient sur les toits. Même s’ils avaient perdu leurs traces pour le moment, il suffirait d’un instant d’inattention…
Un bruit suspect le fit bondir dans le recoin sombre d’un mur où il cacha son précieux fardeau et se fondit avec l’obscurité. Si seulement Gwenaël n’avait pas été aussi blessé, ils auraient pu se dissimuler dans la foule d’un grand boulevard. Sayara n’était pas très en forme non plus. Ils s’étaient fait avoir comme des débutants. Quoique…
Un garou et un Œil-de-Lune. Ils avaient un garou et un Œil-de-Lune avec eux, bordel !
Mais ce n’était pas le moment d’y penser. Après s’être assuré que le bruit n’était rien de plus qu’un chat quelques rues plus loin, Sayara se tourna vers son compagnon.
« Gwen ? »
Mais il était toujours sans connaissance.
« Putain. »
Sayara ferma les yeux une seconde, le temps de prendre et accepter sa décision. Je voulais pas l’impliquer.
Mais il n’avait plus le choix. Les Traqueurs ne leur laisseraient jamais la possibilité de rejoindre le Sanctuaire du Père Lachaise, et de toute façon Sayara voulait l’éviter au maximum. Demander de l’aide à la Hiérarchie, c’était s’en faire l’esclave pour au moins un siècle. Il mit la main dans sa veste pour en sortir son téléphone portable. Avec un soupir résigné il sélectionna le numéro correspondant. Avec un peu de chance, il ne tomberait pas sur le répondeur malgré l’heure plus que tardive pour les Diurnes. Après quelques sonneries, on répondit enfin :
« ‘lo ?
- Cédric, c’est Sayara.
- … T’as vu l’heure ? Je sais que pour toi c’est pas la même chose mais…
- J’ai des petits ennuis… J’ai besoin de toi.
- Des ennuis ? »
D’un coup la voix de Cédric était plus éveillée.
« Quel genre d’ennuis ?
- Des Traqueurs aux trousses… J’ai un ami avec moi. Il est vidé.
- Rah putain.
- Je suis désolé, Ced, fit Sayara d’une petite voix.
- T’es où ?
- Rue Flamel… Pas loin de…
- Ok, bouge pas j’arrive. »
Cédric raccrocha et Sayara, soulagé, s’accorda un instant de repos et s’appuya contre le mur.
« T’inquiète, Gwen, ça va aller », dit-il.
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