Kingsley s'arrêta devant la porte de son appartement, se demanda un instant s'il avait la force d'entrer la clef dans la serrure et s'il serait ridicule de transplaner juste derrière. D'un autre côté, si sa journée était d'aucune indication, il risquerait de déclencher ses propres barrières de protection. Il y avait des jours où son boulot l'écoeurait, cela n'arrivait pas souvent, mais lorsque c'était le cas... La nuit précédente, l'orphelinat mis spécialement en place pour les enfants de Mangemort avait été cmabriolé et saccagé. S'attaquer à des mômes, même ceux-là... Et affronter le regard de ces gamins, qui savaient pourquoi c'était arrivé, qui savaient aussi le rôle que Kingsley avait joué dans la disparation de leur parents... Il n'avait aucun remord quant aux morts et aux prisonniers qu'il avait fait pendant la bataille, mais cela restait difficile. Et essayer d'expliquer à des enfants que leurs parents l'ont mérité. Kingsley se massa l'arête du nez puis glissa la clef dans la serrure. Il allait commander un truc à emporter, s'effondrer sur le canapé et ne plus bouger jusqu'au lendemain, tant pis pour les courbatures. Il refermait la porte derrière lui lorsqu'il se rendit compte qu'une odeur délicieuse avait envahi son appartement. Avant qu'il n'ait le temps de se demander d'où elle provenait, une voix familière l'appela "Kingsley ?" puis la silhouette du roux de sa vie apparut. "Charlie", fit Kingsley, incrédule. Il hallucinait. Charlie n'était pas là, Charlie était en Australie pour encore quatre mois. Pas-Charlie s'approcha tranquillement, déposa un baiser sur ses lèvres le plus naturellement du monde puis expliqua : "On a cinq jours de pause avant de reprendre, alors je suis rentré. J'ai vu que t'avais pas grand-chose dans le frigo, j'ai fait les courses et j'ai cuisiné un truc rapide. - T'es rentré. - Oui. - T'as cuisiné. - ... oui... Qu'est-ce qu'il se passe ? Mauvaise journée ?" Kingsley l'attrapa par la nuque, le tira à lui et l'embrassa comme s'il ne l'avait pas vu depuis un mois et demi. Ce qui était le cas. "Journée de merde, souffla-t-il. Mais elle vient de s'améliorer de façon exponentielle."
_________________________________________________________________
Kingsley s'arrêta devant la porte de son appartement, se demanda un instant s'il avait la force d'entrer la clef dans la serrure et s'il serait ridicule de transplaner juste derrière.
D'un autre côté, si sa journée était d'aucune indication, il risquerait de déclencher ses propres barrières de protection. Il y avait des jours où son boulot l'écoeurait, cela n'arrivait pas souvent, mais lorsque c'était le cas...
La nuit précédente, l'orphelinat mis spécialement en place pour les enfants de Mangemort avait été cmabriolé et saccagé. S'attaquer à des mômes, même ceux-là... Et affronter le regard de ces gamins, qui savaient pourquoi c'était arrivé, qui savaient aussi le rôle que Kingsley avait joué dans la disparation de leur parents... Il n'avait aucun remord quant aux morts et aux prisonniers qu'il avait fait pendant la bataille, mais cela restait difficile. Et essayer d'expliquer à des enfants que leurs parents l'ont mérité.
Kingsley se massa l'arête du nez puis glissa la clef dans la serrure. Il allait commander un truc à emporter, s'effondrer sur le canapé et ne plus bouger jusqu'au lendemain, tant pis pour les courbatures.
Il refermait la porte derrière lui lorsqu'il se rendit compte qu'une odeur délicieuse avait envahi son appartement. Avant qu'il n'ait le temps de se demander d'où elle provenait, une voix familière l'appela "Kingsley ?" puis la silhouette du roux de sa vie apparut.
"Charlie", fit Kingsley, incrédule.
Il hallucinait. Charlie n'était pas là, Charlie était en Australie pour encore quatre mois.
Pas-Charlie s'approcha tranquillement, déposa un baiser sur ses lèvres le plus naturellement du monde puis expliqua :
"On a cinq jours de pause avant de reprendre, alors je suis rentré. J'ai vu que t'avais pas grand-chose dans le frigo, j'ai fait les courses et j'ai cuisiné un truc rapide.
- T'es rentré.
- Oui.
- T'as cuisiné.
- ... oui... Qu'est-ce qu'il se passe ? Mauvaise journée ?"
Kingsley l'attrapa par la nuque, le tira à lui et l'embrassa comme s'il ne l'avait pas vu depuis un mois et demi. Ce qui était le cas.
"Journée de merde, souffla-t-il. Mais elle vient de s'améliorer de façon exponentielle."
(fin)
Reply
A moi aussi cette fic m'a donnée le sourire, façon, Charlie me donne toujours le sourire ^____^
Je pense qu'à ton pochain promptage, je demanderais une fic sur Charlie aussi ^^;;;
Reply
Promptage réussi alors ! ^______^
Reply
J'ai pas du tout eu une journée de merde, au contraire mais mon sourire vient de s'élargir un peu plus :D
Charlie est le meilleur, Charlie est le Bien, Charlie est ^_____________________^
Merciiiiiiiiiiiiii merci merci merci et je sais que c'est toi qui demandais mais merci quand même parce que ^_______________________^
Reply
de rieeeeeen ! en fait j'adore pouvoir faire plaisir aux gens avec ces prompts, c'est que du bonheur
^____________^
Reply
joli mise en situation, je regrette un pil les retrouvailles plus... je me comprends!
Reply
Reply
Leave a comment