5x24: Both Sides Now

May 13, 2009 17:16

Ah cet épisode. Du genre qui vous rappelle pourquoi vous aimez une série. Parce qu’elle est pleines de surprises et vous fait passer par à peu près toutes la gamme des sentiments en une quarantaine de minutes. Du sourire niais aux larmes à la peur au bide…

Tout est là pour faire un bon épisode.

PS: J'avais prévu de mettre pleins de jolies caps et tout (en ai pris pleins sur ce zode!), mais mon internet n'est pas coopératif. Donc un jour peut-être...


Un cas intéressant :

Sérieusement, le type a la main alien ? Un de mes préférés ! L’acteur était brillant, tout simplement. La maladie mystérieuse en elle-même était très floue, pour une fois, on était plus intéressé par la personnalité et les problèmes du patient plutôt que par le mal qui le ronge. Thirteen a raison en disant que c’est flippant quand même…Imaginez avoir une main qui ne vous obéit pas ? Grrr, non merci.

Pour une fois, comme l’a dit je-sais-plus-qui (je lus pleins de reviews déjà alors je m’embrouille), le patient n’est pas juste là pour vomir ses tripes, faire quelques trucs dégueux et occuper des minutes. Ca fait du bien !

Taub, le retour :

Avec ou sans Kutner, Taub a de l’interet, je crois que c’est le message qu’ils ont voulu nous faire passer. Il est toujours tout petit, tout chauve, a toujours une drôle de tête et dit toujours des trucs marrants. Verdict : on peut toujours l’aimer !

Faut dire, la nouvelle équipe a bien besoin d’un marrant parce que c’est pas Boreteen qui va mettre l’ambiance. Donc de très bonnes répliques pour Taub « A glinch ? » , « I hear the sperm is very good today…I mean the salmon ! ». Ah qu’il est bon =)

Et puis, pour moi, ça reste quand même le médecin le plus dynamique. Thirteen tourne trop souvent autour de ses sentiments et impressions, Foreman n’a ici servi que de bouche-trou pour amener une conversation avec Chase (c’est tout ce qu’il a fait médicalement, non ?), c’est Taub qui mène la danse, même s’ils partent tous sur la fausse pisse du problème au pancréas.

Boreteen, presque pas là :

Ils étaient à leur place, transparents, pas trop là. Peut-être un peu trop pas là pourraient arguer certains, mais ça ne m’a pas manqué. Thirteen a eu quelques remarques intéressantes sans nous filer une overdose. Ca me va.

Par contre, je me demande comment ils vont être exploités en saison 6. Parce que le Boreteen était déjà boring à ses débuts alors maintenant qu’il n’est plus qu’une toile de fond…Un nouveau défi pour les scénaristes.

Perso, je vote pour qu’on les oublie durant disons….les trois quarts de la saison 6 ? Après, s’ils veulent faire mourir Thirteen, je ne les retiens pas…du moment qu’ils nous font pas un pavé de quatre épisodes sur comment c’est dur tout ça pour Foreman…

Carl Reiner, meilleur guest :

Hilarant, tout simplement ! A 84 balais, Carl Reiner reste un génie. Il n’apparaît pas beaucoup, mais c’est que du bonheur ! « Here is my poo ! »

La fin est horrible. Voir s’écrouler ce petit vieux tout joyeux…ça casse bien le moral et nous met direct dans l’ambiance de ce qui va suivre.

Chameron :

Je les ai trouvé mignons. Oui bon, tout le monde sait que je n’arrive pas saquer Cameron et que c’est pas près de changer, mais c’était pas dur de la comprendre. D’ailleurs Chase a été particulièrement lent sur ce coup. Mais bon, je ne le blâme pas, il était loin d’être objectif.

J’adore comment il veut lui faire un câlin pendant l’opération, lé trop choux.

Par contre, pauvre Jesse Spencer…Déjà la scène de la demande en mariage de la dernière fois, j’ai trouvé ça cruel, mais là….tourner une scène où il épouse la femme qui l’a plaqué (en vrai) à la veille de leur mariage…outch.

House/Cuddy/Wilson, en vrac :

Rentrons enfin dans le vif du sujet, et en OT3 parce que c’est dur de les séparer ces trois là. Là où il y a Cuddy, il y a House, là où il y a House il y a Wilson.

Je ne sais même pas par où commencer…J’ai préféré visionner l’épisode deux fois, je crois qu’il n’y a que comme ça qu’on peut bien l’apprécier, et le comprendre.

La première fois, c’est l’extasie. House aime Cuddy et n’hésite pas à lui courir après, veut être avec elle. Cuddy a le rôle de la méchante qui le rejette encore, mais on espère qu’il va savoir la convaincre. On la comprend pas vraiment.

La deuxième fois…chaque scène brise un peu le cœur. Tout prend un sens différent. Cette fois, c’est elle qui souffre et ne comprend pas. Lui qui lui fait du mal sans le savoir et vit une illusion.

C’est vraiment bien foutu. Chaque scène a deux sens, chaque expression change de signification.

Pis au milieu de tout ça, il y a Wilson. Pour une fois, il se retient de s’en mêler et de parler à Cuddy, il aurait peut-être mieux fait…mais ne le blâmons pas car au jour d’aujourd’hui, c’est le dernier espoir Huddy. Parce que maintenant, il sait, alors va dire ou pas ?

J’ai été bluffée quand House demande à Cuddy s’ils vont habiter ensemble. C’est tellement…naïf que ça ne ressemble pas à House, mais en même temps, il s’est installé avec Stacy une semaine après leur premier rendez-vous. Le House romantique a l’air très différent, rien à voir avec celui que l’on connaît. Il ne se préoccupe pas des détails. Il est même prêt à accepter la gosse avec, du moment qu’il est avec elle. Ensuite ce petit sourire affectueux et….  « you’re fired », la phrase qui tue. Littéralement parce que le rire prémisse à la sentence laissait présager quelque chose de positif…mais non. Au premier visionnage, encore, on comprend pas, on traiterait presque Cuddy de g*rce pour faire du mal à Housinounet. Au second…bah on la comprend. En deux jours, il a traité sa fille de bâtarde, lui a fait les pires vacheries et a ruiné sa réputation. Fallait bien qu’elle soit à bout un jour, le timing est juste mal tombé.

Malgré tout, House la poursuit, n’est pas prêt à abandonner…et comprend. A partir du plan rapproché sur ses yeux, puis sa bouche…j’crois que mon petit cœur s’est arrêté…ou emballé…ou les deux en même temps. Quand il ouvre sa main et voit  une bouteille d’hydrocodone au lieu du rouge à lèvre…alors ça fallait le faire. J’en sacrifierais presque une biquette en l’honneur des scénaristes.

Immédiatement, j’ai repensé à une phrase que j’avais noté, qui m’intriguait :

« Cuddy isn’t a Vicodin substitute”, disait Wilson, “Quite the opposite”, répondait House. Ca m’avait troublé (et avait direct fini sur mon post-it de notes). Mais là, cette phrase prend tout son sens et se révèle comme un indice, une échappée d’Amber dans la délusion. Ou alors, pas.
Parce que ça peut avoir deux sens : le romantique qui clame que la Vicodin est là pour remplacer le manque de Cuddy, et donc la solitude. Et l’illusion qui laisse entendre que Cuddy (ou son rouge à lèvre) s’est substitué à la Vicodin, qu’ils ont le même but et ne sont qu’un, si on cherche bien. Mais bon, ça ne prend ce sens-ci qu’au deuxième visionnage, évidemment, qui aurait pu se douter ?

Je ne dirais rien sur la tasse de café et les preuves scientifiques que House apporte, Wilson explique très bien la raison. Ce qui amène à un autre moment très significatif : « Do you want to be the man with the answer, or do you want to be the man with Cuddy ? ». Et House jette “sa réponse”, nous en donnant une très clair. Là le mot exact serait *squee*, petits sauts mentaux de bonheur et sourire niais. Il l’aime c’est prouvé. Plus que ses réponses qui sont pourtant tout pour lui.

Malheureusement, je ne suis pas sûre d’y croire vraiment. C’est trop beau, trop révélateur et édulcoré. Et la phrase d’Amber vient tout casser « This is the story you made up about who you are », sous-entendu “ça n’est pas vraiment toi”. On retrouve ce désir de House de changer, il veut tellement changer qu’il s’est imaginé un autre monde, où il ose dire à Cuddy qu’il a besoin d’elle et combattre son addiction. Où il affronte ses sentiments et ose tenter sa chances au bonheur en oubliant tous ce qui l’en empêchait avant (les chances que ça ne marche pas, Rachel, ect…)

Malheureusement, avec la claque qu’il vient de se prendre il va falloir s’attendre au retour de House avec une carapace renforcée et du déni par dessus les aisselles. Mais bon, on est pas dans les bisounours non plus. Et même s’ils nous gâchent en quelques secondes les jolies scènes huddy de l’épisode précédent, ça ne veut pas dire que c’est fini. Ca prend juste un nouveau départ.

J’avoue que le moment où il se revoir sortir le rouge à lèvre, avec le bruitage crispant et sa main qui agrippe l’épaule de Cuddy, me suis dit « ça y est, il va la tuer O_o ». Bon, finalement, il cherchait juste à s’accrocher à elle, à la réalité, mais quand même, il m’a fait peur…Puis l’aveux « No, I’m not okay » et paf, c’est les chutes du niagara.

Quand House entre dans le bureau de Wilson, comme l’a dit Claire, on dirait un gosse perdu (de 1m90), avec ses grands yeux tout rouge et ses cheveux en bataille. Viens faire un câliiinnnn.

Oulah me suis toute embrouillée dans mon pavé moi…*vérifie ses notes*

Ah oui, autre chose qui prouve à quel point la solitude pourrait être sa perte. Le parallèle «avec Cuddy/sans Cuddy ». D’un côté, le réconfort, l’affection et le soutien. De l’autre, la solitude, la perdition, la drogue…J’espère que ça lui fera réaliser certaines choses…s’il ne se fait pas liquéfier le cerveau à l’asile.

D’ailleurs, parlons en de cet asile ? Ils étaient obligés de le foutre au fin fond du trou du cul du monde ? J’ai trouvé cette scène vraiment surréelle. D’un côté, il fait beau tout le monde il est heureux, tout le monde il est en manches courtes. De l’autres, il pleut, il fait gris, les hommes ont ressorti leurs manteaux d’hiver…C’est où Mayfield, en Alaska ?

Pis parlons de Wilson tiens. Tout l’épisode, c’est l’ami fidèle et encourageant. Et arrivé devant l’asile, il semble oublié que son ami est un infirme et le lâche à 100m de la porte, sous la pluie, le vent et la tempête, vazy démerde toi tout seul mon gars, j’ai pas envie qu’ils m’attrapent ! Donc ok, Wilson se comporte comme il faut et tout, mais je trouve que cette scène était « trop » dramatique pour être crédible. Fin je sais pas, ça m’a laissé pantoise…

Et en parallèle, le soleil et les sourires, Cuddy toute seule dans son coin qui essaie de sourire, avec du mal. Rien que le fait qu’elle soit allée au mariage, ça m’a étonné…mais bon, elle ne voulait peut-être pas éveiller des soupçons, c’est pas une journée à gâcher. Elle m’a fait mal au cœur avec son bébé tout laid dans les bras et son air découragé.

Pour finir, je reviens sur ce que j’ai dit la semaine dernière sur le fait que House ne peut plus se faire confiance et conclut avec un copiage (ou presque) de ce que Barbara Barnett a si bien dit (en même temps, elle dit tout bien) : « Tout le monde ment, disait House. Mais le mensonge qu’a crée son propre esprit est des plus cruel » et ne nous aide pas à économiser des kleenex, ai-je envie d’ajouter.

En tout cas, bon courage pour patienter tout l’été ! J’espère qu’ils nous donneront de quoi s’occuper et que mes auteurs préférés seront inspiré. Pour ma part, j’ai commencé une fic pour faire suite à tout ça (même si, techniquement, je l’ai commencé dimanche, mais mon instinct a été bon !). Je ne sais pas si elle sera achevée un jour, en tout cas, elle avance bien. Je vous tiendrais au courant.

A bientôt !

pavé

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