Sur l'oreiller

Mar 04, 2009 12:11

Titre : L’amour est une bataille…surtout pour eux

Sous-titre : Sur l'oreiller

Auteur : Sganzy

Bêta : Vicodinnadict

Disclaimers : Pas à moi, pas de sous

Spoiler : aucun

Genre : Humour, Huddy (established relationship)

Résumé : House et Cuddy ont une discussion sur les hommes. 
Avertissement: PG-13

N/P : Il n’y a pas de chronologie entre les différentes fics de cette série, elles peuvent toutes être prises indépendamment, bien qu’elles traitent toutes du même sujet : le couple House/Cuddy.

Les personnages sont peut-être légèrement OOC, mais j’aime ce House moins machiavélique et cette Cuddy…chieuse, je crois que c’est le mot =). J’ai essayé de partager au maximum les torts entre les deux parties dans les différentes fics, après c’est à vous de juger de qui est le plus difficile à vivre ! (pas évident :-/)
N/A:
Je sais je sais, Wilson n’a pas l’air d’être poilu, mais si vous commencez à chercher de la logique dans cette fic, vous êtes perdus les amis, parce que c’est du grand n’importe quoi !

Enfin…on va dire que c’est à moitié une pause détente entre toutes leurs engueulades, et à moitié un craquage de slip…bon ok 20/80…

HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Allongé dans son lit, House lisait quand Cuddy sortit de la salle de bain. Elle s’arrêta sur le pas de la porte et l’observa un moment, en souriant. Il portait ses lunettes au bout du nez, l’air concentré. La couverture descendait jusqu’à sa taille, dévoilant un torse anormalement musclé pour un homme de son âge et de son appétit. Ses cheveux étaient encore mouillés et partaient dans tous les sens. Elle songea à aller discrètement chercher son appareil photo. Il était parfait ainsi.

Il lui jeta un regard interrogateur par dessus son livre et elle ne put s’empêcher de sourire.

-         Quoi ?, demanda-t-il en fronçant les sourcils.

Elle hésita une seconde à lui dire la vérité, mais savait que c’était le genre de choses qui effrayait House, qu’il préférait ne pas entendre. Alors, elle se contenta de secouer la tête et d’aller se glisser sous la couette. Elle rapprocha ses coussins des siens et l’entendit soupirer avant même qu’elle ne pose sa tête contre son épaule. Elle se tendit durant quelques secondes, attendant le verdict : rejet ou pas rejet ? Un bras s’enroula autour de son épaule et elle soupira d’aise. C’était donc une de ces soirées là, une bonne soirée. Elle lut quelques lignes du bouquin qu’il tenait avant de réaliser qu’elle ne savait pas qui était Jack et pourquoi il en voulait autant à Marc. Elle s’apprêtait à demander à House de lui raconter l’histoire quand il ferma brusquement le livre.

-         Ce livre est nul, décréta-t-il en le posant sur la table basse et retirant ses lunettes de lecture.

Elle se contenta de répondre par un « hum hum », profitant qu’il tende le cou vers le côté pour l’embrasser dans le creux de sa clavicule. Sa peau sentait bon le gel douche qu’elle lui avait acheté et elle s’en sentit étrangement fière. C’était beaucoup mieux que le gel douche antibiotique qu’il piquait à l’hôpital.

-         Raconte moi plutôt tes aventures lesbiennes, suggéra-t-il en se calant plus confortablement dans le lit, sans la lâcher.

-         Rien de ce côté là, désolée, dit-elle en faisant la moue.

-         Oh allez, tu es allée à la fac.

-         Toi aussi, non ?, défia-t-elle pour le forcer à changer de sujet.

-         Oh, mais j’ai eu des tas d’aventures lesbiennes.

Elle rit légèrement, passant une jambe sur les siennes.

-         Sérieusement, dis moi tout, insista-t-il avec un air complice.

-         Je te l’ai dit, y a rien de ce côté là.

-         Même pas un baiser ?

-         Jamais.

-         Un frôlement suspect ?, suggéra-t-il avec espoir.

-         Rien du tout.

-         Ta jeunesse a du être ennuyeuse à mourir.

-         Depuis quand une aventure homosexuelle suffit à juger d’une vie ?

-         Pas d’une vie, d’une jeunesse. Et la réponse est : depuis toujours. Tous les jeunes font ça depuis la nuit des temps.

-         N’importe quo….

Elle se tut brusquement, fronçant les sourcils en réalisant quelque chose. Elle se redressa sur un coude pour croiser son regard.

-         Tu veux dire que toi…tu as…, suggéra-t-elle.

-         Yep, répondit-il nonchalamment.

Elle haussa les sourcils. Ca, elle ne s’y attendait pas.

-         Avec qui ?

-         Quelle importance ? Tu comptes aller lui demander des détails ? Parce que je peux t’en donner si…

-         Non merci, coupa-t-elle en grimaçant.

-         T’es même pas un peu curieuse ?

-         Je préfère ne pas savoir, déclara-t-elle en laissant tomber sa tête dans le creux de son épaule.

Elle essaya de penser à autre chose, mais des images s’imposèrent à son esprit.

-         Wilson, dit-il soudainement.

-         Quoi ?!, s’exclama-t-elle en se redressant brusquement.

Une image un peu trop précise venait de lui apparaître. Il sourit narquoisement.

-         Alors, qui est ce que tu as vu au dessus ?, taquina-t-il, curieux.

Elle grimaça et posa une main sur ses yeux, elle n’avait aucune envie d’avoir ce genre d’images en tête. Cependant, ça l’intrigua.

-         Est ce que vous avez…

-         Ca, c’est homophobe. Enfin, biphobe dans ce cas précis.

-         Je ne suis pas…

-         Présumer que deux hommes ont couché ensemble juste parce qu’ils passent beaucoup de temps l’un avec l’autre, on vécu ensemble et sont…

Il se tut devant le regard explicite de la jeune femme.

-         Non. Pas Wilson, affirma-t-il.

Elle allait soupirer de soulagement quand elle remarqua sa formulation.

-         Comment ça pas Wilson ? Quelqu’un que je connais ?

Il leva les yeux au ciel.

-         Je ne suis pas bisexuel .

-         Mais tu viens de dire…

-         Que j’ai eu une aventure avec un homme à la fac. Une nuit. J’étais jeune, indécis et je voulais tester les deux sexes avant de prendre une décision. C’était censé te faire avouer que toi aussi ça t’étais arrivé, pas te lancer dans un délire psycho-maniaque jaloux.

-         Je ne suis pas jalouse, établit-elle d’un ton légèrement boudeur. Juste intriguée.

-         Tu veux des détails ?

-         Non merci.

-         Tu ne veux même pas savoir qui a été au dessus ou ce qu’on a…

-         J’ai dit non !

Il haussa les épaules.

-         Si t’es si intriguée que ça, Thirteen a un faible pour moi, je suis sûr que…

-         Un faible ? Elle n’arrive pas te voir en peinture.

-         Cameron alors, décida-t-il.

Il ne put s’empêcher de sourire sous le regard noir de Cuddy. Cameron et son béguin pour lui était visiblement un de ces sujets sensibles qu’il valait mieux ne pas aborder. Intéressant. Il le rajouta mentalement à la liste des choses à dire pour l’embêter.

-         Eh tu ne peux pas lui en vouloir d’en avoir après mon corps de outch !, cria-t-il quand elle pointa un doigt dans ses côtes. Non, tu n’es absolument pas jalouse, déclara-t-il, faussement solennel.

-         Dit l’homme qui a crevé les pneus d’un confrère pour qu’il ne vienne pas déjeuner avec moi.

-         Je me moque qu’il déjeune avec toi, il avait piqué le dernier jambon-beurre, juste sous mon nez !

-         Le docteur Grunberg est juif, contredit-elle.

-         Et même pas foutu de se tenir à ses convictions religieuses, en plus.

-         Et je suppose que tu as effacé mon déjeuner avec Wilson de mon agenda parce qu’il t’avait piqué la dernière part de tarte ?

-         Je ne suis pas jaloux de Wilson.

-         Non, mais visiblement, je devrais commencer à l’être.

Il leva les yeux au ciel, avant de reprendre.

-         Sérieusement, commença-t-il. Tout à l’heure, tu as vu qui sur qui ?

Elle soupira, mais ne put s’empêcher d’être amusée.

-         Là tout de suite, j’ai l’impression que tu serais la femme.

-         De toutes façons, c’est un stéréotype de considérer que dans un couple homosexuel, l’un des deux joue le rôle de la femme, expliqua-t-il, légèrement vexé.

-         Parole d’un connaisseur, se moqua-t-elle.

-         Et je ne serais pas la femme !, s’outra-t-il. Wilson utilise un sèche cheveux ! Il met de la crème hydratante et je l’ai déjà vu poser du durcisseur sur ses ongles !

-         Tu as des chevilles de fille et Wilson est plus poilu.

-         Quoi ?, s’emporta-t-il. Alors ça c’est n’imp…Comment est ce que tu sais que Wilson est poilu ?, s’intrigua-t-il soudain, soupçonneux.

-         Et c’est moi la jalouse, établit-elle en posant sa tête sur son torse.

Le silence se fit. Elle dessina des arabesques sur son ventre en écoutant les battements de son cœur, sachant qu’il n’en avait pas fini avec elle. Elle l’entendit ouvrir la bouche…puis la refermer.

-         Pourquoi est ce qu’on parle de ça ?, demanda-t-il tout à coup en fronçant les sourcils.

-         Aucune idée. Tu remettais ton hétérosexualité en doute, il me semble.

Il se redressa, la chassant de son torse et elle s’allongea sur le dos, à côté de lui. Elle jetait un coup d’œil à l’heure sur le réveil quand il tira sur le décolleté de sa chemise de nuit. Il posa ses mains sur ses seins dévoilés et les soupesa avant de fourrer sa tête au milieu. Elle ne put s’empêcher de rire.

-         Définitivement les femmes, déclara-t-il en jetant un  coup d’œil plus bas, sous la nuisette.

Elle attrapa ses cheveux et tira doucement pour qu’il vienne l’embrasser.

Sa chemise de nuit avait déjà volé et le bas de pyjama de House avait disparu quand il s’arrêta brusquement et fronça les sourcils.

-         Comment est ce que tu sais que Wilson est poilu ?


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