Notes de lecture: Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas - partie 1/6

Apr 03, 2014 07:26

Je me suis mise récemment à lire la trilogie des Mousquetaires (pour des raisons qui me semblent assez évidentes au vu de l'accumulation de posts sur ce journal qui traitent bizarrement du même sujet), que je n'avais jamais lue avant, et j'ai été tellement enthousiaste que je me suis mise à faire des comptes-rendus à mes copains sur Facebook ( Read more... )

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sevenswells April 4 2014, 05:45:49 UTC
& honnêtement l'un des plaisirs de la série c'est qu'ils reconnaissent combien ces mecs sont des enflures - à part peut-être Athos mais c'est vite dit - et ne coupent pas les moments où ils agissent comme de gros salopards (~~il nous faut de nouvelles patronesses~~).

Ouiiiiiii!!! Juste ce Athos-là je le vois pas faire un truc aussi random et hilarant que de s'enfermer pendant un mois dans la cave d'une auberge pour y vider toutes les bouteilles et bouffer tout le saucisson tout en menaçant avec un flingue quiconque tente de l'en sortir, mais bon, ce n'est pas impossible non plus XD

Quand Aramis a dit "He knows the musketeer motto... 'Every man for himself'!!" J'ai applaudi. C'était tellement bien placé et tellement "eux"... C'était un des trucs qui m'ont accrochée immédiatement dans la série, le fait que leur concept d'"honneur" ne soit pas cette espèce de notion grandiloquente de film américain mais au final assez pragmatique et sans nécessairement de grands gestes, j'ai beaucoup aimé.

Le seul truc que je regrette avec le coup des patronnesses, c'est que j'étais contente que ça fasse référence au canon de Dumas, mais ça rendait leur Aramis complètement OOC, en le transformant en mec cynique qui ne fait ça "que pour le fric" alors que clairement c'est un gentleman romantique à mort et qui respecte les femmes plus que sa vie (bon après y'a eu toute la jalousie complètement gay à l'égard de Porthos dans le même épisode donc j'ai quand même bien aimé à ce moment-là XD)

mais je dois dire que j'aurais aimé qu'ils gardent les trois duels de leur rencontre plutôt que d'Artagnan daddy angst

Je suis à moitié d'accord; je comprends par contre leur choix d'avoir fait autrement, parce que cette scène a été adaptée trois cent mille fois et comme leur intention était de toute façon de s'inspirer du canon mais d'en livrer une véritable interprétation originale, c'était sage de leur part de ne pas faire ce "passage obligé". Ça rend leur d'Artagnan un peu moins Gascon mais ptêt plus abordable, moins "tête brûlée".
Après la caractérisation dans cette série, ça a été un peu le bordel. Le daddy angst a été hyper mal exploité (passons sur le côté Inigo Montoya qui a sauté à la figure de tout le monde et qui rendait le truc pas super sérieux) -- d'Artagnan perd son père, mais un épisode plus tard c'est bon osef tralala. J'ai eu un vague espoir quand Tréville lui annonce que sa ferme a cramé, et Pasqualino arrive à donner un peu d'émotion à ce moment-là, mais c'est vraiment écrit avec le cul. J'aurais bien voulu qu'on prenne le temps de montrer d'Artagnan paumé dans une grande ville qu'il ne connaît pas, seul, Gascon au milieu des Parisiens et un tout petit peu de whump et de mangst (pas du level d'Athos évidemment, mais PERSONNE n'a du mangst du level d'Athos) pour dire que sans son père et sans ressources sa vie c'est un peu de la merde. Une petite phrase lâchée à Constance à cet effet m'aurait aussi convenu. Mais y'a vraiment eu des hauts et des bas dans ce perso dans cette saison 1, et plutôt des bas en général, et je trouve ça vraiment dommage. J'aurais pardonné le daddy angst si ça avait été exploité sur plus de juste cinq minutes au début de l'épisode pilote, quoi.

(à noter qu'il m'est désormais impossible de voir Aramis sous d'autres traits que ceux de Cabrera, well done BBC)

Alors j'adoooooore Cabrera, j'adooooooore son Aramis et je trouve l'interprétation tout à fait stellaire, par contre je ne le réconcilie pas du tout avec le Aramis des bouquins, que j'imagine en lisant beaucoup plus efféminé, pâle, minet et pas bien épais, limite gonzesse quoi; le genre de mec qu'on imagine avoir été élevé dans une bouteille de lait -- une apparence qui cache évidemment une langue de biatch, un combattant habile et sournois dont on ne se méfie pas et un crafty little fucker discret et plein de secrets d'une manière générale. Cabrera n'en est pas moins Aramis pour moi, et un personnage que je surkiffe, mais autant le Athos de Tom Burke c'est exactement lui que je vois dans les bouquins, autant mon headcanon de book!Aramis diffère un peu.

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