Harry Potter - L'Incrédule - Chapitre 1
Titre : L'incrédule
Auteur :
selsynn
Personnages : Harry Potter, Severus Rogue
Fandom : Harry Potter
Rating : Général
Genre : Mystère, Philosophique, Famille
Disclaimer : HP à JKR.
Non terminé pour l'instant (en cours d'écriture, 2/3)
Non Bêta-ifié pour l'instant (J'attends de l'avoir terminé pour l'envoyer à mes bêtas)
Partie 1 : La découverte de la Malédiction
L’enfant qui aura le pouvoir disparaît, et s’il nous quitte, nous disparaissons…
Le brouhaha de la salle des professeurs, en cette première réunion de l’année mil-neuf-cent-quatre-vingts-dix. Le directeur regarda tous ses professeurs, chacun choisit par ses soins, dans son équipe de direction.
Il y avait là, évidemment, Minerva McGonagall, une vieille amie et sa sous-directrice, avec lequel il se disputait souvent sur tout un tas de sujets parfaitement anodins. Les trois autres directeurs des maisons de Poudlard étaient là. Il laissa planer son regard sur chacun d’entre eux, Severus Rogue, le visage vide de toutes émotions, et ses barrières d’occlumentie à leur niveau standard ; Filius Flitwitch, qui servait du thé à chacun, lui qui tenait à ce que personne ne devine sa cachette de ce thé si merveilleusement bon ; et Pomona Chourave, qui le regardait calmement, sans se douter de la bombe qu’il allait bientôt lâcher.
Il s’éclaircit la voix après avoir trempé les lèvres dans sa tasse de thé.
« Vous le savez tous, nous allons avoir une nouvelle année. Inutile que je vous tienne le même discourt que tous les ans. Le professeur de défense contre les forces du mal est un jeune homme qui a fait une formation d’aurors, avant de se tourner vers l’aventure solitaire, et maintenant qu’il a été mordu à la jambe par une bestiole quelconque, il recherche un emploi où il puisse utiliser ses connaissances sans devoir reposer uniquement sur lui. Donc, il me semble parfaitement bien comme professeurs. Sinon le reste de l’équipe reste la même. »
Il s’arrêta et but une gorgée brûlante de thé, pendant que des voix s’élevaient. Minerva et Filius voulaient qu’il parle de l’affaire Divination.
« J’y viens… Notre Sybille à tous a fait encore des siennes. Je vais vous laisser regarder ma pensine de ce qui s’est passé quand nous étions seuls. Je lui faisais passer un entretien pour savoir si elle était toujours adaptée au poste. »
***
Severus Rogue ronchonna en sortant de la réunion. Il en avait plus qu’assez de servir de chiot au directeur.
« Severus, j’aimerais que tu vérifies juste qu’Harry est bien en bonne forme. Nous ne pouvons pas laisser passer une telle chose, si jamais il s’agit de lui… Tu comprends, il est le fils de Lily, et il a un pouvoir que Voldemort ignore, et nous savons tous deux que Voldemort n’est que parti temporairement, et qu’il va revenir. »
Il n’avait pas pu refuser, et voilà qu’il se retrouvait sur le pavé régulier de ces maisons toutes identiques, jusqu’à ce qu’il tombe devant le 4, Privet Drive. Il dépassa les barrières sensées protégés l’enfant comme un couteau traverse le beurre, sans faire un effort.
***
Il sonna à la porte, et ne recevant aucune réponse vérifia d’un coup de baguette léger la présence d’individu. Une petite présence qui bougeait doucement dans la pièce non loin de lui fut confirmé. Fort de son renseignement, il laissa son doigt sur la sonnette, pour que quelqu’un vienne enfin lui ouvrir.
Au bout de cinq minutes d’attente, la porte s’entrouvit, un gamin pas plus haut que trois pommes le regarda et dit très rapidement.
« Ils ne sont pas encore là, ils ne devraient pas trop tarder. Vous pouvez visiter le jardin en les attendant. »
Severus n’eut pas le temps de réagir, que déjà, l’enfant avait refermé la porte derrière lui. Il était brun, aux yeux verts, mais il avait un air d’innocence que Severus trouvait particulièrement dérangeant.
Il réagit un peu tard à la présence de Potter, et encore plus des termes de l’accueil. Il s’acharna sur la sonnette, jusqu’à ce que le gamin revienne. Cette fois, il ne lui laissa pas le temps de dire trois mots avant de le couper :
« Potter, c’est vous que je viens voir. Alors, je ne vais pas attendre quelque chose d’autre, vu que vous êtes là, je suis là… Tout le monde est content. »
L’enfant prit une teinte effrayée, et se recula, refermant la porte derrière lui.
Il murmura assez fort pour que le professeur l’entende, même si ce n’était pas volontaire.
« C’est une épreuve, personne ne sait qu’il existe un Potter, à moins qu’il ne se soit trompé… C’est cela, je vais lui indiquer la station de renseignement la plus proche. »
Il ne tarda pas à attendre que l’inconnu défonçait à nouveau la sonnette. Il rouvrit la porte, pour la troisième fois de la matinée.
« Mon oncle et ma tante ne sont pas là, mais vous pouvez demander votre chemin à deux rues de là, en tournant sur la gauche, puis sur la droite, vous trouverez Madame Iser. Elle sera ravie de vous renseigner, elle connaît tout le monde dans le quartier, elle saura trouver votre Potter. »
L’homme respirait plus fort, comme s’il essayait de se calmer, l’enfant fit la seule chose auquel il pensait, il ferma la porte, et courut se cacher dans son antre secrète. Il referma sur lui la porte de son placard, et mis la sécurité qu’il connaissait. A l’extérieur de la maison, Severus ne comprenait pas ce qui venait de se passer, l’instant d’avant, il avait Potter à portée de main, et maintenant, il n’avait que cette satanée porte fermée. Et plus de gamin.
Que se passait-il donc dans cette maison ?
***
Il s’adossa à la porte, prêt à prendre son temps pour démêler le paquet de nœuds. Potter réagissait comme s’il se moquait. Alors qu’il devait bien savoir qu’un jour, des sorciers viendraient le voir.
Severus prit une inspiration, et eut l’impression que le ciel leur tombait sur la tête. Ou que la terre avait fini de tourner. Il finit par s’asseoir, vaincu par le malaise qui s’insinuait peu à peu en lui. Potter n’avait pas l’air d’avoir dix ans. Il avait plutôt l’air d’en avoir sept, et il ne parlait pas comme un enfant.
Severus n’était pas un spécialiste des enfants, il n’en avait pas beaucoup dans son entourage, sauf évidemment ses élèves. Mais Potter ne ressemblait à aucun d’eux.
Il n’eut pas le temps de plus s’interroger qu’une voiture moldue s’arrêta dans l’allée. Trois personnes en descendirent, un homme assez obèse, un enfant qui visiblement suivait le chemin de son père, et une femme au visage particulièrement brusque de Petunia. Severus se remit debout, et brossa un peu son costume. Il regarda la famille qui s’avançait.
Ils le repérèrent, mais Petunia ne sembla pas le reconnaître, il faut dire qu’il avait changé d’apparence depuis la dernière fois qu’il l’avait vue, quand il avait treize ans, avant qu’elle ne parte avec son petit-ami.
Il s’avança vers elle, et s’inclina un léger sourire moqueur aux lèvres.
« Petunia, quelle joie de te revoir. Tu n’as pas changé… »
Il vit passer plein de questions dans le regard de la femme, aucun ne sembla vraiment l’illuminer.
« Tu n’as pas l’air de te souvenir de moi. Pourtant Albus était si fier de me mettre sur la mission… »
La mention d’Albus éclaira la femme, qui murmura enfin :
« Severus ! »
Elle ne répondit pas plus et s’arrêta sur le palier.
« Que fais-tu ici ?
- Tu ne devines pas ? Cela me blesse, Petunia. N’as-tu pas la moindre idée ?
- Il n’est pas comme vous, nous y avons veillé. Vous n’avez rien à faire ici…
- QUOI ! »
La surprise se mêla à la fureur de Severus. Cela ressemblait à ce qu’il avait vécu. Son père aussi avait voulu enlever la magie de son corps.
« Vous ne savez pas ce que vous avez fait, n’est-ce pas ? Je vais vous faire une leçon d’histoire, entrons dans la maison, voulez-vous ? »
Il ne leur laissa pas le choix, et les précéda dans la maison, il s’installa dans le canapé et prit son air le plus intimidant. Petunia, ainsi que son mari, n’avait pas encore eu le temps de réagir. Finalement elle suivi Severus, tandis que Vernon et Dudley allaient à l’étage, pour installer la nouvelle console de jeux de Dudley.
« Que peut-il y avoir de mal à ce qu’un enfant soit normal au lieu d’être comme vous ?
- Ce… Ce qu’il y a ? Mais c’est le Golden Boy ! C’est Potter, c’est lui qui a été marqué par une grosse idiote, plus que toi, comme quoi tout est possible ! et le Mage Noir le plus dangereux du siècle. Donc non, c’est pas bien du tout.
- Hein ?
- Tu es parfaitement au courant que si tu es vivante, c’est à cause de ton neveu ? Plus précisément à cause de la magie de ton neveu ? Normalement Albus t’as expliqué tout ça, le soir où il t’a demandé de t’occuper de ton neveu. Il a normalement récupéré une promesse que tu passeras au-delà de ta jalousie…
- De quoi tu parles ?
- Tu veux dire que tu n’as pas vu Albus ? Il ne t’a rien laissé ?
- Seulement une lettre de lui expliquer ce qui s’était passé quand il serait en âge. Mais comme il ne présente aucun signe d’anormalité, nous ne lui avons encore rien expliqué. Ce n’est pas grave qu’il ne sache rien, n’est-ce pas… »
Severus ne répondit rien de plus et s’enfonça dans son fauteuil. Au bout d’un petit temps de réflexion, il demanda.
« Puis-je voir l’enfant ? »
***
Cela faisait plusieurs minutes qu’il refaisait les mêmes tests et pourtant le résultat ne changeait pas du tout.
Harry Potter était un cracmol.
Pire. C’était à lui d’annoncer à Albus Dumbledore et Minerva McGonagall que Harry Potter était un cracmol.
Auteur :
selsynn
Personnages : Harry Potter, Severus Rogue
Fandom : Harry Potter
Rating : Général
Genre : Mystère, Philosophique, Famille
Disclaimer : HP à JKR.
Non terminé pour l'instant (en cours d'écriture, 2/3)
Non Bêta-ifié pour l'instant (J'attends de l'avoir terminé pour l'envoyer à mes bêtas)
Partie 1 : La découverte de la Malédiction
L’enfant qui aura le pouvoir disparaît, et s’il nous quitte, nous disparaissons…
Le brouhaha de la salle des professeurs, en cette première réunion de l’année mil-neuf-cent-quatre-vingts-dix. Le directeur regarda tous ses professeurs, chacun choisit par ses soins, dans son équipe de direction.
Il y avait là, évidemment, Minerva McGonagall, une vieille amie et sa sous-directrice, avec lequel il se disputait souvent sur tout un tas de sujets parfaitement anodins. Les trois autres directeurs des maisons de Poudlard étaient là. Il laissa planer son regard sur chacun d’entre eux, Severus Rogue, le visage vide de toutes émotions, et ses barrières d’occlumentie à leur niveau standard ; Filius Flitwitch, qui servait du thé à chacun, lui qui tenait à ce que personne ne devine sa cachette de ce thé si merveilleusement bon ; et Pomona Chourave, qui le regardait calmement, sans se douter de la bombe qu’il allait bientôt lâcher.
Il s’éclaircit la voix après avoir trempé les lèvres dans sa tasse de thé.
« Vous le savez tous, nous allons avoir une nouvelle année. Inutile que je vous tienne le même discourt que tous les ans. Le professeur de défense contre les forces du mal est un jeune homme qui a fait une formation d’aurors, avant de se tourner vers l’aventure solitaire, et maintenant qu’il a été mordu à la jambe par une bestiole quelconque, il recherche un emploi où il puisse utiliser ses connaissances sans devoir reposer uniquement sur lui. Donc, il me semble parfaitement bien comme professeurs. Sinon le reste de l’équipe reste la même. »
Il s’arrêta et but une gorgée brûlante de thé, pendant que des voix s’élevaient. Minerva et Filius voulaient qu’il parle de l’affaire Divination.
« J’y viens… Notre Sybille à tous a fait encore des siennes. Je vais vous laisser regarder ma pensine de ce qui s’est passé quand nous étions seuls. Je lui faisais passer un entretien pour savoir si elle était toujours adaptée au poste. »
***
Severus Rogue ronchonna en sortant de la réunion. Il en avait plus qu’assez de servir de chiot au directeur.
« Severus, j’aimerais que tu vérifies juste qu’Harry est bien en bonne forme. Nous ne pouvons pas laisser passer une telle chose, si jamais il s’agit de lui… Tu comprends, il est le fils de Lily, et il a un pouvoir que Voldemort ignore, et nous savons tous deux que Voldemort n’est que parti temporairement, et qu’il va revenir. »
Il n’avait pas pu refuser, et voilà qu’il se retrouvait sur le pavé régulier de ces maisons toutes identiques, jusqu’à ce qu’il tombe devant le 4, Privet Drive. Il dépassa les barrières sensées protégés l’enfant comme un couteau traverse le beurre, sans faire un effort.
***
Il sonna à la porte, et ne recevant aucune réponse vérifia d’un coup de baguette léger la présence d’individu. Une petite présence qui bougeait doucement dans la pièce non loin de lui fut confirmé. Fort de son renseignement, il laissa son doigt sur la sonnette, pour que quelqu’un vienne enfin lui ouvrir.
Au bout de cinq minutes d’attente, la porte s’entrouvit, un gamin pas plus haut que trois pommes le regarda et dit très rapidement.
« Ils ne sont pas encore là, ils ne devraient pas trop tarder. Vous pouvez visiter le jardin en les attendant. »
Severus n’eut pas le temps de réagir, que déjà, l’enfant avait refermé la porte derrière lui. Il était brun, aux yeux verts, mais il avait un air d’innocence que Severus trouvait particulièrement dérangeant.
Il réagit un peu tard à la présence de Potter, et encore plus des termes de l’accueil. Il s’acharna sur la sonnette, jusqu’à ce que le gamin revienne. Cette fois, il ne lui laissa pas le temps de dire trois mots avant de le couper :
« Potter, c’est vous que je viens voir. Alors, je ne vais pas attendre quelque chose d’autre, vu que vous êtes là, je suis là… Tout le monde est content. »
L’enfant prit une teinte effrayée, et se recula, refermant la porte derrière lui.
Il murmura assez fort pour que le professeur l’entende, même si ce n’était pas volontaire.
« C’est une épreuve, personne ne sait qu’il existe un Potter, à moins qu’il ne se soit trompé… C’est cela, je vais lui indiquer la station de renseignement la plus proche. »
Il ne tarda pas à attendre que l’inconnu défonçait à nouveau la sonnette. Il rouvrit la porte, pour la troisième fois de la matinée.
« Mon oncle et ma tante ne sont pas là, mais vous pouvez demander votre chemin à deux rues de là, en tournant sur la gauche, puis sur la droite, vous trouverez Madame Iser. Elle sera ravie de vous renseigner, elle connaît tout le monde dans le quartier, elle saura trouver votre Potter. »
L’homme respirait plus fort, comme s’il essayait de se calmer, l’enfant fit la seule chose auquel il pensait, il ferma la porte, et courut se cacher dans son antre secrète. Il referma sur lui la porte de son placard, et mis la sécurité qu’il connaissait. A l’extérieur de la maison, Severus ne comprenait pas ce qui venait de se passer, l’instant d’avant, il avait Potter à portée de main, et maintenant, il n’avait que cette satanée porte fermée. Et plus de gamin.
Que se passait-il donc dans cette maison ?
***
Il s’adossa à la porte, prêt à prendre son temps pour démêler le paquet de nœuds. Potter réagissait comme s’il se moquait. Alors qu’il devait bien savoir qu’un jour, des sorciers viendraient le voir.
Severus prit une inspiration, et eut l’impression que le ciel leur tombait sur la tête. Ou que la terre avait fini de tourner. Il finit par s’asseoir, vaincu par le malaise qui s’insinuait peu à peu en lui. Potter n’avait pas l’air d’avoir dix ans. Il avait plutôt l’air d’en avoir sept, et il ne parlait pas comme un enfant.
Severus n’était pas un spécialiste des enfants, il n’en avait pas beaucoup dans son entourage, sauf évidemment ses élèves. Mais Potter ne ressemblait à aucun d’eux.
Il n’eut pas le temps de plus s’interroger qu’une voiture moldue s’arrêta dans l’allée. Trois personnes en descendirent, un homme assez obèse, un enfant qui visiblement suivait le chemin de son père, et une femme au visage particulièrement brusque de Petunia. Severus se remit debout, et brossa un peu son costume. Il regarda la famille qui s’avançait.
Ils le repérèrent, mais Petunia ne sembla pas le reconnaître, il faut dire qu’il avait changé d’apparence depuis la dernière fois qu’il l’avait vue, quand il avait treize ans, avant qu’elle ne parte avec son petit-ami.
Il s’avança vers elle, et s’inclina un léger sourire moqueur aux lèvres.
« Petunia, quelle joie de te revoir. Tu n’as pas changé… »
Il vit passer plein de questions dans le regard de la femme, aucun ne sembla vraiment l’illuminer.
« Tu n’as pas l’air de te souvenir de moi. Pourtant Albus était si fier de me mettre sur la mission… »
La mention d’Albus éclaira la femme, qui murmura enfin :
« Severus ! »
Elle ne répondit pas plus et s’arrêta sur le palier.
« Que fais-tu ici ?
- Tu ne devines pas ? Cela me blesse, Petunia. N’as-tu pas la moindre idée ?
- Il n’est pas comme vous, nous y avons veillé. Vous n’avez rien à faire ici…
- QUOI ! »
La surprise se mêla à la fureur de Severus. Cela ressemblait à ce qu’il avait vécu. Son père aussi avait voulu enlever la magie de son corps.
« Vous ne savez pas ce que vous avez fait, n’est-ce pas ? Je vais vous faire une leçon d’histoire, entrons dans la maison, voulez-vous ? »
Il ne leur laissa pas le choix, et les précéda dans la maison, il s’installa dans le canapé et prit son air le plus intimidant. Petunia, ainsi que son mari, n’avait pas encore eu le temps de réagir. Finalement elle suivi Severus, tandis que Vernon et Dudley allaient à l’étage, pour installer la nouvelle console de jeux de Dudley.
« Que peut-il y avoir de mal à ce qu’un enfant soit normal au lieu d’être comme vous ?
- Ce… Ce qu’il y a ? Mais c’est le Golden Boy ! C’est Potter, c’est lui qui a été marqué par une grosse idiote, plus que toi, comme quoi tout est possible ! et le Mage Noir le plus dangereux du siècle. Donc non, c’est pas bien du tout.
- Hein ?
- Tu es parfaitement au courant que si tu es vivante, c’est à cause de ton neveu ? Plus précisément à cause de la magie de ton neveu ? Normalement Albus t’as expliqué tout ça, le soir où il t’a demandé de t’occuper de ton neveu. Il a normalement récupéré une promesse que tu passeras au-delà de ta jalousie…
- De quoi tu parles ?
- Tu veux dire que tu n’as pas vu Albus ? Il ne t’a rien laissé ?
- Seulement une lettre de lui expliquer ce qui s’était passé quand il serait en âge. Mais comme il ne présente aucun signe d’anormalité, nous ne lui avons encore rien expliqué. Ce n’est pas grave qu’il ne sache rien, n’est-ce pas… »
Severus ne répondit rien de plus et s’enfonça dans son fauteuil. Au bout d’un petit temps de réflexion, il demanda.
« Puis-je voir l’enfant ? »
***
Cela faisait plusieurs minutes qu’il refaisait les mêmes tests et pourtant le résultat ne changeait pas du tout.
Harry Potter était un cracmol.
Pire. C’était à lui d’annoncer à Albus Dumbledore et Minerva McGonagall que Harry Potter était un cracmol.