Sadness (part3)

Sep 26, 2013 20:16

J'ai un peu tardé à poster cette dernière partie, n'est ce pas?
Navré.
Je la poste donc maintenant.

Merci d'avoir suivi cette mini fic'  et merci pour les commentaires.

Jya~

[Partie finale]

Il est vraiment gentil Satoshi...

Je me levais difficilement et pris la direction de son appartement. Il m’accueillis gentiment, nous avons discuté un moment puis comme il tombait de fatigue, il alla se coucher et me proposa le canapé pour dormir.

Le lendemain, en me réveillant, j’entendis des bruits très explicites en provenance de sa chambre. Je souris, mais l’intensité de leurs ébats m’excita quelque peu. Ils étaient clairement en train de prendre leur pied.

Je trouve rapidement la salle de bain, m’autorise à prendre une douche et soulage rapidement mon envie, je revois alors le corps nu de Sho contre moi, sa chaleur, son odeur et cette sensation. Je voudrais tellement le faire mien.

Lorsque je ressors, Satoshi et Jun sont tout les deux en cuisine.

- ‘hayo, je me suis permis de prendre une douche.
- Pas de problème. Bien dormi?
- Sans doute plus que vous en tout cas. dis-je avec un sourire malicieux, ce à quoi ils rougirent un peu.

Nous mangions, puis ce matin encore, je me rendais avec eux aux répétitions. Sho était déjà là et j’eu ce réflexe de me cacher derrière Matsujun et Oh-chan comme un enfant qui aurait peur de se faire punir.

- Salut Sho-chan
- Salut vous deux... à non. Vous trois. Pourquoi tu te caches Nino?
- Yo! lançais-je en ignorant sa question.
- Il n’a pas l’air en colère. me chuchota Satoshi.
- Vous avez passé une bonne journée hier, Jun et riida?
- Ouais ça va. On a travaillé.
- Je vois.
- Riida?
- Je suis le plus vieux, alors ils ont décidé de m’appeler comme ça, c’est tout.
- Oh-
- Et toi Nino? Je suppose que oui, tu as passé une bonne journée. Ajouta Sho sur un ton qui semblait plein de reproches.
- Non. répondis-je sèchement.

Il fut surpris par ma réponse, ou alors la façon dont je l’ai donnée.

Je m’assis par terre et commençais à faire mes étirements comme si de rien était. Jun semblait ne pas tout saisir de la situation et interrogea Satoshi du regard. Il secoua la tête et commença aussi ses étirements.

Aiba se pointa ensuite, il dit bonjour à tout le monde puis posa une question qui m’intrigue à Sho.

- Ca va mieux Sho-chan?
- Ouais...
- Qu’est ce qu’il se passe? demanda enfin le plus jeune.
- C’est rien Jun..
- Non ce n’est pas rien, je comprend rien et depuis ce matin il semble y avoir des tensions et des choses cachées alors dites ce qui ne vas pas, merde!

Ai-je réellement blessé Sho hier? Je me lève, pose mes mains sur les épaules de Jun en m’excusant, puis sors de la pièce, c’est mieux comme ça, il ne vaut mieux pas que je sois là, je sème la grisaille partout où je vais, alors il vaut mieux que j’aille m’isoler. Ils ne méritent pas de s’engueuler à cause d’un mec comme moi.

Je pleure encore, je n’ai jamais autant pleuré que ces jours-ci. Devrais-je continuer de me battre pour une vie pareille, n’est-ce pas toujours les ténèbres qui m’attendent quoi que je fasse?

Il se met à pleuvoir, je traverse le passage piéton, mais mon regard est dans le vide. Je m’arrête au milieu et tombe à genoux pleurant toutes les larmes de mon corps. Pourquoi? Pourquoi est ce que je n’arrive pas à m’en sortir, qu’est ce qui ne tourne pas rond chez moi?

Un passant me secoue et me relève rapidement, me tirant vers le trottoir, le temps de traversée était fini et les voitures allaient se remettre en route.

Je m’excuse et reprend mon chemin. Mais quel chemin? Ou est ce que je vais comme ça?

Le cimetière? Pourquoi? Qu’est ce que je cherche en allant la bas? La tombe de mes parents?

- Papa, maman, pourquoi m’avez vous laissé si tôt, hein? Je suis un bon à rien maintenant, pourquoi je ne suis pas parti avec vous dans cet accident il y a 12 ans, ou alors vous auriez du vivre à ma place, ça aurait été bien mieux comme ça. Je fais du mal à mon entourage, je ne trouve même pas de travail fixe... Je suis un enfant en manque d’affection de ses parents certainement. Vous savez, ceux qui m’ont accueillis, ils ne m’ont jamais aimé, ils préféraient passer leurs nerfs sur moi. Je ne vous l’ai jamais dit, mais je ne voulais pas que vous culpabilisiez pour ça. Vous n’y êtes pour rien après tout.

Mais dites moi... dites moi ce que je dois faire, je n’arrive plus à trouver la raison de me battre. Il y a eu leur apparition, à mes amis actuels, mais je ne veux pas les faire souffrir, alors comment... comment je peux faire? Dites moi en tant que parents, guidez votre fils vers la bonne voie...

La pluie n’a toujours pas cessé et mes pleurs non plus, je suis en boule devant la tombe de mes parents, je suis trempé, mais je m’en fiche, j’en ai marre. Ca fait un moment que mon portable sonne, mais je ne veux pas répondre, je retournerais vers eux sinon, n’est ce pas? Je n’ai pas le droit d'être aussi égoïste.

Je finis par me relever et me diriger vers le fourbis qui me sert de chez moi.

Les jours passent sans que je n’ai revu aucun des garçons, je souffre, je me sens tellement seul, si impuissant. Je n’ai jamais lu aucun de leur messages, j’avais trop peur. Je ne sais pas réellement de quoi. De vouloir les retrouver? Qu’ils me détestent?

Alors que je rentrais chez moi un soir, je suis passé devant notre bar, je me suis arrêté, l’observant un long moment, me rappelant de cette soirée ou Ohno et moi avons chanté.

- Nino? Nino c’est bien toi?

Oh non, je connais trop bien cette voix, celle de Satoshi. Je tourne ma tête vers lui mais mon regard et fuyant.

Je sens tout à coup une douleur sur ma joue. Il m’a giflé?

Mais il me sert maintenant très fort contre lui.

- Pourquoi tu as fais ça. dit-il en pleurant. Pourquoi... on a tous eu très peur, on a cru qu’il t’était arrivé quelque chose de grave comme tu ne répondais à aucun de nos appels et messages. J’étais tellement inquiet, pourquoi...
- Gomen. dis-je en pleurant à mon tour. Je ne sais plus quoi faire Satoshi, je souffre, mais je ne veux pas vous faire souffrir vous, je ne mérite pas votre compagnie, je suis un homme détestable tu sais.
- Ne dis pas ça... On souffre tous depuis que tu es parti... Et Sho, même s’il ne le montre pas semble souffrir plus que quiconque.
- Ce n’est pas possible. Je me suis fait une raison tu sais...
- Tu te trompes Nino. Après que tu sois parti, Aiba nous as expliqué que Sho et lui avait eu une discussion la veille car ce dernier se sentait perdu après ce qu’il avait vu dans l’après-midi. Selon lui, ça serait de la jalousie.

Tu n’as pas regardé tes messages? On a du t’en envoyer au moins 20 chacun.
- Non, j’avais peur. Pardon Oh-chan...
- Rentre avec nous à l’intérieur s’il te plait...
- Je ne peux pas, je n’arriverais pas à leur faire face à nouveau.
- Nino, il faut que tu ai plus confiance, en toi, en nous.
- Je suis faible. Dis-je en tombant à genoux devant lui.

Il me sert à nouveau contre lui et me relève. Il me mène vers l’intérieur en me tenant la main.

- Nino-chan! s’exclame Aiba
- Nino tu es revenu? demanda Jun

Mais Sho ne dit rien, il se contenta de baisser la tête et regarda dans la direction opposée.

- Pardon de vous avoir inquiété.
- Pourquoi tu es parti? demanda finalement Sho.
- Pour ne plus te faire de mal.

Il releva la tête surpris.

- Comment ça?
- Parce que je t’aime, mais je ne pouvais pas te le dire, je n’avais pas le droit de te faire ça...

Il me regarda étonné suite à cette déclaration puis me sourit.

- Tu n’as pas lu mes messages alors, je me trompe?
- ... Non...
- Fais le.

Je ne comprenais pas trop, mais je pris place et regardais les différents messages qui m’avaient été envoyé, beaucoup me firent sourire, d’autres me mettaient les larmes au yeux. Puis enfin je m'arrêtais sur un message de Sho qui comme ça ressemblait à un roman vu la taille.

« Nino, où es-tu?

Pourquoi es-tu parti l’autre jour et surtout pourquoi n’es-tu jamais revenu? Sais-tu toutes les sortes de choses qui me sont passées par la tête à ce moment là?

Pour commencer, je me suis demandé si on t’avait fait souffrir, qu’est ce que tu caches au fond de toi, maintenant que j’y pense, je ne connais presque rien de ta vie. Qui est ta famille? As-tu d’autres amis? As-tu des rêves, des envies.

Tu ne réponds pas à nos appel, alors je suis un peu paniqué, t’es t-il arrivé quelque chose de grave? Où es-tu en ce moment? Que fais-tu?

Tu me manques Nino...

Je crois que l’autre après-midi, j’ai ressenti pour la première fois de la rage liée à de la jalousie. Voir ce type te... prendre comme ça, dans la rue... J’ai été choqué et je crois profondément déçu.

A quoi je pensais? Bien sûr c’est ton droit de coucher avec qui tu veux, pourquoi l’ai-je dit sur ce ton là?

Oui je suis vraiment frustré.

Est ce que c’est de l’amour? Dis-moi, est ce que toi tu m’aimes? Qui est la personne dont tu parlais dans ta chanson? J’ai un peu peur de connaitre la réponse.»

«Reçu hier:

Nino où es-tu, je t’en supplie répond, je t’aime vraiment, je pense en être sûr maintenant.»

Mes larmes sont reparties pour un tour pendant la lecture de ces messages.

- Nino?
- Pardon...

Ils souriaient tous les quatre et moi aussi je crois, même si mes larmes étaient toujours là.

- Je suis vraiment chanceux de vous avoir rencontré tous les quatre.
- T’es vraiment un imbécile d’être parti comme ça sans rien dire. Déclara Jun. En fait vous êtes tout les deux des idiots avec Sho, pourquoi vous vous êtes pas sauté dessus?
- T’es pas très bien placé pour dire ça J
- J?
- T’aimes pas?
- Si. En tout cas vous avez mis votre temps tout les deux.
- Et si on rentrais maintenant amour. Dis Ohno en faisant un clin d’oeil.
- Tu devrais vite garer tes belles petites fesses mon amour alors, si tu veux encore pouvoir t’assoir demain.
- Ah Jun, épargne nous les détails~ s’exclama Sho

Les deux partirent les premiers, Sho, Aiba et moi faisions le chemin ensemble comme nous en avions l’habitude. Puis Sho me proposa de monter une nouvelle fois dans son appartement.

A peine avait-il refermé la porte de son appart’ derrière moi qu’il me sauta dessus, me plaquant contre le mur et capturant mes lèvres avec passion.

- Nino je te veux ici et maintenant.
- Si ça c’est pas une déclaration... répondis-je sensuellement.

Il me sourit et m’embrassa une nouvelle fois, j’inverse les rôles et c’est lui qui se retrouve plaqué contre le mur, je retire son t-shirt et embrasse fougueusement son corps, il gémit et ça m’excite encore plus. Il attrape mes fesses et plaques mon bassin contre son intimité qui je le sens est en pleine forme. Je défais son pantalon, retire son caleçon avec et m’empare de l’objet de convoitise. Je joue avec, je me plait à le faire gémir, il est tellement sexy. C’est sa réelle première fois, je me dois de lui la rendre inoubliable. Je me baisse et reste un petit moment statique devant son membre, laissant mon souffle balayer sa peau, puis ma main s’active encore une fois doucement, je le lèche lentement et ensuite de manière plus accélérée avant d’exercer des mouvements de succion sur l’objet.

Sa respiration s’accélère et est saccadée, il jouit de plus en plus fort et me supplie de continuer. Mais je joue un peu le sadique et m'arrête, je me redresse pour retourner l’embrasser.

- Prend moi maintenant... lui susurrais-je à l’oreille.

Il retira ce qu’il me restait de vêtement, me retourna en me plaquant une nouvelle fois contre le mur et me masturba avant de mettre son doigt dans mon arrière train. Il était très habile mais n’y tenant plus je lui dis d’y aller, ce qu’il fit tout en douceur. Je gémis un peu puis très vite ce fut remplacé par des jouissements, Sho avait accéléré la cadence, et bon dieu que c’était bon de faire ça avec la personne qu’on aime.

Finalement, nous avions fait l’amour pour la première fois dans l’entrée de chez Sho.

Les jours avaient passés et moi et Sho vivions enfin heureux ensemble.

Merci papa et maman, j’ai finalement trouvé le bonheur.

Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, quelques semaines plus tard, notre groupe a été repéré, et nous pouvions enfin gagner notre vie grâce à ça. Tout ce que nous avons pu découvrir et faire à partir de là, c’était juste magique.

Merci... merci la vie de m’avoir enfin sourit.


os, fic

Previous post Next post
Up