J'ai beaucoup pensé à mes copines d'écriture en regardant ce film...et j'en ai chialé.
Au cœur du Bronx, Jamal, 16 ans est écartelé entre sa passion secrète de l'écriture et un avenir prometteur en basket universitaire. William Forrester, lauréat, 40 ans plus tôt du prix Pulitzer avec son unique livre devenu un classique, vit, quand à lui, en reclus... Jusqu'à ce que Jamal le débusque par hasard. Opposés sur tout, ils ne partagent que l'amour des mots. Guidé par l'auteur vieillissant, Jamal travaille son don et intègre le plus réputé des collèges littéraires, sans rien révéler de sa rencontre.
Mon avis ? Déjà Sean Connery. C'est tout. Voila. Sean Connery en coach d'écriture, rien que ça, je décède dans une béatitude improbable.
Les conseils qu'il donne à Jamal durant le film, j'ai eu l'impression que c'était à moi qui me les donnait.
Exemple. Ils se retrouvent tous les deux devant une machine à écrire. Sean Connery tape, le jeune homme bloque, il réfléchit. Il lui dit "Non. Réfléchir c'est pas permis. Il faut écrire." Ecrire, et tu réfléchiras ensuite.
Il lui donne alors un texte à copier en lui disant : parfois, le simple fait de taper quelque chose, le simple rythme de la machine fait que nos propres mots nous viennent.
Il dit "Ecris le premier jet avec le coeur. Réécris avec ta tête".
Bref, le film m'a beaucoup plus. Et c'est sans doute un film que je rererererererereregarderai encore et encore quand j'aurais le blues de l'écriture.