Le gala des emplumés (S.-A #055)

Oct 29, 2017 09:03




San-Antonio «Le gala des emplumés» (1963)

« Ça va faire une sacrée bouillabaisse, cette petite aventure. »
San-Antonio « Le gala des emplumés »

La période san-antoniesque dans mes critiques continue par la Puck‘s story. Voir Puck et crever. That is the question!

Qui est ce mister Poutin Puck, me demanderiez-vous ?

Puck n’est ni le membre de l’équipe canadienne de super-héros Division Alpha, ni un perso puéril et espiègle avec des motivations énigmatiques qui passe des millénaires sous son apparence infantile aux arènes de bataille du jeu vidéo Dota 2.

Sa personnalité étrange et spectaculaire attire un tas de gens, des Machin surtout. Et on n’en parle pas d’autres: des San-Antonio, des Bérurier, des Big Boss, des Monica Mikaël en manque d’amour et des Pinaud en état hypnoïde et paradoxal.

Avec Puck, le printemps de l’année 1963 va devenir une sorte de pastis mortel et drôle à la fois. Un vrai gala, quoi!  «Le gala des emplumés»…

[Spoiler (click to open)]
♦ Auteur : Frédéric Dard (sous pseudonyme de San-Antonio)
♦ Titre : Le gala des emplumés
♦ Série et situation dans la série: San-Antonio #055
♦ Éditeur / publication: Éditions Fleuve Noir / 4e trimestre 1963
♦ Date / lieux principaux de l’action : Le printemps de l’année 1963 / Paris et Moisson (Yvelines).
♦ Personnages principaux : San-A, Félicie, sa brave femme de mère (peu fréquente), le Vieux, Bérurier, Pinaud (en somnolant), le rouquin du labo (alias le Rouillé ou le Rouquin), Monica Mikaël, Virginie Baume, Mercédès Maupuis (peut-être, une allusion au professeur Maupuy du volume précédent, «Le coup du père François»), M. Machin (ou Hans Burger selon les documents)

La quatrième de couverture :

J’ai déjà exécuté pas mal de missions peu ordinaires, franchement originales, voire extravagantes.
Mais celle qui me débarque sur les endosses est, comme dit Béru, « A tomber le c… par terre ».
Figurez-vous qu’au cours du Grand Gala de la Rousse, le Vieux me prend à part, me tend la photo d’une gentille dadame d’une quarantaine de balais et me virgule :
- Je ne vous demande qu’une chose, San-A, devenir l’amant de cette femme.
Tout à fait un travail dans mes cordes… Mais il avait oublié un petit détail, le Tondu :
La photo datait de vingt ans !
I.

Le Vieux fête les trente ans de ses «bons et loyaux services». Au cours de cette célébration (et des libations !), le Big Boss confie à San-Antonio une nouvelle mission «d’un genre très particulier». Il tend au commissaire la photo qui «représente une dame d’une quarante-cinquantaine d’années, encore pas mal». Il s’agit d’une certaine Monica Mikaël. L’objectif de San-Antonio est stricte: la séduire et devenir son amant.

Le hic de cette affaire est que l’image date de dix ans. Mais, comme prétend le proverbe, «à la guerre comme à la guerre». Et n’oubliez pas que le devoir a ses exigences…

San-Antonio se rend sur place en se faisant passer pour un écrivain en quête d’un endroit calme pour rédiger son prochain roman. Les marques d’attention que San-A témoigne à Monica Mikaël, sa dulcinée âgée (et usagée), ont offert un terrain propice. Elle est sur le point de lui céder et dit:


« […] C’est tellement nouveau, tellement soudain… Reviens demain soir. Je t’aime déjà ! »

En avançant un peu sur l’horaire, San-Antonio téléphone au Vieux pour lui dire que la mission est DÉJÀ accomplie. Avec un grand étonnement Le Big Boss annonce au commissaire que dans ce cas-là il peut rentrer à Paris…

Qui aurait pu dire, que cet aveu vantard et mensonger va entraîner les conséquences rocambolesques, truculentes et surprenantes pour nos vaillants personnages, Puck et tout le bataclan…
II.
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