Me revoilà avec un nouveau chapitre !
Bonne lecture à tous.
Tonks trouvait qu’elle pensait de plus en plus de temps au 12 Square Grimmauld et elle s’amusait. Une fois qu’Harry fut innocenté de toutes les charges, l’entière atmosphere dans la maison changea et la tension baissa d’un cran. Les enfants étaient supers. Tonks riait facilement avec Hermione et Ginny et elle aidait secrètement les jumeaux avec leur liste de produits. Harry et Ron étaient de bons gamins et elle aimait regarder la manière dont Ron et Hermione gardaient toujours un oeil l’un sur l’autre et Harry et Ginny devenir des amis plus proches. Ca lui rappelait des souvenirs du temps où elle était à Pourdlard, certains bons, d’autres moins bons, certains plutôt embarassant, mais ça lui paraissait être une autre époque maintenant.
La maison avait meilleurs aspects et on se sentait plus à l’aise à l’intérieur. Elle était tombée sur Kreattur quelques fois et elle était heureuse que ça ne fut pas plus souvent. Il était une créature vraiment déplaisante.
L’humeur de Sirius était passée de l’exultation lorsqu’il avait été avec Harry et Remus, à la depression le jour où Harry était retourné à Poudlard pour une nouvelle année scolaire. Elle avait fait de son mieux pour lui remonter le moral, restant souvent après les réunion pour prendre une tasse de thé et parler avec lui. Ce n’était plus l’homme de ses souvenirs d’enfance, il n’était plus aussi insouciant et il était d’humeur changeante. Mais Remus et elle faisaient de leur mieux pour occuper son esprit. Quand Sirius était de bonne humeur, Remus et lui passaient leur temps à évoquer le passer ou se taquiner l’un l’autre. Quand il était de mauvaise humeur, il s’enfermait dans l’ancienne chambre de sa mère avec Buck et ignorait tout ce qui se passait dans la maison.
Tonks et Remus avaient accompagnés les enfants le jour de leur départ pour Poudlard. Sirius était venu, malgré les ordres de Dumbledore, et les avait accompagnés transformé en Patmol. Les quelques pas jusqu’à la gare l’avait fait agir comme un jeune chiot, courant, essayant d’attraper sa queue, et poussant quelques aboiements. Ca avait été heureusement sans conséquence et ils avaient amené en toute sécurité Harry et les autres jusqu’au Poudlard Express avant de retourner à la Noble Maison des Black. Mais, dès qu’ils arrivèrent, Sirius reprit sa forme humaine et disparut dans les étages.
« Je suis si fière des enfants, » dit Molly lorsqu’ils revinrent à la maison. « Et je suis sûre qu’ils vont accomplir tellement de choses à Poudlard, mais ils me manquent tellement lorsqu’ils y sont. »
Remus sourit gentiment. « Je le sais Molly, mais ils sont saufs et heureux.»
Elle prit un vieux mouchoir dans sa poche et essuya ses yeux. « Je sais. Bon, je vais commencer à préparer le déjeuner. »
Tonks la vit disparaître au fond du couloir. « Pauvre Molly. »
« Elle va aller bien, » la rassura Remus. « Je suis plus préoccupé par Sirius pour le moment. »
« Il est toujours en haut ? »
« Ouais, j’allais monter et aller le voir. »
« Je vais venir avec toi. »
Il la regarda de bas en haut. « Euh, peut être devrais tu… changer d’apparence. »
« Oh, ouais. » Tonks fit disparaître ses mèches roses et ses traits. Un moment plus tard, le visage d’une femme plus âgée aux traits adoucis et lisses jusqu’à ce qu’elle fasse apparaître son visage en cœur avec un petit nez retroussé et des yeux noirs. Ses cheveux gris tombèrent sur ses épaules en de longues boucles noires. « Et voilà. »
Remus pencha la tête et la regarda. « Est-ce que c’est ta vraie apparence ? »
« Oui, enfin, en quelques sortes. Mes cheveux au naturel sont très raides et si je les porte aussi long alors je les fais ondulés pour leur donner un peu de caractère. »
« Tu es une femme pleine de caractère. »
Tonks hésita, n’étant pas sûre que ce soit un compliment.
Comme s’il pouvait lire dans ses pensées, il sourit et dit, « C’était un compliment. » Sans autre mot, il se tourna et commença à monter les escaliers.
C’était un de ces moments confus de leur relation non-existante. Tonks savait que cette amitié qu’ils avaient mis en place était à la fois confortable mais aussi gênante. Sirius était leur lien commun, ils avaient de bons moment ensemble et ils pouvaient parler facilement lorsque Sirius étaient là. Lors des réunions ils étaient cordiales et professionnels, mais lorsqu’ils étaient seuls, c’était souvent difficile. Une part en elle pensait que ça signifiait qu’il ressentait quelque chose pour elle, mais la partie d’elle qui manquait d’assurance pensait que ça signifiait qu’il savait qu’il l’attirait et qu’il était mal à l’aise parce qu’il ne partageait pas ses sentiments. Puis il venait vers elle et disait quelque chose qui la rendait encore plus confuse.
Elle prit une grande respiration, et elle monta les escaliers derrière Remus.
Remus frappa doucement à la porte. A l’intérieur ils entendirent un bruit de grattement et des battements provenant sûrement de Buck.
« Qui est-ce ? » demanda Sirius d’un ton bourru.
« C’est moi, » répondit Remus gentiment. « Et Tonks. »
« Qu’est ce que vous voulez ? »
« Te voir. »
« Je veux êtres seul. »
« Je m’en fiche. »
Il y eut une pause avant que Sirius ne parle et apparemment il y avait un sourire dans sa voix. « Bien. Entrez. »
Remus tourna doucement la poignée et poussa la porte. Tonks et lui avaient été présentés à Buck et il les avait acceptés, mais Remus faisait toujours attention de ne pas l’effrayé. Sirius était assis sur un bord de l’ancien lit massif où Buck était couché, prenant presque tout le lit. Tonks s’inclina doucement devant Buck, qui inclina la tête en retour. Prenant ceci comme une invitation, elle s’assit sur le lit près de Sirius et caressant doucement le cou de Buck.
Remus prit place dans le vieux fauteuil qui se trouvait devant le bureau et se mit face à son meilleur ami. « Comme vas-tu, Patmol ? »
« Bien. »
Tonks rit.
« Quelque chose de drôle, Nymphadora ? » grogna t-il.
« Tu ne semble pas aller si bien, » répondit-elle.
« Là c’est la ma tête quand je vais bien. »
« Bien, ça c’est quand tu es déprimé. »
« Bienvenue dans mon monde. »
« Les enfants, » les interrompit Remus avec un sourire. « Arrêtez de vous chamailler. »
« C’est elle qui a commencé, » répondit Sirius, la poussant avec son bras.
Tonks lui tira la langue. « C’est pas vrai. »
« Si c’est vrai. »
« C’est pas vrai. »
« Si c’est vrai. »
Buck fit claquer son bec et mit sa tête entre Sirius et Tonks.
« Continuez comme ça et je vais dire à Molly que vous vous êtes mal comportés, » les prévint Remus.
« Rapporteur, » ronchonna Tonks.
« Certaines choses ne changent pas, » ajouta Sirius.
« Je n’ai jamais rapporté quoi que ce soit sur toi, » dit Remus.
« Oui, mais tu apparais toujours tel un saint. »
« Nous allons devoir voir ce que nous pouvons faire pour changer ça. » Les mots passèrent ses lèvres avant que Tonks ne s’en rendent compte. Sa main dans le pelage de Buck s’arrêta.
Sirius se mit à rire pendant que Remus essayait d’avoir l’air amusé mais il paressait de plus en plus embarrassé au fut et à mesure que le rouge lui montait aux joues.
« Okay, ce n’était pas ce que je voulais dire, » dit Tonks rapidement, se concentrant sur Buck.
« S’il te plaît, » rit Sirius. « Explique donc ce que tu voulais dire. »
« Ben, euh, est-ce qu’on sait qui va être le nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal ? » demanda t-elle nerveusement.
« Tout ce qu’Albus a dit c’était que c’était quelqu’un de qualifié qui travaillé au Ministère depuis plusieurs années, » dit Remus, heureux qu’elle ait prit l’initiative de changer de sujet.
L’humeur de Sirius se ternit un peu. « J’ai essayé de le lui faire dire, mais je pense qu’il avait peur que j’en parle à Harry. »
« Ce que tu aurais fait, » fit remarquer Remus.
« J’y comprend rien à tous ces secrets. »
« Nous allons le savoir bien assez tôt, Dumbledore veut probablement que les enfants le sachent d’abord. » dit Tonks.
« C’est des jours comme aujourd’hui, en voyant Harry prendre le Poudlard Express, que je souhaiterais que James et Lily soient ici, » admit Sirius.
« Ils auraient été si fiers, » ajouta Remus.
Sirius regarda sa cousine, un sourire triste sur le visage. « J’aurais aimé que tu puisses les connaître. Lorsqu’Harry est né, James était au septième ciel. Pendant la grossesse de Lily, il était tellement nerveux. Il était excité, mais il était aussi inquiet à propos de Voldemort et à propos de ce qui arriverait au bébé. Mais dès qu’il a tenu Harry dans ses bras, il était bien plus excité qu’inquiet. »
Remus acquiesça doucement. « Harry était le bébé le plus intelligent, selon James. Nous avons tous les deux reçus des hiboux réguliers sur les sourires de Harry, la première fois qu’il était parvenu à tenir sa tête, la première fois qu’il a fait une roulade. Il était apparemment en avance sur les bébés de son âge. »
« Je n’ai jamais été aussi honoré que le jour où James et Lily m’ont demandé d’être le parrain de Harry, c’est un rôle que j’ai vraiment pris au sérieux, j’aurais juste… j’aurais juste souhaité vraiment pouvoir être un parrain pour lui ces quinze dernières années. »
Tonks se détourna de Buck et prit tendrement la main de Sirius. « Il t’a maintenant, c’est ça l’important. Il t’a toi et Remus, les deux personnes qui connaissent le mieux ses parents, avec qui vous allez pouvoir partager tous les souvenirs que vous avez d’eux. Vous êtes importants pour lui, j’en suis sûre. »
Il acquiesça doucement, avec tristesse. « Merci Nymph. »
« Tu es important pour lui, alors ne fait rien de stupide qui pourrait t’empêcher de rester près de lui. »
« Est-ce que Molly t’a dit de me faire la leçon ? »
« Non, j’ai décidé moi-même de te faire la leçon parce que je ne veux pas te voir gaspiller tes chances. »
Il acquiesça. « Ouais, ouais, ouais. »
« Je suis sérieuse Sirius.»
Remus s’éclaircit la gorge. « La maison semble plus présentable depuis quelques temps. Avant que tu ne t’en rendes compte, tout le monde sera de retour pour les vacances de Noël. Je pensais amener quelqu’un pour travailler ici avec moi, tu pourrais m’aider pour deux ou trois trucs que Dumbledore m’a demandé de faire. »
« Quoi ? Tu pense que les loups-garous m’écouteront ? »
« Pas ça. Dumbledore a trouvé de nombreux documents et il m’a demandé de les étudier et je me suis dit que, puisque tu t’ennuies, tu pourrais m’aider. »
Sirius haussa les épaules. « Pourquoi pas. »
« Ca m’aiderait beaucoup. »
« Ok, amène les dès que tu les auras. Buck, ne mange pas les montants du lit, si tu as faim, je vais te donner quelque chose. »
Buck fit claquer son bec en réponse.
Sirius se leva et quitta la chambre calmement pour aller chercher de la nourriture pour l’hippogryphe.
« Je sais que tu pensais bien faire, » dit gentiment Remus. « Mais tu dois faire attention avec Sirius, il a été enfermé pendant tellement longtemps, il n’aime pas qu’on le lui rappelle. »
« Je sais, mais je ne veux pas qu’il fasse quelque chose de stupide. »
« Moi non plus, et il ne le fera pas. Il est frustré et en colère, mais il a déjà trop perdu. »
« Je voudrais faire tellement plus pour lui. »
« Le fait que tu viennes le voir signifie énormément pour lui. »
Elle l’étudia un instant. « Et toi ? »
Ses joues se colorèrent de nouveau, mais il garda constance. « Quoi moi ? »
« Je suis sûre que t’avoir l’aide. »
« Oh, oui, c’est bien de le revoir, mais je déteste avoir à le quitter quand je dois m’éloigner. »
« Je peux venir plus souvent. »
« Ca serait gentil à toi. »
« Qu’est ce qui serait gentil ? » demanda Sirius alors qu’il rentrait dans la chambre avec un panier de nourriture.
« Tonks vient de me dire qu’elle allait venir ici plus souvent, » expliqua Remus.
Sirius lança un regard à son vieil ami avec un léger sourire. « Oui, ça serait gentil. »
Tonks les regarda, ayant l’impression d’avoir raté un épisode. « Euh, quand vas-tu devoir partir ? »
« La pleine lune est dans trois jours, alors je vais prendre deux jours pour me reposer avant d’y aller, » expliqua Remus.
« Combien de temps vas-tu y rester ? »
Il grogna. « Aussi longtemps que je le peux. Je donne un coup de main de différentes manières, donc si Dumbledore a besoin de moi, je reviens. J’essaie toujours de revenir quelques jours avant la pleine lune.»
Tonks baissa les yeux et regarda avec un regard dégouté Buck rongé une cuisse de poulet. En bougeant lentement, elle se leva et s’éloigna du lit. « Je, euh, je pense que je vais rentrer à la maison. »
« Quand est-ce que tu reviens ? » demanda Sirius, imperturbable alors qu’un morceau de poulet tombait sur ses genoux.
« Si, euh, si je suis libre, je viendrai dîner demain soir. La cuisine de Molly est dix fois meilleure que tout ce que je peux faire. »
« D’accord, à bientôt Nymph, fais attention à toi. »
« Ouais, toi aussi, Sirius. Bonne nuit, Remus. »
Lupin se leva. « Bonne nuit, Tonks. »
Lorsqu’elle ferma la porte derrière elle, Sirius se tourna vers son ami et sourit. « Donc, elle va venir passer plus de temps ici, hein ? »
« Oh, stop ça, ce n’est pas ce que tu penses, » il soupira, se laissant tomber sur sa chaise.
« Et à quoi est-ce que je pense selon toi ? »
Remus leva les yeux au ciel. « Je ne sais pas Sirius, à quoi penses tu ? »
« Bien, si tu pense que tu sais ce que je pense, peut être que tu pourrais le dire et ensuite je te dirai si c’est ce que je pensait ou si tu as pensé à quelque chose que je n’ai pas pensé. »
« Quoi ? »
« Exactement. »
« Ok. » Remus se leva à nouveau. « Je pense que je vais y aller. »
« Pourquoi est-ce que tu fuis, Lunard ? »
« Et qu’est ce que je fuis ? »
« Elle t’aime bien, c’est une bonne gamine… »
« Justement, Sirius, c’est une gamine. »
« Elle n’est pas beaucoup plus jeune que nous. »
« Je vais me coucher. »
Sirius se leva alors que Remus ouvrait la porte. « Un jour ou l’autre tu vas devoir arrêter de fuir. »
Remus ne répondit pas, il fit un pas dans le couloir et ferma la porte derrière lui.
Lorsqu’elle avait une soirée de repos, Tonks allait au 12 Square Grimmauld. Molly et Arthur étaient retournés au Terrier, mais elle venait souvent dîner ou voir comment allaient Sirius et Remus. Tonks fut surprise lorsqu’elle se rendit compte que Remus était un bon cuisinier.
« C’est la vraie raison pour laquelle je le garde ici, » lui avait dit Sirius un soir de pleine lune.
Tonks était venue et était assises dans la cuisine avec son cousin, dégustant le contenu d’une casserole que Remus leur avait laissé. « C’est vraiment délicieux. Où est Remus ? »
« Il est vraiment exténué avant les transformations, il est dans son lit. »
« Qu’est ce qui se passe ?
« Il reste dans sa chambre, il se transforme, vas se coucher et se réveille en étant lui-même. Tout ça, ça l’épuise. Il va passer la plupart de sa journée au lit demain. »
« Est-ce que c’est douloureux ? »
« Ouais, mais il n’aime pas en parler. »
Le cœur de Tonks se serra alors. Elle avait l’habitude de voir Remus comme quelqu’un de patient, d'intelligent, un homme bien qui ne méritait pas tout ce qui lui arrivait de mal dans la vie. « Mais tu restes avec lui, n’est ce pas ? »
« Oui, sous ma forme Patmol, ce n’est pas sûr pour un humain d’être auprès de lui. »
« Mais il prend la potion Tue-Loup… »
Sirius acquiesça. « Il garde ses esprits, mais il reste un animal. Ce n’est pas moins risqué. Et s’il faisait quelque chose à quelqu’un, il serait complètement dévasté. »
Tonks leva les yeux vcers la pendule, il était tout juste cinq heure.
« Il est probablement en train de dormit maintenant, » lui expliqua t-il. « Il se repose pour ce qui va venir. »
« Est-ce qu’il a mangé ? S’il doit reprendre des forces… »
« Ne te fais pas de souci pour ça, Tonks, il a l’habitude de ça, il sait ce qu’il a à faire. »
« Ne me dis pas de ne pas m’inquiéter. Je me sens mal pour lui, j’aimerais tellement faire quelque chose pour lui. »
« Est-ce que tu en pince pour notre vieux Remus ? »
Tonks fut surprise par cette question. Elle ne pouvait pas nier qu’elle le trouvait attirant, mais avait-elle des sentiments plus profonds pour lui ? Est-ce que j’en pince pour Remus ? Ben en fait, c’est quelqu’un de bien et tout, et il est intelligent et gentil. Et il a des yeux magnifiques. Un sourire magnifique. Il est plutôt mignon. Mais c’est un loup-garou, est ce que je peux aimer un loup-garou ? Est-ce que je peux avoir une relation avec loup-garou ?
« Nymph ? »
Elle sursauta en sortant de ses pensées et le regarda. « Ne m’appelle pas comme ça. »
« Tu n’as pas répondu à ma question. »
« Quoi ? »
« Bien, peut être que tu l’as fait. »
Elle regarda autour de la table et baissa la voix. « Est-ce qu’il t’a dit quelque chose ? »
« A quel sujet ? »
« A propos de… n’importe quoi, » répondit-elle.
« Bien, mercredi il a mentionné qu’il pensait qu’il allait pleuvoir. »
« Laisse tomber. »
Sirius sourit et s’assit. « Tu dois comprendre que Remus a passé presque toute sa vie seul. Il s’est convaincu qu’il n’a pas de vie, il faudrait une femme vraiment déterminer pour essayer de le faire changer d’avis. »
« De quoi tu parles. »
« Je dis que tu es une femme très déterminée. »
« Euh oh, on dirait que Patmol essaie de te faire quelque chose que tu ne devrais pas faire, » dit une voix fatiguée.
Tonks sauta sur ses pieds alors queRemus entra dans la pièce. Il bougeait lentement, son visage était extrêmement pâle et de larges cernes marquaient ses yeux. « Est-ce que… est ce que je peux t’apporter quelque chose ? » demanda t-elle, se sentant nerveuse et timide.
« Non, s’il te plaît, assieds-toi, je me sens mieux que je ne le parais, » lui dit-il, en mettant la bouilloire sur le feu. « Je venais juste chercher une tasse de thé. »
Tonks regarda Sirius lorsqu’il s’éclairci la gorge et qu’il lui dit de s’asseoir.
« Bien, tu sais que tu as une sale tête, Lunard. » dit Sirius sur un ton léger.
Remus rit. « Heureux de voir que tu as toujours autant de tact. »
« Je suis trop vieux pour changer de caractère maintenant. »
« C’est à moi que tu dis ça, j’ai l’impression d’avoir cent trois ans, » murmura Remus alors qu’il ouvrait le buffet pour prendre une boîte.
« Bien, je te rassure, tu as l’air seulement d’en avoir cent un. »
« Merci. Un morceau de chocolat, Tonks ? » lui demanda t-il, lui tendant la boite.
Elle reconnut la boite comme faisant partie de la collection de chez Honeydukes. « Euh, bien sûre, merci, » dit elle timidement, en prenant un morceau.
Il sourit tendrement. « C’est une de mes faiblesses et une fois par moi je me fais plaisir, ça m’aide à reprendre des forces. »
« Comme les femmes, » le taquina Sirius.
« Fais attention, » le prévint Tonks.
Remus mit l’eau chaude dans sa tasse et les rejoignit à table. « Donc qu’a prévu de faire la Tonks déterminée ? »
Elle regarda Sirius, son visage s’assombrissant quelque peu.
Il sourit. « Oh, nous discutions de la possibilité pour elle de prendre sur un plan privé, une mission dangereuse. »
« Dangereuse à quel point ? »
« Ca pourrait changer sa vie pour toujours. »
Remus fronça les sourcils, signe de confusion. « Est-ce quelque chose que Dumbledore t’a demandé de faire ? »
« Non, c’est quelque chose qu’elle a décidé de faire d’elle-même. »
« Je n’ai pas dit que j’allais le faire, » finit par intervenir Tonks.
Sirius lui fit un clin d’œil. « Je pense que tu vas le faire. »
« Si tu ne te sens pas de le faire, alors ne le fais pas, » dit Remus. « On peut bien trouver une autre solution. »
« Elle doit le faire, Nymph est la seule qui peut le faire. »
« Ca suffit Sirius, » murmura t-elle, clairement embarassée.
« Bien, quoi que ce soit, si tu as besoin d’aide, tu n’as qu’à demander. Si je peux t’aider, j’en serais plus que ravi. » lui offrit Remus.
Sirius grogna et se mit sur ses pieds. « Je vais voir Buck vu qu’il va être seul toute la nuit, je veux être sûr qu’il a assez d’eau et de nourriture. »
Tonks regarda Remus et vit sa main prendre un morceau de chocolat dans la boite. « Y a-t-il quelque chose que je peux faire pour toi Remus ? »
Il sourit tristement. « J’apprécie ton inquiétude à mon égard, Tonks, mais ça va aller. Ca fait plus de vint cinq ans que je vis avec ça, j’ai l’habitude. »
« Je suis désolée, » murmura t-elle faiblement.
« Ne le sois pas. Je suis le même qui est venu avec toi chercher Harry et amener les enfants à l’école. »
« Je sais. C’est juste que… bien, tu n’as rien à voir avec l’idée que je m’étais faite d’un loup-garou. »
« Tu as imaginé un homme gros, en colère, fou qui allait planter ses crocs dans ta jugulaire dès qu’il en aurait l’occasion ? »
« Bien… oui. »
« Désolé. »
Tonks sourit. « Ne le sois pas. »
Remus sirota son thé. « Comment ça se passé au Ministère ? »
« Comme d’habitude, comme d’habitude. Des tensions partout et on a de plus en plus d’affaire sur lesquelles enquêter en ce qui concerne les mangemorts. J’ai entendu des rumeurs selon lesquelles Ombrage n’est pas très populaire à Poudlard, mais Fudge fait taire ces rumeurs. »
« Je me demande ce qu’elle peut bien enseigner, si elle leur enseigne ce qu’ils ont vraiment besoin de savoir ou si elle fait ce que Fudge lui dit de faire. »
« Tu as des nouvelles de Harry ? »
« Non, pas encore. » Il regarda l’heure. « Je suis désolé Tonks mais je dois retourner dans ma chambre pour la nuit. »
« Bien sûr. Euh, bonne chance. »
Remus sourit alors qu’il posait sa tasse. « Merci. Si je ne te revois pas d’ici là, on se revoit à la prochaine réunion. »
Tonks acquiesça, se sentant un peu triste et inutile. « Remus, fais attention à toi. »
« Merci, toi aussi. » Il sourit et la salua avant de quitter la cuisine.
Tonks prit un autre morceau de chocolat. Mâchant doucement, elle pensait à Remus. En pensait-elle pour lui ? Est-ce que Sirius avait raison ? Etait-elle assez déterminée pour le faire changer d’avis ?
A suivre …
Alors que pensez vous de ce nouveau chapitre ??
A très bientôt pour le prochain
Dinou
PS : au cas où, voici le lien vers le chapitre
précédent.