Fin d'un long week-end.
Petit résumé du week-end de quatre jours (car oui, ma boîte faisait le pont) :
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Jeudi je me suis dit que j'allais finir mon pantalon et me mettre à la veste. Sauf qu'à l'essayage du pantalon enfin à peu près fini, double constatation : le tissu blanc, c'est transparent. Et surtout, ce putain de fut' ne monte pas assez haut, on voit donc mon ventre et c'est moche. Là je vais pleurer sur MSN, où Minako (ma sauveuse) me dit que Dreyfus est a priori ouvert.
Un coup de fil pour confirmer ça plus tard, je cours jusqu'à Saint-Pierre, j'y achète de la microfibre, et sur le conseil avisé d'une vendeuse un peu de doublure blanche aussi. A 17h30, je suis rentrée chez moi, et c'est parti pour modifier le patron, couper le tissu, coudre tout ça. A 22h30 il ne me reste plus que la doublure à fixer à l'intérieur et l'ourlet à coudre, et ça tombe joliment. Sachant qu'entretemps j'ai aussi pris le temps de baigner ma puce, de lui donner à manger, et de préparer un dîner vite fait pour mon petit mari et moi-même (pas de la grande cuisine, hein, mais un truc potable).
Conclusion du jour : je suis devenue capable de coudre un pantalon tout à fait correct en quatre heures. Wah, j'ai fait des progrès quand même !)
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Vendredi matin je couds ma doublure, et puis.... je me mets à procrastiner. J'hésite longuement sur la marche à suivre pour faire des épaulettes qui ressemblent à ce que je vois sur l'illust, et quand je trouve enfin quelque chose je trouve le résultat très moche.
Je traîne sur le forum Heroes de Television Without Pity, que je découvre habité de fangirls qui slashent les frères Petrelli - et aussi quelques autres persos du casting, tout au long d'un thread qui dépasse les 90 pages.
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Vu que mon costume est pas fini, pas de conv pour moi samedi (car non, je ne fais pas mes costumes la nuit, contrairement à d'autres : je ne vis pas seule, et en plus j'ai une résistance assez faible aux nuits blanches). Tant bien que mal je finis de décorer ma veste ; mes épaulettes sont moches mais qu'importe, quand Hoette arrive à 19 heures mon costume est rangé dans mon sac, prêt pour le lendemain.
Là, j'ai fait la grosse erreur du jour : j'ai sorti ma jolie perruque pour la montrer à Hoette. On en reparlera le lendemain.
Après le dîner de bébé, direction le restau coréen près de chez moi avec Hoette. Dîner de barbecue, à parler de Heroes et d'autres trucs divers. Et après, ciné, dans une de ces jolies salles juste en-dessous de l'ancien dôme Imax de la Défense.
On est allées voir Zodiac, le dernier Fincher, et c'est vraiment un bon film. 2h30 sur une enquête réelle sur un tueur en série, qui n'a jamais abouti parce que le jour où les preuves contre le tueur étaient enfin réunies, très longtemps après les faits, il venait de mourir. Ce n'est pas un film spectaculaire, mais ça tient en haleine pendant toute la durée, parce que c'est vraiment très bien raconté. La reconstitution du contexte - fin des années 60 - début 70 - est nuancée, sans tape-à-l'oeil exotisant, mais parsemé de petits rappels sur la technologie de l'époque. Plus d'une fois on se dit "avec la technologie actuelle, ils auraient pu l'arrêter très vite", et c'est d'autant plus frustrant de voir l'enquête s'enliser faute de preuves tangibles.
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Dimanche matin, je me lève le coeur léger et pars tôt pour l'Epita, malgré la pluie.
J'arrive à la conv, grille allègrement la queue (puisque j'en ai le droit, participant au cosplay) et prends la direction des vestiaires pour me changer. Je commence à m'habiller, je me maquille, je me tresse les cheveux et les plaque sur ma tête, je cherche ma perruque... et je ne la trouve pas. Parce que la veille, j'ai oublié de la remettre dans le sac après l'avoir montrée à Hoette. Mon humeur joyeuse s'effondre d'un coup.
A 10h45, rhabillée en civil, je quitte la conv et rentre à la maison chercher ma perruque. Quand je reviens, deux heures plus tard, le cosplay est sur le point de commencer ; heureusement nous passons dans les derniers, j'ai donc le temps de me changer tranquillement, de mettre un peu au point notre bout de choré avec Jambon Seith, de prendre des photos louches avec DLG. Mais bon, j'ai rien vu du cosplay sur scène, et pris aucune photo.
Le passage sur scène se passe plutôt bien - beaucoup mieux que mon précédent à Epita, en tout cas :P
Ma veste est incorfortable, les épaulettes partent en live... résultant évident : moins d'une heure après la fin du cosplay, je me rechange. Et bien qu'ayant désormais le confort nécessaire pour prendre des photos, je n'en profite pas vraiment, simplement parce que je n'en ai pas envie. Je reste à bavarder à côté des vestiaires avec d'autres cosplayers, parce qu'il fait trop froid et humide dehors.
Arrive la remise des prix, avec un assez fort suspense parce qu'aucun groupe ne se détachait vraiment du lot. Nous ne sommes pas classés en costume, mais cinquième prix de prestation, ce qui pour un truc pas répété est pas mal du tout ^^. Après ça je commence à prendre le chemin de la sortie ; je m'arrête un moment dans la cour pour le karaoké, mais je profite du passage de maguchan et de son homme pour prendre la direction du métro, parce qu'il est plus que temps que je rentre.
Bilan : je suis crevée, et je crois que j'ai jamais aussi peu profité d'Epitanime que cette année (pourtant y'a eu des années que j'ai passées bloquée sur un stand, ou à faire des photos quasiment toute la journée). Mais bon, j'ai fait un cosplay Utena avec des gens cool, et rien que ça, ça justifie ma journée.
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Jeudi je me suis dit que j'allais finir mon pantalon et me mettre à la veste. Sauf qu'à l'essayage du pantalon enfin à peu près fini, double constatation : le tissu blanc, c'est transparent. Et surtout, ce putain de fut' ne monte pas assez haut, on voit donc mon ventre et c'est moche. Là je vais pleurer sur MSN, où Minako (ma sauveuse) me dit que Dreyfus est a priori ouvert.
Un coup de fil pour confirmer ça plus tard, je cours jusqu'à Saint-Pierre, j'y achète de la microfibre, et sur le conseil avisé d'une vendeuse un peu de doublure blanche aussi. A 17h30, je suis rentrée chez moi, et c'est parti pour modifier le patron, couper le tissu, coudre tout ça. A 22h30 il ne me reste plus que la doublure à fixer à l'intérieur et l'ourlet à coudre, et ça tombe joliment. Sachant qu'entretemps j'ai aussi pris le temps de baigner ma puce, de lui donner à manger, et de préparer un dîner vite fait pour mon petit mari et moi-même (pas de la grande cuisine, hein, mais un truc potable).
Conclusion du jour : je suis devenue capable de coudre un pantalon tout à fait correct en quatre heures. Wah, j'ai fait des progrès quand même !)
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Vendredi matin je couds ma doublure, et puis.... je me mets à procrastiner. J'hésite longuement sur la marche à suivre pour faire des épaulettes qui ressemblent à ce que je vois sur l'illust, et quand je trouve enfin quelque chose je trouve le résultat très moche.
Je traîne sur le forum Heroes de Television Without Pity, que je découvre habité de fangirls qui slashent les frères Petrelli - et aussi quelques autres persos du casting, tout au long d'un thread qui dépasse les 90 pages.
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Vu que mon costume est pas fini, pas de conv pour moi samedi (car non, je ne fais pas mes costumes la nuit, contrairement à d'autres : je ne vis pas seule, et en plus j'ai une résistance assez faible aux nuits blanches). Tant bien que mal je finis de décorer ma veste ; mes épaulettes sont moches mais qu'importe, quand Hoette arrive à 19 heures mon costume est rangé dans mon sac, prêt pour le lendemain.
Là, j'ai fait la grosse erreur du jour : j'ai sorti ma jolie perruque pour la montrer à Hoette. On en reparlera le lendemain.
Après le dîner de bébé, direction le restau coréen près de chez moi avec Hoette. Dîner de barbecue, à parler de Heroes et d'autres trucs divers. Et après, ciné, dans une de ces jolies salles juste en-dessous de l'ancien dôme Imax de la Défense.
On est allées voir Zodiac, le dernier Fincher, et c'est vraiment un bon film. 2h30 sur une enquête réelle sur un tueur en série, qui n'a jamais abouti parce que le jour où les preuves contre le tueur étaient enfin réunies, très longtemps après les faits, il venait de mourir. Ce n'est pas un film spectaculaire, mais ça tient en haleine pendant toute la durée, parce que c'est vraiment très bien raconté. La reconstitution du contexte - fin des années 60 - début 70 - est nuancée, sans tape-à-l'oeil exotisant, mais parsemé de petits rappels sur la technologie de l'époque. Plus d'une fois on se dit "avec la technologie actuelle, ils auraient pu l'arrêter très vite", et c'est d'autant plus frustrant de voir l'enquête s'enliser faute de preuves tangibles.
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Dimanche matin, je me lève le coeur léger et pars tôt pour l'Epita, malgré la pluie.
J'arrive à la conv, grille allègrement la queue (puisque j'en ai le droit, participant au cosplay) et prends la direction des vestiaires pour me changer. Je commence à m'habiller, je me maquille, je me tresse les cheveux et les plaque sur ma tête, je cherche ma perruque... et je ne la trouve pas. Parce que la veille, j'ai oublié de la remettre dans le sac après l'avoir montrée à Hoette. Mon humeur joyeuse s'effondre d'un coup.
A 10h45, rhabillée en civil, je quitte la conv et rentre à la maison chercher ma perruque. Quand je reviens, deux heures plus tard, le cosplay est sur le point de commencer ; heureusement nous passons dans les derniers, j'ai donc le temps de me changer tranquillement, de mettre un peu au point notre bout de choré avec Jambon Seith, de prendre des photos louches avec DLG. Mais bon, j'ai rien vu du cosplay sur scène, et pris aucune photo.
Le passage sur scène se passe plutôt bien - beaucoup mieux que mon précédent à Epita, en tout cas :P
Ma veste est incorfortable, les épaulettes partent en live... résultant évident : moins d'une heure après la fin du cosplay, je me rechange. Et bien qu'ayant désormais le confort nécessaire pour prendre des photos, je n'en profite pas vraiment, simplement parce que je n'en ai pas envie. Je reste à bavarder à côté des vestiaires avec d'autres cosplayers, parce qu'il fait trop froid et humide dehors.
Arrive la remise des prix, avec un assez fort suspense parce qu'aucun groupe ne se détachait vraiment du lot. Nous ne sommes pas classés en costume, mais cinquième prix de prestation, ce qui pour un truc pas répété est pas mal du tout ^^. Après ça je commence à prendre le chemin de la sortie ; je m'arrête un moment dans la cour pour le karaoké, mais je profite du passage de maguchan et de son homme pour prendre la direction du métro, parce qu'il est plus que temps que je rentre.
Bilan : je suis crevée, et je crois que j'ai jamais aussi peu profité d'Epitanime que cette année (pourtant y'a eu des années que j'ai passées bloquée sur un stand, ou à faire des photos quasiment toute la journée). Mais bon, j'ai fait un cosplay Utena avec des gens cool, et rien que ça, ça justifie ma journée.