Pour une fois tout en détails...relous
Après m'être couché bien tôt vers 6h, il me fallait dès 8h30 affronter ma pute de sonnerie de portable pour un rendez vous R(é)MI à la mairie de ma commune ripou (ouais trop glam la life). Bah Nokia, va te faire mettre. Parce que j'ai rien entendu, ou oublié puisque rendormi. Puis réveillé en catastrophe à 11h30 par mon frère. 11h30, la mairie ferme à midi...(trop le suspense à la 24 là mais sans split d'écran hein, y a un budget à respecter). J'ai tellement la gueule dans le cul que Nadia Comaneci m'applaudirait à s'en faire péter les phalanges. Anyway, quick shower time. Je foure divers documents dans mon sac à dos de gogol pour pas avoir l'air "gné?" devant le mec de la mairie s'il me demande des trucs. Je sors à 11h44 les cheveux à peine secs. 21 secondes de séchage inutiles puisqu'il pleut comme meumeu qui fait pipi dehors. Je cours un peu, trop facile avec mes 5000 cigarettes de la veille dans les poum's. J'arrive sur la "grand place du village" à 11h50. C'est vendredi jour de marché. Et qui que je vois pas??? ma maman qui achète ses fruits et légumes (elle prend du raisin et je bloque sur le raisin, ché pas pourquoi). Je l'appelle télépathiquement et elle met trop de temps à répondre la vieille alors de loin je lui fais comprendre: "ouais j'arrive que maintenant, j'ai pas entendu le réveil, je suis qu'un naze je sais, c'est bon, fais pas chier la vieille mais je t'aime hein maman". Pour faire comprendre tout ça, j'ai levé les yeux au ciel et un bras vers la mairie.
(...) Je fais mon malade devant le mec (j'ai enroulé mon cheich autour de mon cou fragile et pris ma voix de fumeur): "excusez moi, j'ai pas entendu mon réveil, je devais venir beaucoup plus tôt mais je suis mââlâââdeuuuuu" Je lui tousse à la gueule bien comme il faut. "vous veniez juste pour le rendez vous?" nan je pensais baiser la standardiste et me bourrer la gueule au punch (qu'on peut prononcer peun-ch, test de lecture pour certains...)"parce que là 8 minutes ça va faire court..." bon allez je refais ma gueule d'oliver twist. "bon, vos démarches blablabla, blibloblu??" "yes à mort carrément, tous les jours" "vous avez fait un listing de vos démarches, les entreprises blabliblo?". J'adore faire des listes mais là bizarrement, non. J'évoque mon super entretien avec phone régie la semaine dernière pour ce poste tant convoité d'hotesse d'accueil du cul. Et je vois qu'il note ça. Tristesse du mec qui note "phone régie" dans son dossier comme unique preuve de mes démarches pour trouver un job."vous comprenez, il faut des preuves..." Oui si je cherche pas assez, on me coupe le R(é)MI. J'ai bien compris. "Signez là". Après il dit des trucs trop chiants que je comprends pas, moi, cervelle malade. Je retrouve ma mother à la sortie, "alors ça a été?" je commence à lui raconter ce simulacre de rendez vous et elle "hum, je dois passer à la boucherie" "ok moi je vais acheter des clopes" je reviens devant la boucherie, ma mère est en train d'acheter des saucisses...trooop la vie. Elle sort, je continue mon récit. On passe devant son coiffeur, et là illumination "faut que je prenne rendez vous". Bon ok t'en as rien à battre de ce que je raconte? "On se retrouve à la maison".
A la maison c'est relou parce que depuis que je suis rentré jeudi elle me parle que boulot la vieille et ça me stresse trop. Je bois des cafés, fume des clopes, j'ai chaud froid chaud froid alors je retrousse mes manches de pull. Merde, j'avais oublié mon atelier créatif Maped de mercredi soir. Hop je rabaisse la manche, je réalise qu'il faut cacher ça. Et je sombre complètement après mes cafés, mes clopes, mon blabla de stressman. Je retrousse mes manches à nouveau parce que j'ai déjà oublié que je devais pas le faire. "hey mais qu'est ce que t'as sur le bras?" "euh, c'est l'oeuvre...d'un chat" "saleté de chat" me dit ma mère. Là elle me dit que le chat de ma tante a un cancer et comme j'ai pas entendu le début de la phrase j'ai le coeur qui se sert en pensant que c'est ma tante qui est malade. Au fil de l'après midi, je sombre, je discute beaucoup avec mon frère et à un moment je me sens totalement au fond du trou, désoeuvré, désemparé, sans courage. Le real down quoi. Je discute un peu sur msn histoire de me détendre, ça commence normal puis ça repart en sucette. J'ai presque les larmes aux yeux, je me sens encore attaqué, je me fais mal comprendre ou merde? J'ai envie de crever. Je discute en virtuel, en réel, voix au téléphone, j'essaye de relativiser. Et puis au fil de la soirée, ça repart en Up et je me sens à nouveau normal parce que je pense moins aux choses, ou alors de façon plus détachée. Et je voudrais trop que ça dure. Mais souvent ça meurt avec la nuit.
tristesse de la journée. J'ai même pas envie de me relire pour corriger les éventuelles fautes de frappe...
(...) Je fais mon malade devant le mec (j'ai enroulé mon cheich autour de mon cou fragile et pris ma voix de fumeur): "excusez moi, j'ai pas entendu mon réveil, je devais venir beaucoup plus tôt mais je suis mââlâââdeuuuuu" Je lui tousse à la gueule bien comme il faut. "vous veniez juste pour le rendez vous?" nan je pensais baiser la standardiste et me bourrer la gueule au punch (qu'on peut prononcer peun-ch, test de lecture pour certains...)"parce que là 8 minutes ça va faire court..." bon allez je refais ma gueule d'oliver twist. "bon, vos démarches blablabla, blibloblu??" "yes à mort carrément, tous les jours" "vous avez fait un listing de vos démarches, les entreprises blabliblo?". J'adore faire des listes mais là bizarrement, non. J'évoque mon super entretien avec phone régie la semaine dernière pour ce poste tant convoité d'hotesse d'accueil du cul. Et je vois qu'il note ça. Tristesse du mec qui note "phone régie" dans son dossier comme unique preuve de mes démarches pour trouver un job."vous comprenez, il faut des preuves..." Oui si je cherche pas assez, on me coupe le R(é)MI. J'ai bien compris. "Signez là". Après il dit des trucs trop chiants que je comprends pas, moi, cervelle malade. Je retrouve ma mother à la sortie, "alors ça a été?" je commence à lui raconter ce simulacre de rendez vous et elle "hum, je dois passer à la boucherie" "ok moi je vais acheter des clopes" je reviens devant la boucherie, ma mère est en train d'acheter des saucisses...trooop la vie. Elle sort, je continue mon récit. On passe devant son coiffeur, et là illumination "faut que je prenne rendez vous". Bon ok t'en as rien à battre de ce que je raconte? "On se retrouve à la maison".
A la maison c'est relou parce que depuis que je suis rentré jeudi elle me parle que boulot la vieille et ça me stresse trop. Je bois des cafés, fume des clopes, j'ai chaud froid chaud froid alors je retrousse mes manches de pull. Merde, j'avais oublié mon atelier créatif Maped de mercredi soir. Hop je rabaisse la manche, je réalise qu'il faut cacher ça. Et je sombre complètement après mes cafés, mes clopes, mon blabla de stressman. Je retrousse mes manches à nouveau parce que j'ai déjà oublié que je devais pas le faire. "hey mais qu'est ce que t'as sur le bras?" "euh, c'est l'oeuvre...d'un chat" "saleté de chat" me dit ma mère. Là elle me dit que le chat de ma tante a un cancer et comme j'ai pas entendu le début de la phrase j'ai le coeur qui se sert en pensant que c'est ma tante qui est malade. Au fil de l'après midi, je sombre, je discute beaucoup avec mon frère et à un moment je me sens totalement au fond du trou, désoeuvré, désemparé, sans courage. Le real down quoi. Je discute un peu sur msn histoire de me détendre, ça commence normal puis ça repart en sucette. J'ai presque les larmes aux yeux, je me sens encore attaqué, je me fais mal comprendre ou merde? J'ai envie de crever. Je discute en virtuel, en réel, voix au téléphone, j'essaye de relativiser. Et puis au fil de la soirée, ça repart en Up et je me sens à nouveau normal parce que je pense moins aux choses, ou alors de façon plus détachée. Et je voudrais trop que ça dure. Mais souvent ça meurt avec la nuit.
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