petites considérations du mois
Ca me console de voir que je ne suis pas la seule à avoir un train (long, le train) de retard sur LJ. Cela dit, ça fait quand même un sacré bon sang de bail que je n'ai plus lu ce qui s'y passait. A ma décharge, je suis rarement connectée sur "mon" pc (enfin, celui de mes parents), et je ne tiens pas à me logger sur LJ depuis le bureau ni depuis le pc de mes "beaux-parents". Me voilà donc -presque- pardonnée.
Ces derniers temps je me suis pas mal stressée à propos des mille et un tracas de ma situation (pas de job, plus de fric, un copain au chômage, obligés de retourner chez les parents à 26 et 30 ans, sécu toujours en rade, caution de l'appart de Paris jamais rendue, etc etc). Mais finalement, à bien y réfléchir, je suis vachement mieux lotie que d'autres.
J'en veux pour exemple une amie de collège/lycée croisée récemment à une caisse de supermarché : mariée, une situation, un appart, un gosse en route. Et toute fière d'avoir tout ce qu'une femme désire.
Alors je ne dois pas être une femme.
Parce qu'un mari d'une bêtise abyssale, un appart à payer sur 25 ans, un poste sans possibilité d'évolution, un gosse à attendre qui va vous flinguer les 10 prochaines années de votre vie, j'appelle pas ça la moitié d'un paradis.
Moi je n'ai peut-être pas de job, pas de thune, pas d'appart, mais je suis libre d'aller où bon me semble, j'ai pas de crédit sur le dos, je pars au soleil 3 semaines sans avoir l'impression de manquer à une quelconque obligation maritale ou familiale, et ceux à qui ça ne conviendraient pas peuvent toujours gueuler, y'a rien à attaquer.
Et ça paraît rien du tout, mais quand je lui ai dit que je passais mon permis moto et que je m'étais faite tatouer à Paris, elle a tiré une tête de six pieds de long. Parce que ces deux choses-là, ça faisait partie de ses rêves à elle. "Du temps où" elle aurait encore pu faire tout ça.
.... dommage !
Rendez-vous dans 10 ans voir qui est le plus heureux !
Et sur ce, je m'en vais poster sur ma friend list : y'a du pain sur la planche.
Ces derniers temps je me suis pas mal stressée à propos des mille et un tracas de ma situation (pas de job, plus de fric, un copain au chômage, obligés de retourner chez les parents à 26 et 30 ans, sécu toujours en rade, caution de l'appart de Paris jamais rendue, etc etc). Mais finalement, à bien y réfléchir, je suis vachement mieux lotie que d'autres.
J'en veux pour exemple une amie de collège/lycée croisée récemment à une caisse de supermarché : mariée, une situation, un appart, un gosse en route. Et toute fière d'avoir tout ce qu'une femme désire.
Alors je ne dois pas être une femme.
Parce qu'un mari d'une bêtise abyssale, un appart à payer sur 25 ans, un poste sans possibilité d'évolution, un gosse à attendre qui va vous flinguer les 10 prochaines années de votre vie, j'appelle pas ça la moitié d'un paradis.
Moi je n'ai peut-être pas de job, pas de thune, pas d'appart, mais je suis libre d'aller où bon me semble, j'ai pas de crédit sur le dos, je pars au soleil 3 semaines sans avoir l'impression de manquer à une quelconque obligation maritale ou familiale, et ceux à qui ça ne conviendraient pas peuvent toujours gueuler, y'a rien à attaquer.
Et ça paraît rien du tout, mais quand je lui ai dit que je passais mon permis moto et que je m'étais faite tatouer à Paris, elle a tiré une tête de six pieds de long. Parce que ces deux choses-là, ça faisait partie de ses rêves à elle. "Du temps où" elle aurait encore pu faire tout ça.
.... dommage !
Rendez-vous dans 10 ans voir qui est le plus heureux !
Et sur ce, je m'en vais poster sur ma friend list : y'a du pain sur la planche.