je suis en feu, en feu, en feu!
je pousse toujours un soupir de soulagement quand je redécouvre une fois de plus que de cotoyer les constructions des hommes me retire toute la souffrance que je peux avoir. je ne pourrais même pas expliquer pourquoi en fait. je pourrais préférer une forêt à la campagne, mais mon coeur préfère rester ici, même s'il est en chicane avec ma tête qui déteste la connerie humaine et mes poumons qui commencent à se noyer dans le smog. quand je commence à paniquer dans cette maison trop occupée à mon goût, je m'évade en me glissant dans l'anonymat rassurant d'un wagon de métro. je ne suis plus fanie, soudainement. je suis juste une passante comme les autres, qui s'en va quelque part, comme les autres. les gens se fouttent bien qu'en réalité je soit une étourdie qui s'en va tourner en rond dans l'downtown à la recherche d'images à glisser dans mon sac.
on construit des passerelles à 10 étages dans la métropole. parce qu'en ville, les passants bureaucrates s'empilent, et gageons qu'ils ne le réalisent même pas!
PUTAIN, il me fait vraiment peur lui, on dirait qu'il sort d'un cauchemard.
lui, c'est marcel l'écureil.
dans un autre ordre d'idées, je me suis vraiment enfoncé dans le livre va savoir de réjean ducharme. c'est un autre style que le nez qui voque, mais bon, disons que je m'y reconnais dangereusement, si un jour vous mettez la main dessus, vous comprendrez ;)
ah, pis demain je vais semer des cv's, question d'aller offrir mon corps à des compagnies. je commence à me sentir stagnante et j'aime pas ça du tout. je suis pas fière de moi ben ben.