trouver ou se cache la beauté au mois de mars
hier était un jour triste, un jour ou sourire était un effort musculaire inutile. après plusieurs heures à voir se défraîchir ma joie de vivre entre ces quatres murs, je suis sortie dehors, ma caméra dans mes poches, dans le but de trouver un peu de beauté au mois de mars. c'est un gros défi, parce qu'au mois de mars la terre commence à manquer d'air sous la neige lourde et grise de la fin de l'hiver. la terre est aussi triste que nous tous, elle est coupée de ce qui la fait vivre. elle ne perçoit plus les petits pas légers des enfants, ni les petits souffles du vent qui font frétiller l'herbe. elle dort, sous un manteau trop lourd pour elle. un manteau souillé par les adultes et leur seule bebelle à moteur. je suis allé pas très loin de chez moi. là ou même l'eau est étouffée par la glace. j'étais toute seule, et je me suis souvenu que l'été, il y a plein de gens qui passent là en vélo. plein d'amoureux, plein d'enfants.
mon premier chum m'as déja amené dans la structure de ce pont-là, que de souvenirs!
terre, tu me manque tellement!