3 minifics UA!PoM
Allez vite fait avant d'y aller, trois minifics pas palpitantes où on parle chiffons et trucs de gonzesses...
Fandom : UA humanisé de Penguins of Madagascar
Rating : G à PG
Et c'est andersandrew qui me les a relus cette fois ci... merci à elle !
Clemson, les manchots
environ 430 mots
---
- En preuve de ma bonne volonté, commença Clemson, je vais vous éviter de perdre du temps : et d'une je ne sais pas où est Savio en ce moment, et de deux je ne vous dirais pas où il était la dernière fois que j'étais avec lui, parce que vous pouvez me cogner dessus autant que vous voudrez, ça sera toujours largement en dessous de ce que lui me ferait subir si jamais je le donnais. Et puis parce que j'ai pas envie, aussi.
Skipper le jaugea du regard. Il avait suffisamment d'expérience pour dire à l'avance si un interrogatoire allait aboutir ou pas. Clemson n'avait pourtant pas l'air d'un dur, mais il n'avait pas de doute : il ne parlerait pas.
Kowalski le regardait avec espoir.
- Ok. Dans ce cas on te cogne pas dessus et on laisse faire le savant fou...
Kowalski se leva avec un rire de bonheur et quitta un instant la pièce en battant des mains, l'air d'un enfant qui ouvre ses cadeaux de Noël.
- Qu'est-ce que vous allez me faire ? demanda Clemson avec une pointe d'anxiété dans la voix.
Skipper lui répondit d'un coup de poing.
- Hey, je croyais que vous n'alliez pas me frapper !
- Ouais, mais faut avouer que t'as une gueule qui donne envie...
Quelques minutes plus tard, Kowalski revint avec une seringue remplie d'un liquide vert fluo. Skipper l'aida à maintenir Clemson pour l'injection en gardant le regard obstinément détourné vers le mur.
- Je suis à peu près sûr que c'est contraire à mes droits constitutionnels ! protesta Clemson tandis que l'aiguille s'enfonçait dans sa peau.
- En théorie, oui, admis Kowalski. Mais j'en ai parlé à un juriste de la CIA qui m'a dis que c'était parfaitement défendable en cas de procès...
Un quart d'heure plus tard il s'était mis à parler.
- Tout à fait, mademoiselle, les Modigliani sont à - 40% si vous les achetez avant l'arrivé de la police ! Et si vous prenez également ce chandelier en argent deux chargeurs vous sont offerts ! Voulez-vous jeter un œil à notre catalogue de pieds de biche ? Ce modèle est magnifique, n'est-ce pas ? C'est un de mes préférés. Il est fabriqué en France avec de la popeline de soie sertie de diamants et est disponible et trois couleurs : vert pomme, lie de vin et vert pomme.
Le problème, c'était qu'il disait n'importe quoi.
- Quoi ? protesta Kowalski, sous le regard lourd de son commandant. Si vous m'aviez laissé faire des tests sur Private la formule serait peut-être un peu plus élaborée !
*****
Hans/Clemson
environ 210 mots
---
- Je peux vous aider ? demanda une vendeuse au sourire lumineux.
- Merci mais à moins que vous puissiez accélérer le temps, j'en doute, répondit Hans, charmant.
Voyant que son refus n'effaçait pas le sourire de la vendeuse, il précisa :
- J'attends mon petit ami...
Ce fût plus efficace, elle tourna les talons après avoir lâché un "Trrrrréééééés bien." dépité.
Le petit ami en question, les bras chargés de vêtements neufs, monologuait un peu plus loin sur les couleurs qui lui allaient le mieux au teint devant un mannequin de présentation qu'il avait manifestement pris pour un interlocuteur valable. Il en avait effectivement pour longtemps.
Il lança un regard circulaire autour de lui à la recherche d'une quelconque occupation, comptant machinalement les personnes présentes, repérant les issues de secours et les caméras...
Soudain son regard se stoppa. Il fut sur le point de se lever, mais quelque chose le retint. La peur du ridicule, peut-être. Un reste de dignité. Si Skipper l'apprenait...
Il secoua la tête. Non, aucun moyen que Skipper l'apprenne, et ce n'était pas Clemson qui lui ferait des remarques - ou s'il essayait il le regretterait. Et puis, nota-t-il, il serait dans l'angle mort de la caméra.
Il se leva.
Ces petits pulls étaient vraiment trop adorables...
***
Hans>Skipper
environ 300 mots
Timeline : vers début de leur colaboration au Danemark
(ça faisait longtemps que cette histoire de cerise me donnait des visions de Hans en train de... faire ça...)
---
Hans nota que Skipper l'avait vu glisser la queue de sa cerise entre ses lèvres. Il fit comme s'il n'avait pas remarqué qu'il continuait à l'observer avec perplexité tandis qu'il travaillait à son ouvrage et ce n'est qu'au moment où il tira la queue nouée d'entre ses dents qu'il lui accorda à nouveau un regard, entre la séduction et le défi.
Skipper se racla la gorge et détourna les yeux.
- Je vais pas faire de commentaire...
- Oh, vas-y, je t'attends au tournant de toute manière...
Skipper eut un sourire gouailleur.
- Je croyais que seules les femmes savaient faire ça...
- Oh, tu me déçois. Un misogyne comme toi ? Tu t'imagines qu'il y a des choses que les femmes savent faire et pas les hommes ?
Skipper hésita un instant.
- Ben oui. Faut quand même avouer qu'y en a un paquet...
- Vas-y, cite-moi une seule chose qu'une femme sait faire et pas moi, le défia Hans en mâchouillant sa queue de cerise nouée avec un sourire en coin.
Sans qu'il comprenne pourquoi, cette conversation commençait à devenir étrangement inconfortable pour Skipper. Il sentait vaguement que Hans attendait une réponse sexuelle et il n'avait pas envie de la lui donner - il ne savait pas vraiment pourquoi, après tout il était un militaire, depuis quand était-il gêné par des blagues de cul entre amis ?
Il finit par lâcher, soulagé d'avoir trouvé une issue :
- Tu te tondrais pas le crâne si tu savais te coiffer.
Hans écarta les bras en signe de défaite.
- Ok. Tu marques un point.
Il n'insista pas.
Quelque chose en lui lui disait qu'il était temps de lâcher l'affaire : Skipper était soit pas intéressé, soit beaucoup trop con - probablement les deux...
Mais il n'arrivait pas à s'y résoudre...
Fandom : UA humanisé de Penguins of Madagascar
Rating : G à PG
Et c'est andersandrew qui me les a relus cette fois ci... merci à elle !
Clemson, les manchots
environ 430 mots
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- En preuve de ma bonne volonté, commença Clemson, je vais vous éviter de perdre du temps : et d'une je ne sais pas où est Savio en ce moment, et de deux je ne vous dirais pas où il était la dernière fois que j'étais avec lui, parce que vous pouvez me cogner dessus autant que vous voudrez, ça sera toujours largement en dessous de ce que lui me ferait subir si jamais je le donnais. Et puis parce que j'ai pas envie, aussi.
Skipper le jaugea du regard. Il avait suffisamment d'expérience pour dire à l'avance si un interrogatoire allait aboutir ou pas. Clemson n'avait pourtant pas l'air d'un dur, mais il n'avait pas de doute : il ne parlerait pas.
Kowalski le regardait avec espoir.
- Ok. Dans ce cas on te cogne pas dessus et on laisse faire le savant fou...
Kowalski se leva avec un rire de bonheur et quitta un instant la pièce en battant des mains, l'air d'un enfant qui ouvre ses cadeaux de Noël.
- Qu'est-ce que vous allez me faire ? demanda Clemson avec une pointe d'anxiété dans la voix.
Skipper lui répondit d'un coup de poing.
- Hey, je croyais que vous n'alliez pas me frapper !
- Ouais, mais faut avouer que t'as une gueule qui donne envie...
Quelques minutes plus tard, Kowalski revint avec une seringue remplie d'un liquide vert fluo. Skipper l'aida à maintenir Clemson pour l'injection en gardant le regard obstinément détourné vers le mur.
- Je suis à peu près sûr que c'est contraire à mes droits constitutionnels ! protesta Clemson tandis que l'aiguille s'enfonçait dans sa peau.
- En théorie, oui, admis Kowalski. Mais j'en ai parlé à un juriste de la CIA qui m'a dis que c'était parfaitement défendable en cas de procès...
Un quart d'heure plus tard il s'était mis à parler.
- Tout à fait, mademoiselle, les Modigliani sont à - 40% si vous les achetez avant l'arrivé de la police ! Et si vous prenez également ce chandelier en argent deux chargeurs vous sont offerts ! Voulez-vous jeter un œil à notre catalogue de pieds de biche ? Ce modèle est magnifique, n'est-ce pas ? C'est un de mes préférés. Il est fabriqué en France avec de la popeline de soie sertie de diamants et est disponible et trois couleurs : vert pomme, lie de vin et vert pomme.
Le problème, c'était qu'il disait n'importe quoi.
- Quoi ? protesta Kowalski, sous le regard lourd de son commandant. Si vous m'aviez laissé faire des tests sur Private la formule serait peut-être un peu plus élaborée !
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Hans/Clemson
environ 210 mots
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- Je peux vous aider ? demanda une vendeuse au sourire lumineux.
- Merci mais à moins que vous puissiez accélérer le temps, j'en doute, répondit Hans, charmant.
Voyant que son refus n'effaçait pas le sourire de la vendeuse, il précisa :
- J'attends mon petit ami...
Ce fût plus efficace, elle tourna les talons après avoir lâché un "Trrrrréééééés bien." dépité.
Le petit ami en question, les bras chargés de vêtements neufs, monologuait un peu plus loin sur les couleurs qui lui allaient le mieux au teint devant un mannequin de présentation qu'il avait manifestement pris pour un interlocuteur valable. Il en avait effectivement pour longtemps.
Il lança un regard circulaire autour de lui à la recherche d'une quelconque occupation, comptant machinalement les personnes présentes, repérant les issues de secours et les caméras...
Soudain son regard se stoppa. Il fut sur le point de se lever, mais quelque chose le retint. La peur du ridicule, peut-être. Un reste de dignité. Si Skipper l'apprenait...
Il secoua la tête. Non, aucun moyen que Skipper l'apprenne, et ce n'était pas Clemson qui lui ferait des remarques - ou s'il essayait il le regretterait. Et puis, nota-t-il, il serait dans l'angle mort de la caméra.
Il se leva.
Ces petits pulls étaient vraiment trop adorables...
***
Hans>Skipper
environ 300 mots
Timeline : vers début de leur colaboration au Danemark
(ça faisait longtemps que cette histoire de cerise me donnait des visions de Hans en train de... faire ça...)
---
Hans nota que Skipper l'avait vu glisser la queue de sa cerise entre ses lèvres. Il fit comme s'il n'avait pas remarqué qu'il continuait à l'observer avec perplexité tandis qu'il travaillait à son ouvrage et ce n'est qu'au moment où il tira la queue nouée d'entre ses dents qu'il lui accorda à nouveau un regard, entre la séduction et le défi.
Skipper se racla la gorge et détourna les yeux.
- Je vais pas faire de commentaire...
- Oh, vas-y, je t'attends au tournant de toute manière...
Skipper eut un sourire gouailleur.
- Je croyais que seules les femmes savaient faire ça...
- Oh, tu me déçois. Un misogyne comme toi ? Tu t'imagines qu'il y a des choses que les femmes savent faire et pas les hommes ?
Skipper hésita un instant.
- Ben oui. Faut quand même avouer qu'y en a un paquet...
- Vas-y, cite-moi une seule chose qu'une femme sait faire et pas moi, le défia Hans en mâchouillant sa queue de cerise nouée avec un sourire en coin.
Sans qu'il comprenne pourquoi, cette conversation commençait à devenir étrangement inconfortable pour Skipper. Il sentait vaguement que Hans attendait une réponse sexuelle et il n'avait pas envie de la lui donner - il ne savait pas vraiment pourquoi, après tout il était un militaire, depuis quand était-il gêné par des blagues de cul entre amis ?
Il finit par lâcher, soulagé d'avoir trouvé une issue :
- Tu te tondrais pas le crâne si tu savais te coiffer.
Hans écarta les bras en signe de défaite.
- Ok. Tu marques un point.
Il n'insista pas.
Quelque chose en lui lui disait qu'il était temps de lâcher l'affaire : Skipper était soit pas intéressé, soit beaucoup trop con - probablement les deux...
Mais il n'arrivait pas à s'y résoudre...