Hop, voilà quelques autres drabbles et minifics sur mes manchots humanisés que j'avais écrit pendant le dernier arbre à drabbles ou après...
Fandom : The Penguins of Madagascar, UA humanisé.
Rating de PG à PG-13 (peut-être un peu plus pour certaines ?)
D'abord, comme j'étais sur l'arbre, quelques vrais drabbles de 100 mots :
Skipper - message
From : Skipper - To : Rico ; Kowalski ; Private
Ça va, les garçons ? J'espère que vous avez bien profité de vos deux premiers jours de vacances parce qu'elles viennent juste de s'écourter. Je vous attend à New-York dans 5 heures précise.
PS pour Private : Si tu es en Angleterre je veux bien faire un geste : tu as 5 heures et demi.
PS pour Rico : Ouais, j'avais oublié que tu savais pas lire. Laisse tomber, je vais t'appeler.
PS pour Kowalski : je rajoute aussi un PS pour toi parce que je sais que si je le fais pas ça va froisser ton ego.
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Toute l'équipe - notes
- 6, annonça Skipper, attablé à une terrasse de bar avec ses hommes.
- 6, je confirme.
Rico indiqua cinq doigts.
- Ohoh, check à 2h. Je crois qu'on a un 9.
- 8, corrigea Kowalski.
Rico avait levé ses dix doigts en ricanant.
- Par contre, sa copine...
- 2.
- Yep, confirma Rico.
- Vous êtes durs, je crois que je pourrais me la faire...
- Comme, basiquement, tout ce qui a un vagin, remarqua Kowalski (s'incluant lui-même dans l'ensemble).
- Qu'est ce que vous comptez depuis tout à l'heure ? demanda innocemment Private.
- Tu comprendras quand tu seras grand, répondit Skipper en lui tapotant affectueusement la tête.
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Rico/Kowalski - check-up - PG-13
Le contact froid du stéthoscope sur sa poitrine l'excitait. Les longs doigts abimés par les produits chimiques et les travaux manuels qui courraient sur sa peau l'excitaient. Voir le visage de Kowalski, plus grand que lui, pour une fois en plongé l'excitait et lui donnait envie de le saisir par les cheveux pour le faire descendre encore un peu plus...
Kowalski se redressa, l'air soucieux.
- Est-ce que je dois m'inquiéter pour ton pouls ou est-ce que je dois considérer que ce check-up te rend juste nerveux ?
Puis son regard glissa vers le bas-ventre de Rico.
- Ou simplement me sentir flatté...
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Skipper (vs.) Kowalski
parce que j'aime juste les faire se fritter XD
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- Je n'ai pas à obéir à cet ordre, c'est hors de vos attributions.
- Vrai, mais ce que je peux faire si tu n'obéis pas, c'est marquer ma désapprobation en me comportant comme un véritable connard.
- Je doute que vous puissiez vous comporter plus en connard que ce que vous faites déjà d'habitude.
- Tu n'as pas idée...
- Ne soyez pas trop exigeant avec vous même : il y a des limites humaines à la connarditude.
- Ohoh, alors maintenant tu présentes ça comme un défi ?
- J'aime leur manière d'exprimer leur amitié, glissa Private à Rico. C'est... c'est bien de l'amitié, pas vrai ?
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Puis quelques textes un poil plus long, parce que se limiter à 100 mots c'est pas si facile...
Kowalski - dernières volontés
Rassurez-vous, j'ai pas l'intention de tuer Kowalski (en tout cas pas pour l'instant, mais je me connais :P), c'est juste que cette scène m'est apparue et comme je la trouvait débile... je l'ai écrite.
-
Skipper regardait nerveusement sa montre. Il attendait depuis déjà cinq minutes au point de rencontre avec Private et, dans une opération, cinq minutes de retard c'est une éternité.
Soudain Rico apparut ...
- Bordel ! Kowalski !
… portant dans ses bras un Kowalski au teint cireux, la chemise colorée de rouge.
Rico l'allongea devant Skipper, qui s'agenouilla pour examiner la blessure. Elle n'était pas belle.
Kowalski cligna des yeux. Il aurait aimé dire quelque chose du genre "Je vais bien, c'est juste une égratignure", mais il savait que ce n'était pas le cas. Alors, juste pour dire quelque chose, ne pas laisser un silence lourd s'installer, il pris la main de Skipper et, avec un sourire crispé, demanda :
- Dis... à mon oscilloscope... et à mes tubes à essaie... que je les aime...
Skipper expulsa un peu bruyamment de l'air par le nez, ce qui, en la situation, s'apparentait le plus à un rire.
- Si j'avais su que perdre du sang te faisait gagner un sens de l'humour je t'aurais tiré dessus moi même plus tôt...
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Julien -pari - PG-13
- J'ai... jamais... perdu... un pari ! assurait Julien en se contorsionnant sur son fauteuil, le bras en l'air, la langue tendue.
- Je lui ai parié qu'il n'était pas capable de lécher son coude, pouffa Maurice. Ca fait deux heures que je suis tranquille !
- Quel idiot, soupira Kowalski. Tout le monde sait que c'est anatomiquement impossible à moins d'avoir l'épaule déboitée...
Rico s'approcha de Julien, passa un bras sous son aisselle et...
Clonk.
- AAAAAAAAAAAAAAAAH ! Ohbordeldespritsducieldeputaindemerde, ça fait MAAAAL ! Je vais mourir... Je vais MOURIR ! POURQUOI !? J'avais rien fais cette fois-ci !
Skipper faillit se mettre crier lui aussi après Rico, mais finalement non. Après tout il n'allait pas punir un gars qui voulait juste rendre service.
- Hey ! 'ega'dez ! Z'y ahhive !
Et puis voir Julien, au sol, l'épaule déboitée, en train de se lécher le coude, avait quelque chose de particulièrement divertissant.
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Et trois minifics encore un poil plus longues...
Kowalski>Doris - aborder une femelle : une méthode scientifique (de ce qu'il ne faut pas faire)
Comme je le disais dans ma récap de l'arbre,
ce drabble méritais une version longue. Parce que c'est drôle. Donc here we go !
(on pourrait m'accuser de vouloir basher Doris en la faisant passer pour une salope... mais... non. De mon point de vue elle agit de manière tout à fait normale, c'est Kowalski qui est méga-lourd XD)
-
Les parades amoureuses répondent à des rituels plus ou moins précis et il aurait sans doute pu s'en sortir si il avait appartenu à une espèce où les choses étaient mieux codifiées, chez il-ne-savait-quels oiseaux par exemple. Mais pourquoi pourquoi fallait-il que ce soit aussi compliqué chez les humains ?
- Salut Doris, commença-t-il avec un sourire crispé en s'approchant de la nageuse.
C'était un bon début.
- Ah, salut... heu... grand-nerd-avec-un-nom-polonais, répondit-elle d'un air ennuyé en se séchant les cheveux.
- Kowalski...
- Oui, peu importe...
- Hum... heu... je … je te regardais et...
- Oui, j'avais remarqué. D'ailleurs ça fait un peu peur, donc si tu pouvais arrêter...
Kowalski commença à rougir, ce qui lui allait très mal.
- Tu as du café, là, ajouta-t-elle en nouant sa serviette autour de sa taille.
- Je voulais te dire que... repris Kowalski en essayant d'essuyer le café qu'il avait peu élégamment recraché sur sa chemise quand il avait vu Doris sortir de l'eau, que j'aime beaucoup...
J'aime beaucoup... J'aime beaucoup... Réfléchis, Kowalski ! Qu'est ce que tu aimes chez elle ? Tout. Oui, mais "J'aime beaucoup ton tout" n'est pas une phrase syntaxiquement correcte, sois plus spécifique. "Ton rapport taille-hanche harmonieux, qui indique une bonne fertilité et et te rend donc naturellement attractive" ? Non. Non, non, c'est généralement peu apprécié et, sois honnête, la reproduction n'est pas ton principal objectif - d'ailleurs vous seriez plutôt mal barrés...
Doris le regardait avec l'air de lui laisser, par grandeur d'âme, un chance, une seule, de finir sa phrase.
Cerveau, Kowalski, cerveau ! Tu as un QI de 174, tu peux trouver quelque chose d'intelligent à dire.
- … ta manière de te déplacer dans ton environnement.
- C'eeeest... gentil ? répondit Doris, hésitante, ne sachant trop si c'était une pathétique tentative de compliment ou une blague de militaire.
Croyant avoir marqué un point, Kowalski passa à l'étape suivante en tentant :
- Doooonc je me disais qu'on pouvait peut-être... heu... aller boire un verre ou...
- Ou peut-être que tu pourrais me laisser aller m'habiller pendant que tu retournes avec tes amis bizarres qui nous espionnent, là-bas...
Kowalski se retourna pour voir Private cacher une paire de jumelle derrière un journal, à la terrasse en face de la piscine où ils s'étaient attablés.
- Heu... ok... plus tard, peut-être...
- Oui, c'est ça, plus tard. Beaucoup plus tard. Le plus tard possible, lui lança Doris, partant déjà vers les vestiaires.
*
- Elle a dit qu'on pourrait aller prendre un verre plus tard, déclara Kowalski, rayonnant, en revenant à la table où l'attendaient ses partenaires.
- C'est bien... sourit Private, pourtant lui-même moyennement convaincu.
- Oh, boy... soupira Rico avec une expression oscillant entre l'amusement sadique et la compassion.
Quand à Skipper, il se massait les tempes avec un air de profonde consternation et sembla presque sérieux quand il dit :
- Il faudrait peut-être que je t'abatte pour que tu arrêtes de souffrir...
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Et après Kowalski se venge sur Rico :
Rico vs. la porte du laboratoire de Kowalski (Kowalski/Rico)
Etant donné le personnage, je considère ça comme du fluff XD
(Et oui, Rico parle particulièrement bien dans cette minific, mais c'est que j'ai du mal trouver un équilibre pour sa manière de parler, entre gargouillement incompréhensible et et "hum, j'ai saisi deux trois mots, je crois que je comprends vite fait ce qu'il veut dire" ^^u)
-
- Pas dans mon laboratoire ! Combien de fois je vais devoir te le répéter ! Sors d'ici ! -Ne touche pas à ça !- Rico, j'ai dis "Non" ! Dégage ! Je ne te veux pas dans mes pattes ou ailleurs quand je fais de la SCIENCE !
- Oké, oké, "scieeeence"... grogna Rico tandis que Kowalski claquait déjà la porte de son laboratoire derrière lui.
Il enfonça ses mains dans ses poches d'un air contrarié et, d'un pas trainant, se dirigea vers la salle commune.
Puis, quelques minutes plus tard, il revint. Il passa devant la porte d'un pas nonchalant, balançant les épaules, lui glissa un regard séducteur, la dépassa de quelque pas, puis fit demi tour et s'arrêta dans un pose sexy.
- Hellooooo...
Il la détailla de haut en bas avec un regard appréciateur (c'était une solide porte en fer qui n'avait rien de particulièrement séduisant) passa sa langue sur ses lèvres et s'approcha à pas lent.
- St'dis m'laisse entrer ? demanda-t-il d'une voix grave en passant un doigt caressant sur la clenche.
Il appuya et poussa. "Accès refusé" énonça une froide voix d'ordinateur.
Rico grogna et passa ou plan B. Il sorti une grenade de sa poche et la présenta devant lui, un doigt dans la goupille.
- Tsèka ? Hum ? Pfiou. Jvrapat' ta gueule...
C'était du bluff. Rico souffrait peut-être d'un retard mentale certain, mais il n'était pas complétement stupide : il savait parfaitement que faire sauter la porte du laboratoire de Kowalski aurait des conséquence particulièrement déplaisantes.
Généralement, ce genre de menace suffisait face à un adversaire humain, mais la porte semblait avoir plus de couilles et resta fermé.
Il rangea sa grenade en lançant tout de même à son adversaire un sourire mauvais.
- T'as flippé, hun ?
Non. C'était une porte.
Mais Rico ne se laissa pas démonter.
Elle avait résisté à la séduction et à la menace, mais il l'aurait à l'usure. Il avait tout son temps.
Un quart d'heure plus tard, quand Skipper passa dans le couloir, il trouva Rico toujours campé devant le laboratoire de Kowalski, les bras croisés sur sa poitrine bombée, en train de fixer la porte d'un air menaçant.
- Qu'est-ce que tu fais là, toi ?
- Science, répondit Rico d'un air excessivement sérieux.
- Ben voyons... Et depuis quand tu t'intéresses à la science ?
Il haussa les épaules.
- 'epuis Kahski.
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Oups, j'avais oublié que je voulais rajouter un dessin à la fin de celui-là ! Le voilà :
Et pour finir, du Hans>Skipper parce que BORDEL COMME JE LES SHIPPE !
Hans>Skipper - PG-13
Oui, il faut que je me calme, je vais peut-être un peu trop loin là xD
(en tout cas si vous entendez qu'on retrouve mon cadavre criblé de balles, vous saurez qui c'est...)
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Hans poussa un soupir triste en regardant ses écrans de contrôle.
- Voilà tes hommes... Déjà, nous allons devoir nous quitter...
Il réunit ses affaires, glissa quelques armes de plus dans la ceinture de son pantalon, mis ses lunettes de soleil, jeta son sac sur son épaule, puis se tourna vers Skipper et passa tendrement la main sur sa nuque.
- Ce fut un plaisir, liebchen, comme toujours...
Trouvant on ne sait où assez de cheveux à agripper, il lui imposa un baiser court et violent. Skipper en profita pour essayer de lui mettre un coup de boule, lui mordre les lèvres, lui arracher la langue, mais un instant plus tard Hans avait déjà disparut, ne laissant derrière lui qu'un goût amère de défaite et un "Auf Wiedersehen !" plein d'espoir.
Pour une fois, le bruit des pas de ses hommes accourant dans le couloirs ne réjouissait pas le moins du monde Skipper. Il aurait préféré qu'ils le laisse s'en sortir seul - pas que jusque là il s'en été tiré particulièrement bien mais enfin...
Il pris une grande inspiration quand la porte s'ouvrit. Du courage. Il avait survécu à des situations bien pire, ce n'était pas pour mourir de honte aujourd'hui devant ses propres hommes.
La première chose que Kowalski fit quand ils entrèrent dans la pièce fut plaquer une main sur les yeux du petit Private en retenant à grand peine un pouffement hystérique. Petit Private qui murmurait d'une voix blanche "Trop tard... Trop tard, j'ai vu... J'ai vu !". C'était toujours moins pire que le sourire pervers de Rico.
Skipper se réfugia dans son rôle de leader pour se donner une contenance. Le tout était d'avoir l'air... détaché... non, le terme était mal choisit.
- Il est partit vers les toits, vite, deux hommes derrière lui, quelqu'un pour me libérer sans faire de commentaires ! Go go go !
Il était suspendu au plafond, tête en bas, artistiquement ficelé dans la plus pure tradition du bondage japonais. Entièrement nu.
Kowalski avait du manqué la partie sur l'absence de commentaire car, profitant de ce que Skipper avait les mains attachées et ne pouvait pas le frapper, il remarqua avec un sourire en coin :
- Vous savez, on est venu vous chercher parce qu'on croyait qu'il vous avait kidnappé, mais si vous vouliez juste être seuls, il suffisait de nous le dire.
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Et maintenant il faut que je retourne finir mon OS long sur Hans - et si vous avez une idée d'un bon prétexte pour qu'un agent allemand et un agent américain se retrouvent à travailler ensemble au Danemark, je suis preneuse parce que je crois que c'est une des parties qui me pause le plus de soucis XD