Arbre à drabbles : Oglaf, Spirou, Miss Pas Touche, HappyTreeFriends, Comte Cain, Fred Vargas + OC
Pour ceux qui n'aime pas les manchots, voilà le recap' des autres drabbles que j'ai écrit sur le dernier arbre (oui, aussi étrange que ça puisse paraître, j'ai écrit sur autre chose :P
Si il n'y a pas de faute, c'est que gabylc ou sheepnimrauko l'on corrigé, merci à elles ! Si il reste des fautes dans des drabbles, c'est qu'elles n'étaient pas sur internet quand je les ai écrit...
Fanfic et originales.
Rating de PG à NC-17.
Oglaf - Sandoval/un gâteau - NC-17 XD
Accroche : Il savait qu'elle serait belle, mais il ne s'attendait pas à ça …
Oui, ça fait mal au cerveau, mais j'ai été traumatisée par le strip ou Sandoval baise la pièce montée XD (est-il besoin de préciser que c'est NSFW ?)
- Je savais que tu serais belle, mais je ne m'attendais pas à ça... susurra l'ambassadeur du Xoan à l'énorme gâteau qu'on venait d'apporter dans ses appartements.
- Si... douce... si... sucrée... soupira-t-il en passant sa langue sur le glaçage.
Il taquina un instant une fraise du bout du doigt, puis, n'y tenant plus, d'un vigoureux coup de rein, il enfonça son phallus dans la crème pâtissière. La texture parfaite, juste assez ferme...
Depuis son arrivé au château, le chef des cuisines avait déjà sortit deux volumes de "Desserts à baiser", compilant les recettes qu'il avait créé spécialement pour cet exigeant invité.
---
Spirou - Champignac, Flanner, Zorglub - PG [Au sources du Z]
Accroche : Ça justifierait presque les folies de ce savant fou...
Ça justifierait presque les folies de savant fou de Zorglub, pense Champignac dans un instant de faiblesse, la main si fragile de Miss Flanner dans la sienne.
Puis il se reprend. Non. Rien ne peut justifier un tel égoïsme ! On ne met pas en péril l'Univers entier pour une seule vie, aussi précieuse soit-elle.
A lui aussi, voir la femme qu'ils ont tous deux aimé mourir à petit feu lui déchire le cœur, mais jamais il ne se laisserait entrainer par ses émotions sur une pente aussi dangereuse.
Non, il ne l'excuse pas.
Mais, du fond de l'âme, il le comprend.
---
Miss pas touche - Blanche - PG
Accroche : ne pas oublier leur vie d'avant
Sa vie d'avant lui semble un peu plus lointaine chaque jour. Chaque matin, il lui semble un peu plus naturel d'aller se coucher au lieu de se lever. Les couloirs du Pompadour lui deviennent familier et elle ne se trompe plus de porte. Les autres filles ne sont toujours pas des amies, mais elle commence à mieux les connaître et à les considérer simplement comme -quelle horreur !- ses collègues de travail.
Elle s'attendrait presque à ce que ses clients lui paraisse chaque jour un peu moins répugnants...
Mais non. Sur ce point, l'habitude ne change rien.
C'est même plutôt l'inverse.
---
Happy Tree Friends - Flippy - PG-13
Accroche : pour effacer cet événement pour le moins traumatisant de sa mémoire
Pour effacer ces évènements pour le moins traumatisant de sa mémoire, il avait tout essayé : psychothérapie, yoga, hypnose, même lavage de cerveau à l'eau de javel (il faut la faire rentrer par une oreille puis secouer vigoureusement la tête jusqu'à perdre connaissance) ...
Rien n'y avait fait.
Ils restaient là, ces souvenirs, ils les revoyait chaque nuit en rêve. Le bruit des mitraillettes, la chaleur du lance-flamme et le goût du sang.
Il restait là, lui. Cette moitié de lui qui s'était réveillé un jour, dans le cadavre déjà froid d'un de ses camarades. Il revenait à chaque sursaut.
---
Comte Cain/God Child - Cassian - PG - spoil Castrato (t.5 God Child)
Accroche : rien que de voir son propre visage - qui n'est plus vraiment le sien - lui est insupportable
(c'est au moins le troisième drabble que j'écris exactement sur le même sujet... mais avec un phrase d'accroche comme ça comment pouvais-je y échapper...)
Voir son propre visage - qui n'est plus vraiment le sien - lui est insupportable. Il pensait qu'il lui suffirait d'éviter les miroirs, mais il découvre sans cesse son reflet là où il n'avait jamais prêté attention auparavant, la moindre vitre, la moindre flaque d'eau... Chaque fois qu'il croise le regard de cet homme- son propre regard- une violente nausée de haine lui déchire le ventre et lui donne envie de hurler de rage.
Même son ombre, trop grande, le répugne.
Alors il marche dans l'obscurité des égouts, les yeux baissés devant lui, l'attention fixée sur la seule chose qui compte encore. Jezabel.
---
Ceux qui vont mourir te saluent - Valence/Tibère - PG [spoil]
Accroche : Je veux punir celui qui a osé prendre ma chemise !
Pour sheepnimrauko, yeah !
Sa chemise noir jetée sur les épaules, le menton sur les genoux, Tibère observait le dos maintenant si familier de Valence qui, appuyé au montant de la fenêtre, semblait absorbé par la contemplation de la Rome nocturne depuis de longues, lourdes, silencieuses minutes.
- Qu'est-ce qui ne va pas ? finit-il par demander doucement.
Valence serra les dents.
Il y avait un jeune empereur doublé d'un trafiquant d'art dans son lit, voilà ce qui n'allait pas.
- J'ai fait quelque chose que je n'aurais pas dû en venant vous voir ce soir ? demanda Tibère avec sincérité.
- Non, avoua Valence. Je t'ai trouvé très biblique.
---
Ceux qui vont mourir te saluent - Néron, Gabriella, Claude (Valence/Tibère) - PG [SPOIL!]
Accroche : Je t'ai trouvé très biblique.
Non, je ne respecte pas la timeline, mais chut...
- Biblique, j'ai dit "connaissance biblique". Je n'ai pas dit "Tibère est à une conférence sur l'étude des lacs et rivières", personne ne refuserait un diner avec toi sous ce prétexte ! J'ai dit "Tibère ne viendra pas car il est absorbé à la connaissance biblique d'un lac" !
- C'est à dire ? demanda Gabriella.
Néron leva les bras au ciel.
- Ton père est évêque ! Honte sur toi de ne pas connaitre le sens biblique de la connaissance !
Claude, vautré dans un fauteuil à boire trop de Martini, soupira lourdement :
- Ça veut dire " Tibère baise avec le gars qui veut le foutre en prison"...
---
Et les histoires originales :
Original (Oméga-Viridine) - Agamemnon - PG
Accroche : Car ce dernier fait tout pour effacer cet événement pour le moins traumatisant de sa mémoire.
Sa mémoire ressemble à un putain de champ de bataille.
Entre ce qu'il se rappelle trop et qu'il voudrait oublier, ce qu'il oublie et qu'il devrait se rappeler, ce qu'il a fait, ce qu'il a vu, les filles qu'il a aimées et tout ce qu'il a bu...
La date de naissance d'Héraclès.
Le point fixe, au milieu. Le seul truc qui reste à sa place. Il essaye d'y accrocher le reste, sans trop mélanger...
Pas perdre de bouts.
Parce que putain c'est vrai, l'alcool a commencé à faire des trous...
Et Ivan, tu voudrais faire chier parce qu'il a oublié de faire les courses en rentrant ?
---
Original (Oméga-Viridine) - Agamemnon(/Ivan) ; Andreï - PG
Accroche : Elle se détourna vivement en maudissant Ivan.
En maudissant Ivan d'être trop stupide, trop mou, trop jeune, trop beau, trop vert, trop... Ivan ! Agamemnon vidait une bouteille de whisky au comptoir.
- Salut, fit une gigantesque sentinelle en s'asseyant à son coté.
- Va te faire foutre.
Elle ne se formalisa pas et se servit un premier verre de la bouteille que le barman venait de déposer devant elle sans qu'elle ait eu à la demander.
- C'est ton ex-femme ?
Agamemnon grogna sans répondre. Elle n'insista pas.
- Comment vont tes gamins ? finit par demander Agamemnon.
Elle haussa les épaules et se servit un autre verre.
L'une de ses meilleures amies.
---
Original (Oméga-Viridine) - Ivan/Agamemnon - PG
Accroche : Et Yvan n'est pas assez fort pour changer ça. Alors il fait avec.
(pourquoi est-ce qu'il y avais autant d'accroches avec des Ivan dedans dns cet arbre ? XD)
Ivan n'est pas assez fort pour changer ça, alors il fait avec.
Il est arrivé trop tard de toute manière. Il sait que d'autres ont essayé avant lui, d'autres bien plus solide que lui et qui comptaient plus pour Agamemnon...
Alors, il se contente de le laisser s'appuyer sur son épaule tandis qu'il le ramène chez eux, de l'aider à monter les escaliers, de l'allonger sur son lit, d'enlever ses chaussure et sa ceinture alors qu'il s'est déjà endormi, de le border.
De baiser son front, essuyer ses larmes et s'endormir contre lui.
Qu'est ce qu'il pourrait faire de plus ?
---
Original (Black Dragon Tea) - Elton/Martin - PG
Accroche : il se souvient des goûters avec Atros quand leur relation n’était qu’amour fraternel
Pour andersandrew qui m'a demandé une tasse de Black Dragon Tea :P
- "Quand notre relation n'était qu'amour fraternel" ? s'étonna Martin. Parler d'"amour fraternel" entre nous me semble avoir une connotation terriblement incestueuse...
- C'est pourtant bien de ça qu'il s'agissait, au début, quand nous n'avions pas dix ans...
- Tu crois vraiment que je te prêtais mes jouets par "amour fraternel" ?
- Ce n'était pas le cas ?
- Bien sûr que non : je suis tombé amoureux de toi au premier regard...
Elton soupira douloureusement.
- Je suis si déçu, Martin. Alors dès le début tu n'agissais que par calcul, dans le but de me séduire ? Quand je penses que j'ai pu croire à ton amour désintéressé...
---
Original (Black Dragon Tea) - Odilon (père de Martin) - PG
Accroche : échanger les complications apportées par Lucas contre un retour à un calme plus ennuyeux
Échanger les complications apportées par le dernier rejeton des Burgram contre un retour à un calme plus ennuyeux, certes, mais tellement plus... calme. Le brave docteur Odilon Delamarne n'aspirait à rien d'autre à chaque fois qu'un long cri hystérique déchirait l'appartement.
Il se demandait bien ce que sa pauvre mère avait pu absorber pendant sa grossesse pour mettre bas à une telle créature...
Mais Caroline sembler l'aimer autant que leur propre fils, et Martin... le sourire lumineux de Martin quand ils jouaient ensemble...
Qu'est-ce qu'il pouvait dire face à la tendresse de sa femme et au bonheur de son fils ?
---
Original (Cuervo) - Juan - R
Accroche : Quitte à subir la colère de ce fou furieux et d’être battu à mort, ou dépecé vif.
Ah, Cuervo... c'est mon dernier personnage, né il y a quelque mois dans un rêve (cauchemar...) J'avais déjà écrit un peu sur lui sur 31 jours
Je l'aime bien. Je sais pas, je le trouve... heu... mignon, dans son genre... XD
Dépecer vive une victime était beaucoup plus jouissif que dépecer un cadavre : le léger frémissement des muscles sous le couteau rend le travail moins précis mais tellement plus agréable ! Cuervo le constatait à chaque fois que, par inadvertance, il laissait sa proie mourir un peu trop tôt.
Celle-ci était morte si vite, il ne comprenait pas pourquoi, peut-être lui avait-il cogné la tête un peu trop fort...
Il finit tout de même le travail avec application, puis mis la peau à sécher, se lava les main et s'alluma une cigarette en se demandant ce qu'il allait faire du reste du corps.
---
Original (Cuervo) - Juan - PG-13
Accroche : je te fais arrêter immédiatement...
Arrêté immédiatement à la sortie de son immeuble, la première chose à laquelle Cuervo pensa fut au shit qu'il gardait dans une boite à biscuit en fer, dans son salon.
- Juan Felipe Donoso Álvarez ? demanda un policier comme s'il crachait une série d'insulte.
- Oui ? répondit-il timidement.
Alors qu'on lui passait les menottes, un jeune policier remonta des escaliers qui menait à la cave de l'immeuble en titubant et se mis à vomir abondamment sur le trottoir, hoquetant "Sainte Marie, mère de Dieu..." entre deux hauts-le-cœur. Cuervo réalisa qu'ils n'étaient peut-être pas vraiment là pour quelques grammes de résine de cannabis.
---
Original (Cuervo) - Juan - PG-13
Accroche : le gars qui veut le foutre en prison
- Le foutre en prison, c'est trop doux pour lui, franchement, pour des malades comme ça, je...
- Il n'ira pas en prison, interrompit un autre policier. Je te parie une bière qu'aucun juge ne l'enverra jamais en prison.
- Et pourquoi ?
- Tu l'as dit. Parce que c'est un malade.
En face d'eux, sagement assis sur une chaise, menotté, Cuervo lançait autour de lui des regards d'enfant perdu. Il avait avoué sans difficulté les meurtres qu'on lui reprochait, et même deux de plus. Il avait reconnu les mutilations, docilement. Mais vraiment, sincèrement, il ne comprenait pas pourquoi on en faisait tout un plat.
---
Original (Cuervo) - Juan>son collocataire - PG-13
Accroche : parce qu'il veut offrir sa peau à son amie
Il voulait offrir la peau à son ami pour lui faire partager un peu, au moins indirectement, cette facette de son intimité, son secret.
Il se demande comment travailler le cuir. Un bracelet ? Pas son genre. Une ceinture ? Non plus. Il se décide : il lui fera quelque chose de pratique, qu'il pourra toujours porter avec lui. Il s'applique. C'est une superbe pièce.
-
- Quand vous a-t-il offert ce portefeuille ?
- J'en sais rien, hoquetait l'homme interrogé, la tête entre les mains. Y a deux ans. Je m'en suis toujours servi depuis.
- Et vous n'aviez jamais soupçonné que c'était de la peau humaine ?
---
Et un bonus spécial élections !
Original (Nachberg) - Harold Nachberg, Sonia - PG
---
Les résultats venaient de tomber.
- Il faut sortir, maintenant, dit doucement Sonia en grattant contre la porte des toilettes d'où s'échappait une lente et nerveuse litanie en arabe.
La prière cessa, puis, après quelques instant de silence, la porte s'ouvrit et Harold sorti d'un pas hésitant, les cheveux en pagaille, les yeux baissés, le menton tremblant, son ordinateur et son téléphone serré contre sa poitrine.
- Je suis sénateur... murmura-t-il. Alhamdulillah... Je suis... je suis le premier mutant... le premier einheri sénateur...
- Oui, Harold, confirma tendrement Sonia en le prenant dans ses bras.
Il se mis à pleurer sur son épaule.
Ses amis et colistiers présents échangèrent un regard gêné.
Certains se demandaient comment il avait fait pour arriver jusqu'ici avec une si mauvaise résistance au stress - ceux qui ne savait pas qu'une décharge d'adrénaline einheri pouvait tuer un humain non-mutant en bonne santé. Ceux qui le savait se demandaient plutôt si son cœur allait tenir tout son mandat.
Certains -peu- songèrent même que ce n'était pas si surprenant qu'il n'y ait eu aucun einheri au Parlement jusque là et que, peut-être, ça n'aurait pas du changer.
Les plus pragmatiques se demandaient juste comment ils allaient le rendre présentable pour les journalistes qui l'attendaient à l'autre bout du couloir.
Si il n'y a pas de faute, c'est que gabylc ou sheepnimrauko l'on corrigé, merci à elles ! Si il reste des fautes dans des drabbles, c'est qu'elles n'étaient pas sur internet quand je les ai écrit...
Fanfic et originales.
Rating de PG à NC-17.
Oglaf - Sandoval/un gâteau - NC-17 XD
Accroche : Il savait qu'elle serait belle, mais il ne s'attendait pas à ça …
Oui, ça fait mal au cerveau, mais j'ai été traumatisée par le strip ou Sandoval baise la pièce montée XD (est-il besoin de préciser que c'est NSFW ?)
- Je savais que tu serais belle, mais je ne m'attendais pas à ça... susurra l'ambassadeur du Xoan à l'énorme gâteau qu'on venait d'apporter dans ses appartements.
- Si... douce... si... sucrée... soupira-t-il en passant sa langue sur le glaçage.
Il taquina un instant une fraise du bout du doigt, puis, n'y tenant plus, d'un vigoureux coup de rein, il enfonça son phallus dans la crème pâtissière. La texture parfaite, juste assez ferme...
Depuis son arrivé au château, le chef des cuisines avait déjà sortit deux volumes de "Desserts à baiser", compilant les recettes qu'il avait créé spécialement pour cet exigeant invité.
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Spirou - Champignac, Flanner, Zorglub - PG [Au sources du Z]
Accroche : Ça justifierait presque les folies de ce savant fou...
Ça justifierait presque les folies de savant fou de Zorglub, pense Champignac dans un instant de faiblesse, la main si fragile de Miss Flanner dans la sienne.
Puis il se reprend. Non. Rien ne peut justifier un tel égoïsme ! On ne met pas en péril l'Univers entier pour une seule vie, aussi précieuse soit-elle.
A lui aussi, voir la femme qu'ils ont tous deux aimé mourir à petit feu lui déchire le cœur, mais jamais il ne se laisserait entrainer par ses émotions sur une pente aussi dangereuse.
Non, il ne l'excuse pas.
Mais, du fond de l'âme, il le comprend.
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Miss pas touche - Blanche - PG
Accroche : ne pas oublier leur vie d'avant
Sa vie d'avant lui semble un peu plus lointaine chaque jour. Chaque matin, il lui semble un peu plus naturel d'aller se coucher au lieu de se lever. Les couloirs du Pompadour lui deviennent familier et elle ne se trompe plus de porte. Les autres filles ne sont toujours pas des amies, mais elle commence à mieux les connaître et à les considérer simplement comme -quelle horreur !- ses collègues de travail.
Elle s'attendrait presque à ce que ses clients lui paraisse chaque jour un peu moins répugnants...
Mais non. Sur ce point, l'habitude ne change rien.
C'est même plutôt l'inverse.
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Happy Tree Friends - Flippy - PG-13
Accroche : pour effacer cet événement pour le moins traumatisant de sa mémoire
Pour effacer ces évènements pour le moins traumatisant de sa mémoire, il avait tout essayé : psychothérapie, yoga, hypnose, même lavage de cerveau à l'eau de javel (il faut la faire rentrer par une oreille puis secouer vigoureusement la tête jusqu'à perdre connaissance) ...
Rien n'y avait fait.
Ils restaient là, ces souvenirs, ils les revoyait chaque nuit en rêve. Le bruit des mitraillettes, la chaleur du lance-flamme et le goût du sang.
Il restait là, lui. Cette moitié de lui qui s'était réveillé un jour, dans le cadavre déjà froid d'un de ses camarades. Il revenait à chaque sursaut.
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Comte Cain/God Child - Cassian - PG - spoil Castrato (t.5 God Child)
Accroche : rien que de voir son propre visage - qui n'est plus vraiment le sien - lui est insupportable
(c'est au moins le troisième drabble que j'écris exactement sur le même sujet... mais avec un phrase d'accroche comme ça comment pouvais-je y échapper...)
Voir son propre visage - qui n'est plus vraiment le sien - lui est insupportable. Il pensait qu'il lui suffirait d'éviter les miroirs, mais il découvre sans cesse son reflet là où il n'avait jamais prêté attention auparavant, la moindre vitre, la moindre flaque d'eau... Chaque fois qu'il croise le regard de cet homme- son propre regard- une violente nausée de haine lui déchire le ventre et lui donne envie de hurler de rage.
Même son ombre, trop grande, le répugne.
Alors il marche dans l'obscurité des égouts, les yeux baissés devant lui, l'attention fixée sur la seule chose qui compte encore. Jezabel.
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Ceux qui vont mourir te saluent - Valence/Tibère - PG [spoil]
Accroche : Je veux punir celui qui a osé prendre ma chemise !
Pour sheepnimrauko, yeah !
Sa chemise noir jetée sur les épaules, le menton sur les genoux, Tibère observait le dos maintenant si familier de Valence qui, appuyé au montant de la fenêtre, semblait absorbé par la contemplation de la Rome nocturne depuis de longues, lourdes, silencieuses minutes.
- Qu'est-ce qui ne va pas ? finit-il par demander doucement.
Valence serra les dents.
Il y avait un jeune empereur doublé d'un trafiquant d'art dans son lit, voilà ce qui n'allait pas.
- J'ai fait quelque chose que je n'aurais pas dû en venant vous voir ce soir ? demanda Tibère avec sincérité.
- Non, avoua Valence. Je t'ai trouvé très biblique.
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Ceux qui vont mourir te saluent - Néron, Gabriella, Claude (Valence/Tibère) - PG [SPOIL!]
Accroche : Je t'ai trouvé très biblique.
Non, je ne respecte pas la timeline, mais chut...
- Biblique, j'ai dit "connaissance biblique". Je n'ai pas dit "Tibère est à une conférence sur l'étude des lacs et rivières", personne ne refuserait un diner avec toi sous ce prétexte ! J'ai dit "Tibère ne viendra pas car il est absorbé à la connaissance biblique d'un lac" !
- C'est à dire ? demanda Gabriella.
Néron leva les bras au ciel.
- Ton père est évêque ! Honte sur toi de ne pas connaitre le sens biblique de la connaissance !
Claude, vautré dans un fauteuil à boire trop de Martini, soupira lourdement :
- Ça veut dire " Tibère baise avec le gars qui veut le foutre en prison"...
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Et les histoires originales :
Original (Oméga-Viridine) - Agamemnon - PG
Accroche : Car ce dernier fait tout pour effacer cet événement pour le moins traumatisant de sa mémoire.
Sa mémoire ressemble à un putain de champ de bataille.
Entre ce qu'il se rappelle trop et qu'il voudrait oublier, ce qu'il oublie et qu'il devrait se rappeler, ce qu'il a fait, ce qu'il a vu, les filles qu'il a aimées et tout ce qu'il a bu...
La date de naissance d'Héraclès.
Le point fixe, au milieu. Le seul truc qui reste à sa place. Il essaye d'y accrocher le reste, sans trop mélanger...
Pas perdre de bouts.
Parce que putain c'est vrai, l'alcool a commencé à faire des trous...
Et Ivan, tu voudrais faire chier parce qu'il a oublié de faire les courses en rentrant ?
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Original (Oméga-Viridine) - Agamemnon(/Ivan) ; Andreï - PG
Accroche : Elle se détourna vivement en maudissant Ivan.
En maudissant Ivan d'être trop stupide, trop mou, trop jeune, trop beau, trop vert, trop... Ivan ! Agamemnon vidait une bouteille de whisky au comptoir.
- Salut, fit une gigantesque sentinelle en s'asseyant à son coté.
- Va te faire foutre.
Elle ne se formalisa pas et se servit un premier verre de la bouteille que le barman venait de déposer devant elle sans qu'elle ait eu à la demander.
- C'est ton ex-femme ?
Agamemnon grogna sans répondre. Elle n'insista pas.
- Comment vont tes gamins ? finit par demander Agamemnon.
Elle haussa les épaules et se servit un autre verre.
L'une de ses meilleures amies.
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Original (Oméga-Viridine) - Ivan/Agamemnon - PG
Accroche : Et Yvan n'est pas assez fort pour changer ça. Alors il fait avec.
(pourquoi est-ce qu'il y avais autant d'accroches avec des Ivan dedans dns cet arbre ? XD)
Ivan n'est pas assez fort pour changer ça, alors il fait avec.
Il est arrivé trop tard de toute manière. Il sait que d'autres ont essayé avant lui, d'autres bien plus solide que lui et qui comptaient plus pour Agamemnon...
Alors, il se contente de le laisser s'appuyer sur son épaule tandis qu'il le ramène chez eux, de l'aider à monter les escaliers, de l'allonger sur son lit, d'enlever ses chaussure et sa ceinture alors qu'il s'est déjà endormi, de le border.
De baiser son front, essuyer ses larmes et s'endormir contre lui.
Qu'est ce qu'il pourrait faire de plus ?
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Original (Black Dragon Tea) - Elton/Martin - PG
Accroche : il se souvient des goûters avec Atros quand leur relation n’était qu’amour fraternel
Pour andersandrew qui m'a demandé une tasse de Black Dragon Tea :P
- "Quand notre relation n'était qu'amour fraternel" ? s'étonna Martin. Parler d'"amour fraternel" entre nous me semble avoir une connotation terriblement incestueuse...
- C'est pourtant bien de ça qu'il s'agissait, au début, quand nous n'avions pas dix ans...
- Tu crois vraiment que je te prêtais mes jouets par "amour fraternel" ?
- Ce n'était pas le cas ?
- Bien sûr que non : je suis tombé amoureux de toi au premier regard...
Elton soupira douloureusement.
- Je suis si déçu, Martin. Alors dès le début tu n'agissais que par calcul, dans le but de me séduire ? Quand je penses que j'ai pu croire à ton amour désintéressé...
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Original (Black Dragon Tea) - Odilon (père de Martin) - PG
Accroche : échanger les complications apportées par Lucas contre un retour à un calme plus ennuyeux
Échanger les complications apportées par le dernier rejeton des Burgram contre un retour à un calme plus ennuyeux, certes, mais tellement plus... calme. Le brave docteur Odilon Delamarne n'aspirait à rien d'autre à chaque fois qu'un long cri hystérique déchirait l'appartement.
Il se demandait bien ce que sa pauvre mère avait pu absorber pendant sa grossesse pour mettre bas à une telle créature...
Mais Caroline sembler l'aimer autant que leur propre fils, et Martin... le sourire lumineux de Martin quand ils jouaient ensemble...
Qu'est-ce qu'il pouvait dire face à la tendresse de sa femme et au bonheur de son fils ?
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Original (Cuervo) - Juan - R
Accroche : Quitte à subir la colère de ce fou furieux et d’être battu à mort, ou dépecé vif.
Ah, Cuervo... c'est mon dernier personnage, né il y a quelque mois dans un rêve (cauchemar...) J'avais déjà écrit un peu sur lui sur 31 jours
Je l'aime bien. Je sais pas, je le trouve... heu... mignon, dans son genre... XD
Dépecer vive une victime était beaucoup plus jouissif que dépecer un cadavre : le léger frémissement des muscles sous le couteau rend le travail moins précis mais tellement plus agréable ! Cuervo le constatait à chaque fois que, par inadvertance, il laissait sa proie mourir un peu trop tôt.
Celle-ci était morte si vite, il ne comprenait pas pourquoi, peut-être lui avait-il cogné la tête un peu trop fort...
Il finit tout de même le travail avec application, puis mis la peau à sécher, se lava les main et s'alluma une cigarette en se demandant ce qu'il allait faire du reste du corps.
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Original (Cuervo) - Juan - PG-13
Accroche : je te fais arrêter immédiatement...
Arrêté immédiatement à la sortie de son immeuble, la première chose à laquelle Cuervo pensa fut au shit qu'il gardait dans une boite à biscuit en fer, dans son salon.
- Juan Felipe Donoso Álvarez ? demanda un policier comme s'il crachait une série d'insulte.
- Oui ? répondit-il timidement.
Alors qu'on lui passait les menottes, un jeune policier remonta des escaliers qui menait à la cave de l'immeuble en titubant et se mis à vomir abondamment sur le trottoir, hoquetant "Sainte Marie, mère de Dieu..." entre deux hauts-le-cœur. Cuervo réalisa qu'ils n'étaient peut-être pas vraiment là pour quelques grammes de résine de cannabis.
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Original (Cuervo) - Juan - PG-13
Accroche : le gars qui veut le foutre en prison
- Le foutre en prison, c'est trop doux pour lui, franchement, pour des malades comme ça, je...
- Il n'ira pas en prison, interrompit un autre policier. Je te parie une bière qu'aucun juge ne l'enverra jamais en prison.
- Et pourquoi ?
- Tu l'as dit. Parce que c'est un malade.
En face d'eux, sagement assis sur une chaise, menotté, Cuervo lançait autour de lui des regards d'enfant perdu. Il avait avoué sans difficulté les meurtres qu'on lui reprochait, et même deux de plus. Il avait reconnu les mutilations, docilement. Mais vraiment, sincèrement, il ne comprenait pas pourquoi on en faisait tout un plat.
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Original (Cuervo) - Juan>son collocataire - PG-13
Accroche : parce qu'il veut offrir sa peau à son amie
Il voulait offrir la peau à son ami pour lui faire partager un peu, au moins indirectement, cette facette de son intimité, son secret.
Il se demande comment travailler le cuir. Un bracelet ? Pas son genre. Une ceinture ? Non plus. Il se décide : il lui fera quelque chose de pratique, qu'il pourra toujours porter avec lui. Il s'applique. C'est une superbe pièce.
-
- Quand vous a-t-il offert ce portefeuille ?
- J'en sais rien, hoquetait l'homme interrogé, la tête entre les mains. Y a deux ans. Je m'en suis toujours servi depuis.
- Et vous n'aviez jamais soupçonné que c'était de la peau humaine ?
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Et un bonus spécial élections !
Original (Nachberg) - Harold Nachberg, Sonia - PG
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Les résultats venaient de tomber.
- Il faut sortir, maintenant, dit doucement Sonia en grattant contre la porte des toilettes d'où s'échappait une lente et nerveuse litanie en arabe.
La prière cessa, puis, après quelques instant de silence, la porte s'ouvrit et Harold sorti d'un pas hésitant, les cheveux en pagaille, les yeux baissés, le menton tremblant, son ordinateur et son téléphone serré contre sa poitrine.
- Je suis sénateur... murmura-t-il. Alhamdulillah... Je suis... je suis le premier mutant... le premier einheri sénateur...
- Oui, Harold, confirma tendrement Sonia en le prenant dans ses bras.
Il se mis à pleurer sur son épaule.
Ses amis et colistiers présents échangèrent un regard gêné.
Certains se demandaient comment il avait fait pour arriver jusqu'ici avec une si mauvaise résistance au stress - ceux qui ne savait pas qu'une décharge d'adrénaline einheri pouvait tuer un humain non-mutant en bonne santé. Ceux qui le savait se demandaient plutôt si son cœur allait tenir tout son mandat.
Certains -peu- songèrent même que ce n'était pas si surprenant qu'il n'y ait eu aucun einheri au Parlement jusque là et que, peut-être, ça n'aurait pas du changer.
Les plus pragmatiques se demandaient juste comment ils allaient le rendre présentable pour les journalistes qui l'attendaient à l'autre bout du couloir.