Je continue à regarder des films avec des répliques cultes. Ce soir je me suis fait un autre Inspecteur Harry, celui où il y a :
Go ahead, make my day C'est dans Le retour de l'inspecteur Harry, le 4em des cinq (hier j'ai dit qu'il y en avait six, je ne sais pas pourquoi, je devais penser à StarWars... il n'y en a que cinq)
Avec un titre comme ça (Le retour de l'inspecteur... non mais sérieusement les enfants... Bon ok, en anglais c'est "Sudden Impact", mais même...) on ne s'attend évidemment pas à une scénario ciselé avec un soin d'orfèvre, et, effectivement, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Mais bon, ça se laisse regarder et personnellement je l'ai préféré au premier. Et puis faut dire aussi que celui là, non seulement c'est un film avec Clint Eastwood mais en plus c'est un film de Clint Eastwood. Donc forcément, tout de suite, ça fait un peu moins série Z, hein.
Non, je ne suis pas objective. Oui, je suis amoureuse de Clint Eastwood.
Mais l'intrigue étant sans surprise et les ficelles scénaristiques fort peu subtiles, je n'ai pas de grand remord à spoiler deux trois bricoles...
Tout d'abord la réplique culte : "Go ahead, make my day" (traduite par "Vas-y, fais moi plaisir")
Comme me l'a justement fait remarquer
sideroflaque il fait exactement comme dans le premier film : il teste d'abord sa réplique culte sur un petit gangster noir sans importance au début du film et, constatant que c'est classe, s'en ressert à la fin du film contre le grand méchant.
Il faut que je vois les trois autres pour vérifier s'il opère à chaque fois pareil !
Ensuite, la nana, Jennifer Spencer.
Très, trèèèès jolie pour commencer...
Et même si elle est très stéréotypée dans son genre, j'aime bien son personnage de peintre-céréale-killeuse -qui, précisons-le, n'est pas la grande méchante, mais simplement une victime-devenue-méchante-à-cause-des-méchants-plus-méchants-qu'elle. Le grand méchant, lui, est bien un méchant psychopathe avec un rire de psychopathe comme doit en avoir un méchant psychopathe...
Jennifer donc...
Je l'aime tellement, choupinette, que j'envisage d'en donner une du même modèle en amie à mon OC Elton Burgram, une jolie petite peintre blonde névrosée traumatisée, ça ferai du meilleur effet dans son cercle d'amis artistes fous... oh, oui... Je vais y réfléchir.
Aaaaah, mais comment je me suis mise à la shipper avec Harry très, très tôt. Et comment j'ai su très,très vite que mon ship aller se concrétiser... - c'est dingue comme je shippe des couple het canon en ce moment ! mais que m'arrive-t-il ? Où est l'époque où je pouvais shipper deux mecs qui ne se croisent jamais ?
Le couple Harry Callahan/Jennifer Spencer est super logique d'ailleurs : une femme, si profondément traumatisée par un viol qu'elle fait des peintures flippantes et qu'elle abat des hommes en leur tirant dans les testicules, croise deux ou trois fois un cow-boy bourru qu'elle ne connais pas et paf, à leur quatrième rencontre, alors qu'il la dragouille juste vaguement sans vraiment avoir l'air de vouloir conclure elle lui demande de coucher avec elle. Psychologiquement ça tient tout à fais la route...
Bon, en même temps c'est Clint Eastwood, qui n'aurait pas fait la même chose à la place de la blondasse...
Demain je ne sais pas... sois je continue avec la testostérone américaine de Callahan (d'ailleurs Agamemnon a décidé d'en faire son modèle de vie...) soit je retourne à du plus soft et plus classique : croyez le ou non, je n'ai encore jamais vu "Autant en emporte le vent"...
Nous finiront par une citation sans aucun rapport de
sideroflaque , mon frère:
"Tu peux faire des trucs rigolo avec un rat, de l'adrénaline et du propranolol, MDR"
(je vis avec lui. Oui, ça fait un peu peur des fois...)