Arbre à drabbles de novembre : histoires originales

Dec 01, 2010 17:37

Les étudiants en droit sont si matures... Aujourd'hui une poignée d'abrutis en master s'est posté sur la terrasse du quatrième étage pour lancer d'énorme boules de neige sur tout ceux qui entraient et sortaient de la fac. Pour éviter de se faire bombarder de jeunes étudiantes en chaussures à talons couraient sur la neige tassée et gelée en poussant de petits cris. Si l'une d'elle était tombée et s'était cassé quelque chose il y en a qui aurait pu goûter à la mise en pratique de tout ce qu'ils ont appris en L2 sur la responsabilité délictuelle... Passons...

Le dernier arbre à drabble est fini, donc repostons !
Pour changer l'habitude je commence par mes originaux, les fanfics viendrons après...

D'abord un truc complètement random que je sais même pas pourquoi je l'ai écris :

Original non spécifique - une fille
Accroche : Ce n'est pas très beau de jaser dans le dos de ses amis.

Jaser dans le dos de ses amies était un sport traditionnel chez les filles de son collège.

Elle s'y était essayé, mais ce n'était décidément pas pour elle. Ca ne la gênait pas de savoir qu'une fois partie c'était à son tour, ça faisait parti du jeu ; simplement elle commençait à avoir du mal à renouveler ses moqueries. Etre médisante n'était pas si simple et, finalement, pas si drôle.

Alors elle avait préféré traîner avec les garçons et s'était beaucoup mieux intégrée - à ceci près qu'elle ne pouvait participer ni aux comparaisons de taille de pénis ni aux concours de branlette...

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Et puis, comme à chaque arbre, Elton. Je ne peux pas m'empêcher d'écrire sur lui ^^u

Elton - Egoïsme
Accroche : de son égoïsme

Égoïsme, narcissisme, mythomanie, perversion, hystérie, hypocondrie, troubles de l'identité et troubles sexuels... Dans le désordre, quelques mots que les médecins inscrivent sous mon nom.

Adolescent, être marqué du sceau de la maladie mentale m'avait fait souffrir. On m'enfermait dans la vaste et hétéroclite catégorie des fous sans même chercher à comprendre ma vision du monde...

Puis j'ai perdu en route quelques idéaux et j'ai réalisé une chose : la folie est une défense inattaquable.

Mon frère excuse ainsi mes extravagances (mes folies) : "Comprenez qu'il n'a pas conscience de ses actes..." - Oh, si tu savais à quel point j'en ai conscience !

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Elton - 'Je me contenterai d'une tasse de thé'
Accroche : Ce soir je me contenterai d'une tasse de thé
Pour gabylc, qui me fait des accroches exprès pour moi...

Ce soir je me contenterai d'une tasse de thé.

Hier j'étais souffrant ; j'hurlais dans mon lit. Je m'abreuvais de laudanum que je vomissais ensuite dans la baignoire.

Demain j'irai fêter ma bonne santé retrouvée en la consumant dans l'alcool et le sexe. Je boirai du vin, du whisky et de l'absinthe jusqu'à être malade à nouveau.

Aujourd'hui je flotte dans les limbes cotonneuses de la convalescence ; en robe de chambre je m'assoie sur la terrasse, un carnet sur les genoux, et regarde mon neveu jouer dans le jardin. Ce matin, cet après-midi, ce soir, je me contenterai de thé.

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Elton et ses fangirls - ' avec la grâce d'une vipère qui danse avant l’attaque'
Accroche : Elle s'approche avec la grâce d'une vipère qui danse avant l’attaque. Elle est magnifique.

Il s'approche avec la grâce d'une vipère qui danse avant l’attaque.

- Il est magnifique, roucoulent quelques jeunes filles derrière leur verre de champagne.
- Prenez garde à lui, avertit l'une d'elles en gloussant, il parait que son venin est mortel...

Certaines femmes sont insensibles à sa beauté androgyne, ses traits fatigués de poète romantique, ses grands yeux noirs et son charme insolent. Elton sait lesquelles, et c'est toujours vers celles qui l'adulent qu'il se dirige d'instinct - pas parce qu'elles sont pour lui des proies ; parce qu'il a besoin de cet amour naïf et inconditionnel dans leurs yeux...

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Marlène/Elton - 'Profite de cette soirée'
Accroche : qu'ils profitent de cette soirée, c'est peut-être une des dernières
Ouais, c'est la première fois que j'écris sur sa girlfriend, Marlène \o/

- Profite de cette soirée, c'est peut-être une des dernières que nous passons ensemble.

Elton lève vers sa maîtresse des yeux brillants d'une lueur folle.

- Pourquoi !
- Je retourne à Bruxelles et je ne souhaite pas que tu m'accompagnes. Quand je reviendrai à Paris je n'aurais sans doute pas envie de te revoir. Tu me lasses. Tu n'as plus d'originalité.

Silence.

- Mais j'ai un revolver, articule l'écrivain d'une voix blanche, et je pourrais avoir l'envie de m'en servir...
- C'est bien ce dont je parle : tu ne fais que des choses que d'autres ont déjà fait...

(mais non, ne vous inquiétez pas, il ne va pas lui tirer dessus et ils se remettrons ensemble dans quelques mois/semaines... C'est des artistes, tout ça...)
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Et puis deux derniers, complètement incompréhensible parce que les phrases d'accroche me donnais envie d'écrire des scènes spoilante de son histoire que je n'avais pas envie de révéler. Donc ouais, on ne comprend rien ^^u
(note pour moi même : ne pas mettre dans le récapitulatif pour l'instant...)

Elton, Violet, William - 'son rire ressemble à des pleurs'
Accroche : pourquoi son rire ressemble à des pleurs ?

Mon rire ressemblait à des pleurs je crois. Je conserve deux souvenirs différents de cette scène.

L'un où je riais, car tout me semblait si absurde, si incompréhensible que s'en était comique. Je me moquais sans pouvoir me contenir des soins de Violet et de la panique de mon frère qui n'avaient pour moi aucun sens.

L'autre où je pleurais. La vision du narrateur omniscient de ma vie à qui tout apparaissait avec une incroyable acuité. Le beauté de la mise en scène m'émouvait aux larmes. J'aimais le scénario, l'humanité cruelle des personnages. Le réalisme du sang sur le carrelage.

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Elton - paire de ciseaux
Accroche : Ses doigts le démangent soudain d'attraper une paire de ciseaux

Mes doigts me démangent soudain d'attraper cette paire de ciseaux.

Un désir impérieux, une certitude.

La certitude que tout peut recommencer. Que ça recommencera - tant que cette chienne de Nature gardera ses droits.

J'aurais pu tout régler quand j'avais cette paire de ciseaux dans les mains, j'aurais pu frapper, j'aurais du, je savais où...

Impossible de chasser ces pensées de mon esprit

Impossible de mettre un point final et de tourner la page. Tant que je sais que tout peut recommencer, impossible.

Ce n'est pas à l'héroïne d'un de mes romans que c'est arrivé, mais à moi.

A moi.

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Bon, finit pour Elton, un peu pour Martin maintenant !

Martin>Emile - 'Me blottir dans la chaleur de ses bras'
Accroche : se blottir dans la chaleur de ses bras

Me blottir dans la chaleur de ses bras est un privilège qu'il me laisse parfois, avec toute l'innocence dont il est capable, quand deux bouteilles de vin vides gisent sur la table et que minuit est passé. En gémissant que j'ai froid je me glisse contre son torse large et, avec un sourire tendre et amusé, il me laisse faire, enroule un bras autour de mes épaules, pose une main sur mon dos dans ce que je cherche à interpréter comme une caresse...
Il ne semble pas y voir de mal ; il ne semble pas me sentir trembler de désir...

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Puis Oméga-Viridine quand même (on me reproche de l'avoir un peu abbandonné ces derniers temps ^^U)

Ivan, Ivan/Mem - Ivan était vert
Accroche : Ivan était vert
Encore pour gabylc parce que c'est son idée et sa phrase d'accroche faite exprès...

Ivan était vert, d'un joli vert pomme clair, les cheveux vert forêt. Il avait les yeux jaunes et le sang noir. Il produisait une partie de son énergie par photosynthèse, sa température corporelle variait de plusieurs degrés au cours de la journée, il avait vingt-quatre paires de chromosomes - mais ce n'était pas la cause des regards désapprobateurs qui se posaient sur lui. Les murmures qu'il entendait dans son dos n'avaient rien à voir avec sa couleur.
Sortir avec un homme de cinquante ans quand on en a que vingt est bien plus mal vu que d'être un mutant extraterrestre.

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Agamemnon/Ivan - 'Il ne porte rien en-dessous'
Accroche : Il ne porte rien en-dessous.

Il ne porte rien en-dessous de son jean d'habitude. Rien d'autre que son large jean délavé quand il passe ses journées à traîner. Un T-shirt ou un débardeur, pas toujours. Il peut passer la journée entre le canapé et la cuisine, le lit et la salle de bain, avec juste son jean, et un bracelet de fil électrique autour de son poignet...

Quand je rentre du boulot, que je le retrouve affalé au même endroit qu'au moment où je suis parti, quand je le prend sur mes genoux, j'ai que quelques boutons à défaire pour l'avoir nu dans mes bras.

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Hop, et pour finir quelques mots sur mes nouveaux personnages de mon nouvel univers qui ne sert à rien et que je vais laisser de coté pour l'instant parce que j'ai déjà bien assez d'histoires ...

Hans et Semeni - 'Trouver une justification diplomatique'
Accroche : trouver une justification diplomatique s’annonçait difficile.

- Trouver une justification diplomatique s’annonce difficile, Madame la Consule... remarque Hans sur un ton trop crispé pour être ironique.

Semeni hausse les épaules et écrase un peu plus l'accélérateur.

- Ce n'est ni la première ni la dernière fois qu'une diplomate force un barrage de police... Mon immunité couvre les infractions routières, au pire je risque de trouver demain sur mon bureau une note de la préfète de police me demandant poliment de bien vouloir m'abstenir à l'avenir de faire du rodéo sous sa juridiction. Et puis ça vous fera quelque chose à raconter dans votre feuille de chou demain matin...

Voilà, je posterai le reste demain, à vous les studios.

originale: doma, -écriture, originale: Oméga-Viridine, du droit de travers, originale: nhns/bdt, arbre à drabbles

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