Et comme prévu, voilà les drabbles de
l'arbre sur mes histoires originales :
D'abord Elton (encore !), mon écrivain anglais à moitié fou (le gars sur mon icône)
Elton, William (et le fils de William - à qui je n'ai pas encore trouvé de nom...)
Accroche : " pour voir son frère" du
drabble de départ "Pour voir", mon frère a l'habitude de tenter les expériences les plus saugrenue. Elles sont généralement dangereuses ou absurdes, mais elles se révèlent parfois lucratives : ses mélanges de thé noir aux fruits ont un succès grandissant.
C'est pour cette raison - également, je l'avoue, par lassitude - que je ne lui fais plus de remarques sur ses expérimentations gustatives, artistiques ou sexuelles (dont je ne veux rien savoir !)
Il n'y a qu'une limite qu'il sait qu'il ne doit pas franchir, un sujet sur lequel il est prié de ne faire aucune expérience - même si je sais qu'il en meurt d'envie : son neveu !
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Elton, Violet (sa secrétaire-infirmière-baby-sitter)
Accroche: "
Que pouvait-on dire de la santé mental de celui qui se sent plus à sa place dans cet univers chaotique que dans le monde réel ?"
- Que pourriez-vous dire de la santé mentale de celui qui se sent plus à sa place dans son univers chaotique que dans le monde réel ? demanda Elton d'une voix lugubre sans accorder un regard à son interlocutrice.
Pâle, échevelé, il retournait nerveusement les amas de feuilles qui jonchaient sa chambre.
- Diriez- vous que cet homme peut comprendre des concepts créés par une société étriquée tel que celui d'échéance ! Répondez, Violet !
Violet soupira
- Cette fois-ci je doute que simuler une crise de folie suffise à persuader votre éditeur de vous laisser un délai supplémentaire pour lui remettre votre manuscrit...
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Martin, Elton
Accroche: "
Tu es mon meilleur ami et j'en suis très heureux, mais si tu me refais ce coup-là je vais être obligé de sévir"
- Tu es mon meilleur ami et j'en suis très heureux, mais si tu me refais ce coup-là je vais être obligé de sévir...
- Allons bon, s'amusa Elton en s'allumant une cigarette, et que vas-tu me faire ? Me mettre au coin ? Me frapper les doigts à coup de règle ? Me donner des lignes peut-être ? Tu peux me donner des lignes : je les transmettrai à ma secrétaire, tu seras satisfait, le travail sera très bien fait !
- Si c'était dans ton crâne que tu pouvais copier cinq cent fois "Je ne dois pas interférer dans la vie sentimentale de mes amis" !
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Martin>Emile, Elton
Accroche: "
Sa pureté est au dessus de toute compréhension"
- "Sa pureté est au dessus de toute compréhension" ? répéta Elton, sarcastique. Voilà qui est très joliment exprimé ! Non, sincèrement, tu as trouvé là une manière très poétique de dire "Je meurs d'envie de forniquer avec un prêtre catholique qui semble tenir à son voeu de chasteté et qui me repousserait sans le moindre doute brutalement s'il apprenait mes attentions à son égard ; c'est pourquoi afin de préserver notre amitié je me contente de saisir chaque occasion pour effleurer sa main ou respirer furtivement son odeur en soupirant, gravant ces instants dans ma mémoire pour mes nu..."
- Will you shut up ?
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Elton, Martin
Accroche: "
C’est définitivement démodé, même pour toi."
"C’est définitivement démodé, même pour toi." asséna Elton triant la garde robe de son ami.
"Et ce noeud papillon, par pitié ! Depuis des années je te répète que rien ne te va moins bien ! Essaye cette cravate... For God sake, c'est encore pire !"
"Devoir donner des leçons de mode à un parisien : mais où va le monde ?"
"Aurais-tu grossi ? Ou maigri peut-être... On jurerait que tu as maigri de la poitrine et grossi du ventre..."
"Ce qui est merveilleux avec toi" soupira Martin entre deux chemises "C'est qu'avec ta conception de l'amitié je n'ai pas besoin d'avoir d'ennemis..."
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Et puis quelques drabbles sur... mon nouvelles histoire. Oui, j'ai encore une nouvelle histoire ^^u
Marie-Chantal et son arrivée dans la section FX
Accroche: "
une mauvaise série de roman d'espionnage"
Une mauvaise série de roman d'espionnage mêlée d'une bédé américaine peuplée de créatures surnaturelles, voilà dans quoi elle venait d'atterrir !
Elle devait se rendre à l'évidence : sa vie tranquille de jadis était à tout jamais terminée, à présent elle n'avait plus d'autre choix que d'accepter cette univers farfelu dans lequel elle venait d'atterrir sans vraiment comprendre comment. Vivre au milieu de ces filles vulgaires en pantalon, respirer la fumée âcres des cigarettes du capitaine Dvorit et supporter les manières déplacées du commandant Charlie.
Ce qui lui faisait le plus peur, c'était qu'elle sentait qu'elle allait finir par trouver ça chouette.
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Marie-Chantal, Bianca
Accroche: "
c'est marrant de jouer les agents secrets"
- C'est marrant de jouer les agents secret, tu verras ! la consolait la brunette.
Marie-Chantal ne l'écoutait qu'à moitié, occupée à se demander par quelle diablerie son interlocutrice flottait à une quarantaine de centimètres du sol...
- Ne t'en fait pas, poursuivit-elle, tu ne seras pas envoyée en mission de terrain sans entraînement ! La seule chose horrible qui va t'arriver ce ne sera que le nom de couverture ridicule que va te donner le commandant Charlie ! Hum... et les expériences que professeur Juliette va vouloir faire sur toi... Et le capitaine Dvorit... Bon, d'accord, autant être honnête : Dvorit va être horrible...
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Marie-Chantal et Capitaine Dvorit
Accroche: "
son entraînement"
- Mon... entraînement... est-il terminé... pour aujourd'hui ? haleta Marie-Chantal, pliée en deux, tentant de reprendre son souffle.
Capitaine Dvorit laissa échapper une "Ah !" qui ressemblait vaguement à un éclat de rire sarcastique avorté, rangea une mèche de cheveux derrière son oreille et déclara :
- Ceci, mon petit, n'était pas encore ton entraînement. Ceci n'était que ton évaluation. Mais puisque tu as déjà l'air à bout je vais être indulgente et je ne vais pas te faire commencer ton véritable entraînement immédiatement...
- M... merci... madame...
- Capitaine. Je te laisse cinq minutes pour aller boire de l'eau avant qu'on s'y mette vraiment.
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Commandant Charlie, Capitaine Dvorit, Marie-Chantal
Accroche: "
Il se précipita vers le lieu d’entraînement. Puis revint sans un mot."
Charlie se précipita vers le lieu d’entraînement. Puis revint sans un mot. Trop tard.
Il n'était pas arrivé à temps pour empêcher le capitaine Dvorit de traumatiser la nouvelle recrue.
Quand il était entré la jeune fille était déjà recroquevillée au sol, le corps couvert d'éraflures, en train d'hurler qu'elle en avait marre de cette histoire de dingues et que, Dieu lui pardonne, elle préférait mourir plutôt que de passer une minute de plus avec cette folle furieuse.
Dvorit, elle, fumait tranquillement en observant la petite et, quand elle avait vu Charlie, lui avait lancé :
- Tout va bien. Elle progresse.
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Commandant Charlie et Capitaine Dvorit
Accroche: "
Je suis très fière d'elle"
- Je suis très fier de vous, capitaine Dvorit, vos dernières missions sont autant de succès ! Vous avez bien mérité vos petites vacances !
- Je n'ai jamais demandé de vacances, mon commandant.
- Je vous en donne quand même, cadeau ! Vous avez bien de la famille à aller visiter, un neveu qui va bientôt faire sa bar mitzvah, peut-être...
- Vous savez parfaitement que toute ma famille est morte à Auschwitz en 43.
- Génial ! Vous allez pouvoir aller vous recueillir sur leur tombe : c'est bientôt la Toussaint !
- Charlie, j'ignore pourquoi vous cherchez à m'éloigner, mais vous pourriez le faire avec plus de subtilité...
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Tiens, et un petit dernier sur Oméga-Viridine pour finir...
Kart, Ivan, Sylvius
Accroche: "
c'est du racisme, mec !"
- C'est du racisme, mec, grogna Kart.
- Non, répliqua Ivan. C'est un fait scientifique ! Je comprends pas pourquoi tu le prends comme une attaque personnelle : tout ce que je dis c'est que ton espèce est moins évoluée que la mienne... Je ne porte pas de jugement de valeur sur ta race quand je dis que, d'un point de vu phylogénétique, j'appartient à l'espèce humanoïde la plus évoluée du système solaire !
- Tu te trompe légèrement, intervint Sylvius
- Merci, doc... soupira Kart.
- Les humanoïdes les plus évolués du système solaire sont les hybrides...
Kart laissa tomber. Pas moyen de discuter avec des sélénites.