Cent pour Sang Pur

Apr 30, 2008 23:27

Titre : Cent pour Sang Pur
Auteur : Lady Cecilia Cornwell
Personnages : Orion Black, Cygnus Black, Tom Jedusor Junior, Druella Rosier, Abraxas Malfoy, Madame Malfoy, Lucretia Black, Bellatrix Lestrange, Andromeda Tonks, Narcissa Malfoy, Walburga Black, Sirius Black, Lucius Malfoy, Regulus Black, Rodolphus Lestrange, Théodore Tonks, James Potter, Lord Voldemort, Remus Lupin, Teddy Lupin ... Que du beau monde !
Catégorie : défi du mois "Proverbes et dictons"
Rating : K à K+
Notes de l’auteur : ce défi m'a bien inspiré et comme j'aime les Sang-Pur, je voulais faire une chronique sur eux en 100 drabbles ; hélas, je n'en ai écrit que la moitié ... Parce que j'ai eu du mal à cerner certains destins ; mais maintenant ça y est ! 
En tout cas, qu'est-ce que j'ai appris comme proverbes ! Hallucinant ! Certains sont franchement hilarants ... Je me suis obligée à ne jamais utiliser deux fois le même (c'est pas très compliqué) sauf quand j'ai fait un jeu de mot avec. 
Enfin, pour les fans, voici 50 drabbles sur nos Sang-Pur adorés, sans qui le monde sorcier serait beaucoup moins passionnant !
Bonne lecture !

La main qui fait osciller le berceau gouverne le monde

Ce jour resterait à jamais gravé dans les mémoires comme un jour béni, fastueux, providentiel, de ceux qui changent irrémédiablement le monde sans qu’on en prenne immédiatement conscience.
Aux quatre coins du globe, la communauté de Sang-Pur anglophone apprit l’heureuse nouvelle, qui avec soulagement, qui avec jalousie, qui avec indifférence ; quelque fut leur réaction, tous l’apprirent. Comment aurait-il pu en être autrement ?
La Très Noble et Très Ancienne Famille des Black avait enfin un héritier.
Sur lui reposaient la pérennité du nom, la pureté du sang, la fierté du clan. Et lui seul.
Orion Arcturus Sirius Magnus Black.

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Noblesse oblige

Onze ans.
C’est trop tôt pour les responsabilités.
Pourtant ce matin là Orion se sentit soudain étouffé en recevant la lettre de Poudlard. Il n’y avait pas eu tant de pression et d’enthousiasme à la fois quand Lucretia avait reçu la sienne.
Onze ans.
C’est trop tôt pour les désillusions.
Pourtant ce matin là Cygnus se sentit soudain ennuyé en recevant la lettre de Poudlard. Il n’avait pas dû y avoir tant de pression et d’enthousiasme à la fois quand Orion avait reçu la sienne.
Onze ans.
Et déjà le nom, l’histoire et l’honneur des Black sur leurs frêles épaules.

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Profite du jour présent

Avec ses mille bougies flottantes, son plafond étoilé et ses murs pavoisés aux couleurs des quatre maisons, la Grande Salle étincelait. L’excitation des élèves emplissait de vie les vieilles pierres grises et froides, ricochant en éclats joyeux de table en table.
Soudain, le silence se fit : la cérémonie de la répartition allait commencer.
Son cœur battait la chamade : il savait que cet instant serait un des plus beaux moments de sa vie et qu’il s’en souviendrait jusqu’à sa mort.
Et comment ! Ce serait la seule fois où il passerait en premier. La seule.
« Black, Cygnus. »

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Qui vivra verra

« Eh les cousins, vous venez ? Jedusor va tout nous raconter ! »
Ils se regardèrent avec une moue indifférente avant de déclarer en cœur, d’une voix trainante : « Pourquoi pas. »
Devant l’incompréhension de leur camarade face à ce manque criant d’enthousiasme _ qui était totalement inconcevable : Jedusor allait enfin tout raconter par Merlin ! _ ils échangèrent un nouveau coup d’œil de connivence. Puis Orion prit la parole, comme toujours.
« Jamais aucun sang-pur ne se prosternera aux pieds de ce parvenu. »
Et Cygnus de renchérir : « Et certainement pas un Black. »

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A quelque chose malheur est bon

Cygnus n’aurait jamais cru qu’il se féliciterait un jour de n’être pas l’héritier des Black. Jamais. 
Pourtant, alors qu’il descendait lentement l’allée somptueusement décorée entre les deux rangées d’invités triés sur le volet, sa ravissante épouse engoncée dans la blancheur vaporeuse de sa robe à son bras, fier, élégant, heureux, il songea que cette situation intenable qui lui tenaillait habituellement le cœur, lui dévorait les entrailles et le consumait d’une jalousie tout à fait inconvenable, cette situation seule avait permis son mariage avec Druella Rosier, plutôt qu’avec sa cousine Lucretia. 
Et il dut bien admettre que, oui, il s’en félicitait.

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Toute vérité n’est pas bonne à dire

« Je ne vous aime pas !
-         Moi non plus. »
Plus que les mots en eux-mêmes, ce furent le calme, le flegme, l’indifférence presque, avec lesquels Abraxas les prononça qui la déstabilisèrent. Elle réfléchit en silence quelques instants puis d’une voix glaciale :
« Pourquoi ? »
La réponse fusa :
« Parce que vous êtes aussi chaleureuse qu’un iceberg. »
Elle plissa dangereusement ses yeux gris et cracha d’une voix vibrante d’une froide colère à peine contenue :
« Je vous hais ! »
Il écarquilla brièvement les yeux puis sourit doucement : 
« Moi non. »

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Les paroles s’en vont, les écrits restent

Je ne vous aime pas.
Qui croyez-vous être pour pouvoir affirmer avec un tel aplomb que je serai votre un jour ?
Ce n’est pas la modestie qui vous étouffe … Dommage !
Vous n’êtes qu’un lâche de laisser les autres décider de la sorte de votre avenir ! Moi ? Je ne suis qu’une femme …
Si je pouvais choisir, jamais je ne vous épouserais. Non,  jamais !
Vous ne m’aimez pas non plus ? La belle affaire ! Moi je vous méprise !
D’une écriture fine et décidée, Serena apposa sa signature au bas du contrat de mariage.

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Un de perdu dix de retrouvés

Lucretia avait tout simplement dit non.
Elle était l’héritière des Black, n’est-ce pas ? Elle n’allait quand même pas accepter la demande de n’importe quel Sang-Pur par Merlin ! Elle voulait un vrai gentleman, un chevalier servant, qui l’adule, qui l’adore, qui l’idolâtre. Quelqu’un à l’esprit chevaleresque, qui ne renonce jamais et ferait d’elle sa priorité.
Donc non ! Pas Lestrange. Ni McMillan, Nott, Groovesnore, Beurk, Croupton, Danrew Lindon, Malfoy, Londubat.
De tous les prétendants qui restaient, Prewett était le plus passionné. Elle ne l’aimait pas. Ne le détestait pas non plus.
Ce fut donc à lui qu’elle dit oui.

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A chaque jour suffit sa peine

Une fille.
Il est l’aîné de la famille. Il ne compte pas Walburga, ce n’est qu'une fille ; les filles ne comptent pas. Il lui faut absolument un héritier. Pour perpétuer l’excellence de la famille Black.
Une fille.
Tout n’est pas joué cependant. Il est encore jeune, Druella aussi. Ils auront d’autres enfants. Ils auront un garçon.
C’est une fille. 
Elle est née un matin d’automne. Elle dort tranquillement dans son petit berceau. Au fond, peu importe que ce soit une fille. C’est son enfant. C’est tout ce qui compte, non ?
La prochaine fois, toutefois, ce sera un fils.

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Faire contre mauvais fortune bon cœur

Encore une.
Son cœur s’est serré. Il voudrait tant un fils. Oh bien sûr, il n’est pas l’héritier des Black, mais il ne peut laisser la branche cadette s’éteindre !
Encore une.
Elle a de jolis yeux verts, comme les siens. Et une longue mèche de cheveux bruns, comme sa sœur. A dix-huit mois d’écart, il a l’impression de revoir son aînée. Sauf les yeux.
Encore une.                               
Les gens vont jaser, comme toujours. Les langues de vipère sont une espèce très résistante, coriace même.
Il laissera courir. Que faire d’autre ?
Elle a de jolis yeux. Verts. Comme les siens.

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Les meilleures choses ont une fin

Encore une de trop.
Cette pensée, plutôt un éclair, presqu’un filet de brume, laisse une longue et douloureuse estafilade dans son cœur à vif.
Encore une.
Avec son teint si pâle, elle ressemble à une poupée. Famille et amis s’extasient, mais Cygnus le sait, ce teint trop pâle signifie une faible constitution. Comme celle de son épouse.
De trop.
Druella a failli mourir en couche ; et avec elle l’enfant. Tout est bien fini désormais. Les dernières lignes de la famille Black ne seront pas écrites de sa main. Jamais il n’aura de fils.
Dommage. Il aime tant être père.

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Dans un voyage, le plus long est de franchir le seuil

Tous les deux avaient repoussé le plus longtemps possible cette union inévitable.
Ils savaient pertinemment qu’ils étaient destinés l’un à l’autre depuis le berceau. Ils s’en étaient accommodés du mieux possible.
Mais pourquoi si vite, si tôt, si jeunes ?
La pression parentale, la naissance de Bellatrix, le qu’en-dira-t-on eurent finalement raison d’eux et de leur dernier espoir enfantin. Les bans seraient publiés au plus tôt.
« Monsieur et madame Black et Monsieur et madame Black ont l’honneur de vous annoncer le mariage de leurs enfants, Orion Black et Walburga Black.»
Rédigés en pleins et en déliés à l’encre noire.

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Tout vient à point à qui sait attendre

Enfin.
Walburga pensait que jamais Orion n’oserait passer à l’acte. Le pauvre petit était tellement écrasé par le poids de son hérédité qu’il en avait oublié de vivre. Le devoir avant tout, certes, mais le devoir conjugal alors ?
Elle soupçonnait son frère d’être intervenu ; Cygnus avait toujours su s’y prendre avec Orion. Pour ça, elle se félicitait d’avoir fait un mariage au sein de la famille.
Famille ô combien soulagée que la descendance soit enfin assurée. Un fils premier né ! Par Merlin, on n’aurait pas pu mieux rêvé.
Tout ce qu’Walburga souhaitait désormais, c’était qu’Orion persévère.
Encore.

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L’herbe du voisin est toujours plus verte

Serena savait que son époux enviait secrètement Cygnus Black pour l’amour passionné que sa femme et lui se portaient.
Elle savait qu’il lui arrivait de songer que la parfaite Druella Rosier, blonde, élégante, attentionnée, aurait fait une madame Malfoy irréprochable, si seulement Cygnus ne l’avait pas épousée.
Elle savait que jamais il ne l’avouerait tout haut et que jamais il ne le regretterait cependant, car, malgré toutes ses qualités, Druella n’avait pas enfanté d’héritier ; au plus grand désespoir de son mari ; et du sien.
Ça, Serena le savait bien. Abraxas aussi. Et tous deux ne pouvaient pas l’oublier.

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Les bons contes font les bons amis

Serena ajusta une mèche, se redressa et parut satisfaite du résultat quand ...
« Qu’est-ce que tu as dans la main Lucius ? »
Il montra son livre de contes avec un sourire radieux. Elle ouvrit les yeux de surprise et comme elle allait lui demander ce qu’il comptait en faire, son fils la prit de court :
« C’est pour lire avec Narcissa ! »
Et il ajouta immédiatement, d’une voix plus forte :
« Parce qu’on est amis ! »
Elle sourit, amusée, attendrie.
« Et Père dit toujours que les bons contes font les bons amis »

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De deux mots il faut choisir le moindre

« Oui ou non ? » répéta Narcissa de sa voix flûtée.
Et comme Lucius hésitait toujours, elle se hissa sur la pointe des pieds et posa un baiser furtif sur sa joue. Il en devint encore plus rouge et plus silencieux qu’auparavant.
Elle sourit avec malice, le fixant de ses yeux rieurs, si bien qu’il finit par demander :
« Si j’avais dit oui, tu m’aurais embrassé ? »
Elle hocha la tête avec entrain.
« Et … Si j’avais dit non ? »
Elle éclata d’un grand rire cristallin, avant de souffler, espiègle :
« Aussi ! »

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La faim justifie les moyens

Oups.
Il cacha ses mains derrière son dos, les essuya discrètement sur son pantalon et arbora un sourire angélique, qui n’amadoua pas sa mère le moins du monde.
« Sirius ! J’avais dit pas de Patacitrouilles avant le déjeuner ! Et qui a fini la boîte, hum ?
-         Pas moi mère. C’est sûrement Regulus ! 
-         C’est paaaas vrai, bouhouhou ,...
-         Je sais Regulus. Alors Sirius ?
-         C’est Kreattur !
-         Le jeune maître a appelé ? 
-         C’est … Euuuuh ... »
Puni dans sa chambre, il songea que la prochaine fois, il accuserait le chat.

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Bon sang ne saurait mentir

Regulus est ravi que ce soit l’anniversaire de Sirius. Comme ça, toute la famille est réunie et il peut jouer avec ses cousines ! Regulus adore Cissy, si douce. Mais pour les jeux, Bella et Andy sont les meilleures. Elles ont toujours de bonnes idées.
C’est pour ça qu’ils sont là, tous, à courir, à rire, à jouer ensemble à « Loup-garou y es-tu ».
Regulus pouffe de joie. Il a découvert la cachette idéale. Personne ne le trouvera, c’est sûr. C’est lui qui va gagner !
Et il laisse retomber sur lui la lourde tapisserie brodée de fils d’or.

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On a toujours besoin d’un plus petit que soi

Sans vraiment savoir comment, il finit par se retrouver seul. Enfin. Il s’assit sur une marche de l’escalier. Au calme.
Un bruissement de robe lui fit dresser la tête et il se leva pour laisser passer sa cousine Bella, silencieusement distante. Extrêmement belle, remarquablement intelligente mais définitivement importunée par ses babillages d’enfant, il lui préférait Cissy. Ou Andy.
Un froissement, une déchirure, un cri.
Il tendit la main pour délicatement retirer le fin tissu chatoyant pris dans les accrocs de bois de la rambarde tortueusement sculptée.
Elle lui sourit et passa une main dans ses cheveux.
« Merci Sirius. »

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Mieux faut fermer sa gueule et passer pour un con que de l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet

« Black ? Ha ha, avec un nom pareil, ça doit pas être facile tous les jours ! »
Elles se retournèrent d’un même élan et le foudroyèrent du regard. Leurs grands yeux sombres ourlés de longs cils brulaient d’une rage contenue, que seule une éducation irréprochable empêchait d’exploser.
Une voix vibrante d’une froide colère siffla : « Comment oses-tu ... Tu ne peux être qu’un Sang-de-Bourbe pour être si minable.»
Une voix sourde d’un mépris infini murmura : « Laisse Bella, il n’en vaut vraiment pas la peine.»
Elles tournèrent les talons, laissant un Théodore Tonks piteux et honteux.

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Les bons comptes font les bons amis

« Excuse-moi ! Tiens, voilà les trois noises que tu m’as prêtées hier.
-         Oh. Merci. Mais rien ne pressait tu sais.
-         Je sais ; mais tu connais le proverbe : les bons comptes font les bons amis. »
Ted sourit. « Tu avais parié sur les Canon de Chudley ? Bien vu ! Et pourtant c’était pas gagné d’avance ...
-         C’est sûr ! Heureusement McNeal a assuré.
-         Et comment ! C’est le meilleur !»
Rodolphus eut un franc sourire de connivence. Puis il tendit la main d’un geste décidé.
« Rodolphus Lestrange.
- Théodore Tonks »

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Soit proche de tes amis, et encore plus de tes ennemis

« Je ne pense pas que tes parents apprécieraient. C’est un né-moldu ! Vous ne pouvez pas être amis.
-         Tu es jaloux ?
-         Tu plaisante ? Jaloux de qui ?
-         De moi et de mon ouverture d’esprit. De lui et de son cran. J’ai beaucoup apprécié qu’il te lance un maléfice pour l’avoir traité de Sang-de-Bourbe. C’était mérité. »
Il ne pouvait pas dire qu’ils étaient amis. Ennemis certainement pas. Alors quoi ?
Il haussa les épaules. Après tout, quelle importance. Ils étaient Théodore et Rodolphus. Si ça leur suffisait à eux, pourquoi pas aux autres ?

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On ne discute pas des goûts et des couleurs

La plus jolie ? Lestrange ! Laquelle ? Les deux bien sûr ! Les trois même ... Oh nan, elle est trop pale la dernière.
La plus intelligente ? Bones. Sans aucun doute. Ou Black. Laquelle ? Bellatrix ! tu l’appelles par son prénom toi ? Ouh ...
La plus gentille ? La petite Black. Evans ! On parle de filles là, pas de gamines ! Ben quoi ... Prewett. Ah oui, c’est vrai.
La plus drôle ? Montgomery ! Mouais. Oh si, attends ! Tu l’a pas vu en cours de métamorphose la dernière fois ...
La plus ...

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Quand le chat n’est pas là, les souris dansent

Bellatrix eut un sourire indulgent en voyant la salle commune dans cet état. Les examens venaient de se terminer et certains ne se privaient pas pour manifester leur joie ; d’autant plus que « Perfect Prefect » était sorti faire sa ronde.
Lestrange …
Elle connaissait Rodolphus depuis l’enfance, mais curieusement leur proximité à Poudlard les avait éloignés. Pourtant elle l’appréciait beaucoup. Elle aimait son calme, son assurance et sa réserve. Et il le savait. Et elle savait qu’il savait. Et ainsi de suite.
Au jeu du chat et de la souris, c’est toujours le chat qui finit par l’emporter.

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Qui ne tente rien n’a rien

Au départ il ne s’agissait que d’un pari stupide. Rien d’autre. Rien de plus.
Il avait longtemps protesté avec force ; bien sûr que non il n’était pas attiré par la cadette des Black ! Comment aurait-il pu ? Elle était si froide, si hautaine, si … Black ! Les sourires moqueurs et les regards entendus de ses camarades avaient tant froissé son orgueil qu’il avait finalement accepté de relever le défi.
Quelle bêtise !
Et pourtant, alors qu’une marque rouge bien nette de cinq doigts se dessinait sur sa joue endolorie, Ted songea avec délice qu’il recommencerait volontiers ...

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Offrir l’amitié à qui veut l’amour, c’est donner du pain à qui meurt de soif

Elle lui plaisait beaucoup. Toute entière. Ses cheveux couleur noisette, ses dents blanches, ses yeux de jade, sa prestance aristocratique, son sourire chavirant, son caractère affirmé, son sens de la répartie, son ego démesuré. Tout lui plaisait en elle.
Il lui avait demandé d’être sa petite amie.
Elle avait hésité : il n’était pas assez bien pour elle.
Pas assez bien ? Premier de sa promotion, préfet, capitaine de l’équipe de Quidditch. Que pouvait-il faire de plus ?
Rien hélas. Pas assez bien pour elle, ça ne pouvait signifier qu’une seule chose : la pureté du sang. Quoi d’autre ?

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Tel épris qui croyait prendre

D’un geste brusque, Ted ferma sa malle.
Il allait partir et ne la reverrait peut-être jamais plus.
Il poussa un long soupir.
Il avait vraiment été stupide. Il avait joué un jeu dangereux. Oh oui ! Très dangereux même. Il avait joué avec le feu, au risque de se brûler les ailes, au risque de s’enflammer tout entier, au risque de sentir son cœur s’embraser et se consumer jusqu’au bout d’un amour ardent et impossible.
Impossible car lui n’était rien. Contrairement aux autres innombrables prétendants.
Des prétendants dignes de ce nom.
De son nom à elle.
Et de son sang.

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A menteur, menteur et demi

« Rodolphus ? Rien d’autre qu’un ami.
-         Mais bien sûr ...
-         Tu es mal placée pour me faire la leçon ! Quid de Théodore ?
-         Un ami aussi.
-         Bien. Car tu préfères McMillan, on est d’accord ?
-         Parfaitement. Et toi, c’est à Groovesnore que tu te fiances.
-         Exactement.
-         Magnifique ! L’union des Black et des Groovesnore : le mariage du siècle.
-         Célébrons nos mariages en même temps ! Ce sera d’un chic !
-         Oui, tous les Sang-Pur d’Angleterre serons invités : Rodolphus ...
-         Et quelques autres : Théodore ... »
-          
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Il faut bien que jeunesse se passe

Un verre de whisky de feu serré d’une main nerveuse, Cygnus dardait ses yeux assombris par ses épais sourcils froncés sur le groupe de jeunes gens qui discutaient joyeusement de l’autre côté de la salle de réception fastueusement décorée.
Londubat, Rosier, Malfoy, Greengrass, Groovesnore, McMillan, Lestrange, Croupton ... Tous ces jeunes paons venus conter fleurette à ses petites filles chéries ne s’en sortiraient pas comme ça ! 
Il ne donnerait pas son consentement à n’importe quel Sang-Pur par Merlin !
Le proverbe dit : il faut bien que jeunesse se passe ... Soit. Mais pas sous ses yeux parbleu !

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Qui ne dit mot consent

« Andromeda … Veux-tu m’épouser ? »
Sous le choc, elle se glaça.
Oui. Et non. Et oui encore ; et non à nouveau ; et oui pour toujours. Mais peut-être que non ...
Elle se sentait défaillir. Toutes ces pensées qui explosaient dans sa tête ... Et son cœur qui battait vite, trop vite ...
Trop vite ; tout était allé trop vite ; tout allait trop vite. Tout.
Immobile et silencieuse, elle le fixait sans le voir. Elle finit par entrouvrir la bouche … Pour dire quoi ?
Et il saisit l’occasion pour sceller ses lèvres d’un baiser.

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La volonté d’un homme est son paradis, mais elle peut devenir son enfer

Une gifle magistrale l’envoya s’effondrer sur le sol.
Elle leva vers lui des yeux embués de douleur, d’incompréhension, de remords, et d’autres sentiments qu’elle n’arrivait pas à démêler.
Jamais son père n’avait levé la main sur elle.
Mais aujourd’hui, elle savait au fond d’elle-même qu’il avait une excellente raison de le faire.
Rompre ses fiançailles à quelques mois du mariage ! Et quel mariage !
Objectivement, Groovesnore est ce qu’il y a de mieux, surtout pour elle. Et son père veut ce qu’il y de mieux pour sa fille chérie.
Mais elle ne l’aime pas !
Alors que Rodolphus ...

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Sur un même arbre ne pousse jamais deux sortes de fleurs

Encore toute à son bonheur, elle n’avait pas entendue sa sœur approchée. Elle sursauta.
Un cri mourut silencieusement sur ses lèvres.
Devant les yeux si sombres de sa sœur, elle eut presque peur soudain. Puis elle se reprit et releva fièrement la tête. Elle aussi était une Black. Elle ne se laisserait pas dicter sa conduite. Ça non, elle ...
Haaa ! Bellatrix s’était précipitée sur elle. Pour la serrer dans ses bras.
Andy vacilla sous le choc ; toute sa superbe s’écroula. Bella ?! Qu’est-ce que ...
« Ne fais pas ça, Andy ... Je t’en supplie ... »

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Nécessité fait loi

« Je l’aime. »
Ces trois petits mots s’enfoncent dans son cœur comme autant de poignards.
Oh comme il préférerait passer pour un père trop indulgent plutôt que pour un monstre sans cœur !
Malheureusement, il n’a pas le choix. Andromeda n’est pas fille unique. S’il tolère sa mésalliance, l’opprobre tombera aussi sur ses deux sœurs. C’est hors de question. Il ne peut pas sacrifier leur bonheur à celui de leur sœur.
« Je vais l’épouser. »
Il la chassera de la maison et désavouera publiquement son geste. Certes.
Mais au fond de lui, il sera tellement fier d’elle ...

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On ne peut pas empêcher un cœur d’aimer

Bellatrix l’attendait.
Andromeda la regarda avec une tendresse et une douleur infinies.
« Je peux l’épouser.
-         Oh Andy !
-          A une condition.
Le souffle lui manqua.
-         Je suis chassée de la maison.
-         Non !
-         Je partirai pour mes 17 ans.
-         NON ! »
Bellatrix se précipita vers son père, droit, inébranlable et pensif devant son large bureau d’ébène.
« Père ! Vous ne pouvez pas faire ça, vous ne pouvez pas chasser Andy ... J’épouserai Groovesnore, mais, s’il-vous-plaît, ne faites pas ça ... Papa ...»
Sa voix se brisa. Tout était de sa faute.

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Mariage pluvieux mariage

Blanc. Comme le nuage vaporeux de sa robe qui sublimait son teint d’albâtre et rehaussait ses joues rosées de bonheur.
Bellatrix serra la main de Rodolphus dans la sienne et sentit une douce pression en retour.
Gris. Comme les lourds nuages qui plombaient le ciel et déversaient des trombes d’eau sombres sans discontinuer.
Elle sourit, d’un sourire rayonnant, et plongea ses yeux amoureux dans ceux de son mari.
Noir. Comme les ténèbres qui engloutissaient déjà les lumières de la fête et se repaissaient de leur noirceur insondable. 
Oui, elle en était sure, sa vie serait pleine d’un bonheur sans nuage.

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Le sort fait les parents, le choix fait les amis

Atterré. C’était le mot.
Comment avait-il pu être envoyé à Gryffondor ? …
Quelle tragédie ! Ses parents allaient le tuer.
« Eh bien, tu en fais une tête ; qu’est-ce qui ne va pas ?
-          J’aurais dû aller à Serpentard. Je suis un Sang-Pur !
-          Et alors ? Moi aussi je suis un Sang-Pur ... James Potter. Enchanté.
-          Sirius Black.
-          Ah, le fameux héritier ! Quel honneur ! Et vous, vous êtes quoi ?
-          Euh, rien.
-          Pareil. »
Sirius hésita un bref instant puis décida de serrer la main des deux autres garçons.

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Autant de tête autant d’avis

Gryffondor ? Sirius a été envoyé à Gryffondor ?
C’est incroyable !
C’est un scandale !
Voyons, Mère, ce n’est pas comme s’il avait été envoyé à Poufsouffle.
Alphard a raison, c’aurait pu être pire ...
Pire ? Impossible ! C’est une tragédie !
Vous exagérez ma tante ... Orion, dis quelque chose ; c’est ton fils après tout !
Que veux-tu que je te dise ? Il reste un Black ! Peu importe sa maison.
Bien vu. Regarde-moi. Quand j’y pense, quelle mésalliance : avoir épousé une Serdaigle !
Cygnus !
Gryffondor, Serpentard ... Tant qu’il est heureux ...

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Le contenu d'une cacahuète est suffisant pour que deux amis puissent le partager

Allongé sur son lit recouvert de «Martin Miggs », il avait grignoté un tas de cochonneries_ Chocogrenouilles, chips, patacitrouilles et autres_ et attaquait désormais les cacahuètes.
Crunch.
La quiétude de la chambre fut soudain troublée par l’arrivée de Peter, les bras chargés de grimoires et de parchemins, qui s’assit sur son lit pour potasser ses cours.
Crunch.
« T’en veux ? demanda-t-il, avant de constater soudain qu’il n’en restait qu’une.
-          C’est pas grave. Je préfère les trucs au fromage.
-          Non, attends, on partage. Tiens !
-          Merci. »
Effectivement, il y en avait assez pour deux.
Crunch, crunch.

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Mieux vaut être seule que mal accompagnée

Son petit nez délicatement dessiné se fronce, altérant fugacement sa froide et lisse beauté angélique.
Décidément, Lucius cumule tous les défauts : prétentieux, séducteur de pacotille et imbécile heureux !
« Combien de fois devrais-je encore te dire non pour que tu comprennes enfin que je ne veux pas t’accompagner à Pré-au-Lard Malfoy ? » et elle insiste sur le mot.
« Autant de fois que tu le voudras, Cissy.»
Elle sert les mâchoires. Elle déteste qu’il l’appelle ainsi. Seules ses sœurs ont ce privilège. Et maintenant qu’elle est comme fille unique, elle n’est plus que Narcissa. 
Surtout pour lui.

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L’oisiveté est mère de tous les vices

Narcissa s’ennuyait. Prodigieusement.
Pour tromper l’ennui, elle paressa au lit jusqu’au déjeuner, où elle engloutit trois boîtes de Chocogrenouilles ; écœurée, elle décida d’aller prendre l’air mais ses emplettes virèrent au cauchemar : elle s’emporta contre cette sotte de couturière, refusa de débourser un sou pour cette horrible robe, cria au scandale, au plagiat, à l’escroquerie ...
Excédée, elle revint au manoir. Oui elle pouvait concourir pour la coupe du monde des 7 péchés capitaux. Et alors ?
Heureusement, elle avait gardé le meilleur pour la fin ...
Et elle se dirigea d’un pas conquérant vers le bureau de Lucius.

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Il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler

Quand elle s’était jetée sur lui, il avait failli protester.
Il était occupé là, son projet de loi n’allait pas se rédiger tout seul ; il fallait … Mmm … Qu’il accroisse son influence ; que, dans l’ombre, il manipule … Non ! Pas là ! Ça chatouille … Le ministère tout entier ; oui, il les feraient tous se mettre à genoux devant lui… Aaaah ! Oui …
Au fond, peu importait.
Grisé par les caresses de sa femme, Lucius décida de la fermer et d’y répondre, en commençant par tourner sept fois sa langue dans sa bouche ...

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Au jeu d’échec, les fous sont les plus près du roi

Elle l’aimait à la folie. Ce n’était rien de le dire.
Il en avait eu maintes fois la preuve. Pourtant il avait le sentiment de n’être plus l’homme de sa vie désormais. Il avait pris sa place. Dans son cœur peut-être pas, dans son esprit certainement. La place du père. Ce père que Bella avait tant admiré et redouté à la fois. Ce beau-père dont il avait cherché à gagner l’estime, pour être digne de sa fille. Foutaises !
Mais il ne pouvait la laisser faire sans rien dire, sans rien faire.
Parce que lui aussi l’aimait. Comme un fou.

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La fin justifie les moyens

« Ted ... Je t’aime. »
Elle passa amoureusement ses bras autour de son cou et l’embrassa tendrement.
Il lui rendit son baiser avant de reprendre sa lecture. Il pouvait sentir la chaleur de ses bras, la douceur de ses mains courant sur son torse jusqu’à déboutonner sa chemise pour y glisser ses doigts frais _ Andy ..._ son souffle passionné sur sa nuque frissonnant sous ses baisers _ Andy …
Et comme il se sentait fondre, il l’attrapa par les épaules et l’éloigna de lui.
« Andy !
-         Oui mon chéri ?
-         Tu es déjà enceinte. »

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Méfiez-vous de l’eau qui dort

Il avait craint pour sa vie.
Douce, effacée, fragile. Les adjectifs ne manquaient pas pour qualifier Narcissa Black Malfoy.
Toute cette façade lisse et harmonieuse comme les calmes eaux d’un lac miroitant sous le ciel avait volé en milles éclats acérés lorsqu’elle avait découvert la marque encore sanglante imprimée sur sa chair pale. Ses yeux si bleus et si froids s’étaient embrassés et les reflets de lumière dans son iris ravagé par une pupille dilatée de fureur avaient pris les lueurs inquiétantes des ténèbres au clair de lune.
Il avait vraiment eu peur d’elle.
Peur pour sa vie. A lui.

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Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient touchés

Orion passait une main fébrile sur son front ridé.
Sirius venait d’être envoyé à Azkaban. Regulus était mort depuis trois ans déjà. Le nom des Black allait inévitablement s’éteindre. D’autant que Cygnus n’avait eu que des filles. Aux destins tragiques : folie pour Bellatrix, mésalliance pour Andromeda, maladie pour Cissy.
Il n’osait se l’avouer et ne pouvait pourtant s’empêcher d’y penser. Cette idée fixe, tapie dans un recoin de son esprit durant les jours fastes, reprenait vie à chaque nouveau malheur.
Oui, il était plus que probable que la famille Black soit maudite. Et aucun d’eux ne pourraient y échapper.

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Il n’y a pas de génie sans un grain de folie

Bellatrix sourit. Elle avait eu une idée de génie. Comme souvent.
Pourtant elle avait lu dans les yeux de son mari bien autre chose qu’une admiration sans borne, une sorte de doute, de peur, de tristesse même, qui l’avait vaguement troublée et fortement contrariée. Elle avait hoché la tête comme pour chasser ces mauvaises pensées. Rodolphus, elle le savait, l’aimait à la folie. Et réciproquement, non ?
Il la soutiendrait. Comme toujours.
Rassurée, elle sourit à nouveau.
Bientôt le Maître reviendrait et leur heure sonnerait.
Et d’un geste décidé elle fit voler en éclat la barrière du cottage des Londubat.

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L’espérance est la plus grande de nos folies

Sourd aux clameurs agressives, aveugle aux visages haineux, Rodolphus se murait dans un silence protecteur.
Il ne se leurrait pas sur son avenir. Au mieux le baiser du détraqueur. Au pire, Azkaban à perpétuité. Ou l’inverse ... Peu importait. Seul comptait Bella.
Bella ... Il avait voulu la protéger ; la protéger du plus noir des dangers ; la protéger d’elle-même.
Il avait échoué. Mais il pouvait encore essayé ...
Oui, il comptait sur l’implacabilité des jurés pour porter seul l’horreur de ce crime, le poids de la sentence et le fardeau de la culpabilité. Seul. Pour la sauver elle.

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La vengeance est un plat qui se mange froid

Bande de cinglés !
Non, vraiment, ces Sang-Pur étaient tous des cinglés. Mais ils mettaient une de ces ambiances ! Un truc de fou.
Le petit Black avait ouvert le bal. Lui, Nott, Malfoy, McNair. Puis les Lestrange. La crème de la crème. O comme il avait exulté en apprenant le nom de jeune fille de Bellatrix ! Et voilà qu’elle tuait son propre cousin, injustement accusé de meurtre, tout à cause de lui et de lui seul, un né- moldu devenu Seigneur des Ténèbres !
Il éclata d’un rire démoniaque. Orion et Cygnus devaient se retourner dans leur tombe.

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A sotte demande point de réponse

« Pourquoi est-ce que tu refuses ? 
Comme le silence seul lui répondit, il poursuivit.
- Je sais bien que ce n’est pas ce que tu espérais pour Dora ... Moi non plus ! Mais si elle l’aime, c’est l’essentiel, tu ne crois pas ?
Devant la tournure de la conversation, Andy préféra y couper court.
- C’est un loup-garou. 
- Trois nuits pas mois seulement. A l’origine, c’est un homme. Et fort sympathique ma foi. Pourquoi ne veux-tu pas le rencontrer ? Dora serait tellement heureuse ... Après tout, elle suit les traces de sa mère, non ? »

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Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir

Avec délicatesse, elle le souleva de son berceau, le cala entre ses bras et commença à lui donner le biberon. Elle sourit en le voyant attraper voracement la tétine. Ses petits doigts gigotaient de plaisir et ses cheveux bleus prirent une teinte orangée.
Andromeda sentit sa gorge se serrer.
Teddy avait hérité du prénom de son grand-père, des yeux de son père et du don de sa mère. Mais il ne lui restait plus personne désormais. Personne d’autre que sa grand-mère. Qui s’était trompée sur toute la ligne. 
Les larmes coulaient, amères, douloureuses, intarissables.
Elle renifla.
Heureusement, elle l’avait lui.

PS : au fait, je pense qu'il manque quelques tags, comme Madame Malfoy ou Lucretia Prewett par exemple ...

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