L'innocence au premier regard
Titre : L'innocence au premier regard
Auteur :
ezilda
Personnages : Rowena et Helena Serdaigle
Rating : PG-13
Disclaimer : Les personnages sont la propriété de JKR.
Note : Drabble écrit pour
aylala qui m'avait proposé ces personnages et le prompt "Tu verras, ma fille".
En ce Moyen-Age, époque de tous les obscurantismes, Rowena Serdaigle prônait l’éducation et la connaissance comme des valeurs essentielles. Mais les incompréhensions fusèrent. Si elle put s’accorder avec d’autres sorciers pour créer une école, elle s’aperçut bien vite que son idéal n’était guère partagé.
Pour Godric, l’éducation permettait de se défendre contre l’ennemi. Et où voyait-il des ennemis en ces temps paisibles ? En voilà une question intéressante.
Pour Salazar, l’éducation était un moyen et non une fin en soi. Un moyen de s’approprier davantage de richesses et de pouvoir. Et Rowena ne pouvait jamais s’empêcher de frémir lorsque son compagnon évoquait les infinies possibilités de la magie.
Et pour Helga, l’éducation n’était là que pour permettre de vivre heureux. Comment ? La bonne amie se contenta d’un haussement d’épaules et d’un sourire bienveillant, presque narquois.
Pourtant il y avait toute cette marmaille, apprentis sorciers à Poudlard. Et c’était dans leur curiosité que Rowena trouvait le plus d’accord avec sa propre idée de l’éducation. Apprendre n’était pas un moyen, mais une fin. Apprendre, juste pour le plaisir de résoudre des problèmes. C’était juste ça. Ses élèves savaient se poser des questions si intéressantes.
- Et l’amour, qu’est-ce que c’est ?
La voix enfantine et claire arrêta Rowena dans la lecture de son ouvrage. Posant les yeux sur sa chère et tendre fille Helena, elle prit un moment pour songer qu’une demoiselle de quinze ans était bien en âge de faire preuve d’une telle curiosité.
- L’amour, c’est…
Elle s’interrompit, pensant mal à l’aise qu’il était bien difficile de donner une réponse toute faite.
- L’amour est une chose que tu apprendras par toi-même, révéla sagement Rowena. Ma chère fille, un jour, tu pourras connaître ce sentiment. Mais tu es bien jeune pour le moment.
Elle couva d’un regard tendre la demoiselle aux longs cheveux noirs, qui s’inclina respectueusement devant sa vénérable mère et quitta la salle.
Il valait mieux que Rowena ignore tout des histoires d’Helena Serdaigle. Qu’elle ignore comment lors d’une visite à Pré-Au-Lard, sa route avait croisé celle d’un baron effronté et rude. Qu’elle n’apprenne jamais les amours tumultueuses que sa chère fille avait pu partager avec un homme d’un âge suffisamment mûr pour lui dérober toute innocence.
Auteur :
ezilda
Personnages : Rowena et Helena Serdaigle
Rating : PG-13
Disclaimer : Les personnages sont la propriété de JKR.
Note : Drabble écrit pour
aylala qui m'avait proposé ces personnages et le prompt "Tu verras, ma fille".
En ce Moyen-Age, époque de tous les obscurantismes, Rowena Serdaigle prônait l’éducation et la connaissance comme des valeurs essentielles. Mais les incompréhensions fusèrent. Si elle put s’accorder avec d’autres sorciers pour créer une école, elle s’aperçut bien vite que son idéal n’était guère partagé.
Pour Godric, l’éducation permettait de se défendre contre l’ennemi. Et où voyait-il des ennemis en ces temps paisibles ? En voilà une question intéressante.
Pour Salazar, l’éducation était un moyen et non une fin en soi. Un moyen de s’approprier davantage de richesses et de pouvoir. Et Rowena ne pouvait jamais s’empêcher de frémir lorsque son compagnon évoquait les infinies possibilités de la magie.
Et pour Helga, l’éducation n’était là que pour permettre de vivre heureux. Comment ? La bonne amie se contenta d’un haussement d’épaules et d’un sourire bienveillant, presque narquois.
Pourtant il y avait toute cette marmaille, apprentis sorciers à Poudlard. Et c’était dans leur curiosité que Rowena trouvait le plus d’accord avec sa propre idée de l’éducation. Apprendre n’était pas un moyen, mais une fin. Apprendre, juste pour le plaisir de résoudre des problèmes. C’était juste ça. Ses élèves savaient se poser des questions si intéressantes.
- Et l’amour, qu’est-ce que c’est ?
La voix enfantine et claire arrêta Rowena dans la lecture de son ouvrage. Posant les yeux sur sa chère et tendre fille Helena, elle prit un moment pour songer qu’une demoiselle de quinze ans était bien en âge de faire preuve d’une telle curiosité.
- L’amour, c’est…
Elle s’interrompit, pensant mal à l’aise qu’il était bien difficile de donner une réponse toute faite.
- L’amour est une chose que tu apprendras par toi-même, révéla sagement Rowena. Ma chère fille, un jour, tu pourras connaître ce sentiment. Mais tu es bien jeune pour le moment.
Elle couva d’un regard tendre la demoiselle aux longs cheveux noirs, qui s’inclina respectueusement devant sa vénérable mère et quitta la salle.
Il valait mieux que Rowena ignore tout des histoires d’Helena Serdaigle. Qu’elle ignore comment lors d’une visite à Pré-Au-Lard, sa route avait croisé celle d’un baron effronté et rude. Qu’elle n’apprenne jamais les amours tumultueuses que sa chère fille avait pu partager avec un homme d’un âge suffisamment mûr pour lui dérober toute innocence.