Le jour où j’ai vendu mon âme au diable…./ Défi "Marché conclu"
Le jour où j’ai vendu mon âme au diable….
Disclaimer : Harry Potter appartient ainsi que tous les personnages utilisés à Madame JK Rowling.
Catégorie : Défi. « Marché conclu »
Personnage : Rodolphus Lestrange.
Rating : PG
Nombre de mots :570.
Un gros drabble pour répondre sur le fil au défi du mois.
**************************
-N’avez vous rien à dire pour votre défense ? m’a de nouveau demandé le juge.
En quinze ans, le baratin des hommes de loi n’avait pas bougé d’un pouce. Ce n’était pas les mêmes visages, mais nous étions passés par là. Nous, l’armée noire, les ombres aux mains pleine de sang. Nous avions semé le chaos en cherchant pouvoir et grandeur.
Non, je n’avais toujours rien à dire. C’était peut-être du courage ou de la fatalité qui me faisait taire. Tout était joué depuis bien longtemps. Je n’allais pas avoir la médiocrité de plaider l’imperium, j’avais été parfaitement conscient de chaque crime, de chaque cri, de chaque goutte de sang. Chaque pas effectué pour m’enfoncer dans les ténèbres. Chaque bonne action pour lui complaire. Chaque meurtre, chaque violence faisait naître sur ses lèvres un bref sourire. Ce sourire était ma lumière à moi, ma source de vie, l’eau pour étancher ma soif.
J’avais signé, de mon sang, j’avais perdu et le contrat restait valide. je n’avais pas de regret sauf pour Rabastan, il n’avait rien signé lui et je l’avais entraîné dans ma chute.
Je me souviens d’un livre moldu que j’avais trouvé au cours d’une promenade sur les quais parisiens, quand j’étais encore jeune, quand j’étais encore libre. Une couverture criarde, une femme poitrine nue, liée sur un bûcher. Ca parlait de sorcières. Quel ramassis de sornettes, c’était comique. Du grand n’importe quoi. Il y avait un chapitre entier sur les pactes avec le Diable. Par des nuits sans lune, au carrefour de trois routes, avec chien noir, bouc et toute la panoplie de fadaises que les moldus affectionnent pour se croire supérieur à leurs semblables.
Le jour où j’ai signé le pacte qui damnait mon âme, c’était un beau jour d’été. C’était en plein jour devant témoins, familles et amis réunis. L’archimage était là aussi pour sa bénédiction. La bénédiction d’une union à l’ancienne mode. Les Black l’avait voulu ainsi. Avec poignard et calice. Une union de deux sangs. Mon sang dans la coupe et ma coupe à ses lèvres. Son sang dans la coupe et sa coupe à mes lèvres.
Ce jour là je me suis perdu, j’ai bu le sang du diable, j’ai goûté au vin pâle de la nuit. Et j’ai signé, ma plume trempée dans mon sang indigne du sien….J’ai signé au bas de mon contrat de mariage.
Quand j’ai relevé la tête, quand je me suis noyé dans ses yeux d’orage, quand j’ai goûté à ses lèvres encore tachée de carmin, j’ai su que ce contrat me lierait pour la vie et même au-delà.
Non monsieur le juge je ne veux rien vous dire, un baiser m’attend, merci monsieur le juge, elle sera fâchée si je tarde trop. Vous savez elle a mauvais caractère et elle est impatiente. Et je suis un homme de parole, je dois respecter les termes du contrat. J’ai signé, je lui appartiens. Je m’en vais en enfer, retrouver mon démon aux yeux d’orage. « A la vie, a la mort », m’avait-elle murmuré ce jour-là et j’avais répondu « marché conclu »
FIN.
Disclaimer : Harry Potter appartient ainsi que tous les personnages utilisés à Madame JK Rowling.
Catégorie : Défi. « Marché conclu »
Personnage : Rodolphus Lestrange.
Rating : PG
Nombre de mots :570.
Un gros drabble pour répondre sur le fil au défi du mois.
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-N’avez vous rien à dire pour votre défense ? m’a de nouveau demandé le juge.
En quinze ans, le baratin des hommes de loi n’avait pas bougé d’un pouce. Ce n’était pas les mêmes visages, mais nous étions passés par là. Nous, l’armée noire, les ombres aux mains pleine de sang. Nous avions semé le chaos en cherchant pouvoir et grandeur.
Non, je n’avais toujours rien à dire. C’était peut-être du courage ou de la fatalité qui me faisait taire. Tout était joué depuis bien longtemps. Je n’allais pas avoir la médiocrité de plaider l’imperium, j’avais été parfaitement conscient de chaque crime, de chaque cri, de chaque goutte de sang. Chaque pas effectué pour m’enfoncer dans les ténèbres. Chaque bonne action pour lui complaire. Chaque meurtre, chaque violence faisait naître sur ses lèvres un bref sourire. Ce sourire était ma lumière à moi, ma source de vie, l’eau pour étancher ma soif.
J’avais signé, de mon sang, j’avais perdu et le contrat restait valide. je n’avais pas de regret sauf pour Rabastan, il n’avait rien signé lui et je l’avais entraîné dans ma chute.
Je me souviens d’un livre moldu que j’avais trouvé au cours d’une promenade sur les quais parisiens, quand j’étais encore jeune, quand j’étais encore libre. Une couverture criarde, une femme poitrine nue, liée sur un bûcher. Ca parlait de sorcières. Quel ramassis de sornettes, c’était comique. Du grand n’importe quoi. Il y avait un chapitre entier sur les pactes avec le Diable. Par des nuits sans lune, au carrefour de trois routes, avec chien noir, bouc et toute la panoplie de fadaises que les moldus affectionnent pour se croire supérieur à leurs semblables.
Le jour où j’ai signé le pacte qui damnait mon âme, c’était un beau jour d’été. C’était en plein jour devant témoins, familles et amis réunis. L’archimage était là aussi pour sa bénédiction. La bénédiction d’une union à l’ancienne mode. Les Black l’avait voulu ainsi. Avec poignard et calice. Une union de deux sangs. Mon sang dans la coupe et ma coupe à ses lèvres. Son sang dans la coupe et sa coupe à mes lèvres.
Ce jour là je me suis perdu, j’ai bu le sang du diable, j’ai goûté au vin pâle de la nuit. Et j’ai signé, ma plume trempée dans mon sang indigne du sien….J’ai signé au bas de mon contrat de mariage.
Quand j’ai relevé la tête, quand je me suis noyé dans ses yeux d’orage, quand j’ai goûté à ses lèvres encore tachée de carmin, j’ai su que ce contrat me lierait pour la vie et même au-delà.
Non monsieur le juge je ne veux rien vous dire, un baiser m’attend, merci monsieur le juge, elle sera fâchée si je tarde trop. Vous savez elle a mauvais caractère et elle est impatiente. Et je suis un homme de parole, je dois respecter les termes du contrat. J’ai signé, je lui appartiens. Je m’en vais en enfer, retrouver mon démon aux yeux d’orage. « A la vie, a la mort », m’avait-elle murmuré ce jour-là et j’avais répondu « marché conclu »
FIN.